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You're blind - w/ Amalia

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MessageSujet: You're blind - w/ Amalia You're blind - w/ Amalia Empty27/5/2017, 08:05

You're Blind

On se demande souvent, qu'est ce qui détermine notre existence ? Y'a-t-il une force surnaturelle appelée plus communément Dieu  au dessus de nous, qui contrôle nos actions et notre façon de penser comme de simples pantins ? Qui peut dire si nous sommes réellement conscient de nos actes ? De quoi avons nous principalement besoin dans notre vie afin de considérer que cette dernière est épanouissante ?  Anna était de ceux qui pense qu'il faut souffrir énormément pour ensuite avoir le droit à un instant de bonheur. Qu'il faille être déçu maintes et maintes fois avant d'enfin effleurer du bout des doigts cette petite parcelle de bonheur tant désirée. Qu'il y a sans arrêt des conditions, des petites notes en bas de page, des quotas à remplir, pour exaucer nos souhaits, réaliser nos rêves. Elle faisait partit de ces personnes qui te casse les couilles et te plombe le moral avec leur pessimisme. Sa lâcheté la poussait à penser sans arrêts a ce que pouvait réserver l'avenir, a toujours envisager le pire pour avoir l'espoir du meilleur. Elle lève la tête chaque matins sur une journée différente, sur une vie différente, elle observe ce monde qui grandit avec elle, ces vies inventées qui valent la peine de se lever le matin et d'affronter la réalité. Anna n'a que très peu de regrets de son passé, ses mensonges font partit d'elle après tout, mais peu de personnes comprennent son intérêt pour certaines choses. Peu de personnes savent ce qu'elle ressent, ce qu'elle fait. Peu de personnes ont conscience de la machine qui tournait dans sa tête. Personne ne peut relever ce qu'elle ressent.  Ses choix sont différents, elle est différente. Pourtant dans son monde, elle est d'une banalité à vomir,l'allégorie de sa propre déprime. Elle détestait sa vie pleine de solitude.

Et puis il y a eu Paris.

Elle était une étrangère dans cette ville. Elle ne connaissait rien de Paris que ces rues hostiles et ces visages anonymes. Ces personnes qui allaient ou rentraient du travail, des mines grises, déprimées. Lasses de poursuivre chaque jour une finalité qui n'existe pas, s'étourdir, taper, jouer, baiser et rejoindre enfin son lit afin de se plonger au pays des songes. Et demain sera un autre jour... semblable.  Parmi ce nuage sombre que formait la foule se trouvait ce petit bout de femme, cigarette à la bouche, les mains dans les poches de son jean. Elle se perdait parmi les autres, observant chaque personne croisant son passage, les voir rire, se moquer, se disputer, vivre. Elle humait l'odeur du café et des croissants du matin qui venait la réveiller doucement alors qu'elle vint s’installer à la terrasse d'un café bistro assez sympathique. Endroit choisit comme lieux de rendez vous avec sa nouvelle " amie" Amalia. Anna ignorait jusqu'où on pouvait définir l'amitié, mais une chose est sûre c'est que la relation qui unissait les deux filles s'en rapprochait mais n'atteindra jamais ce titre. Foutue possessivité qui la poussait à agir comme une vraie garce, à éloigner les personnes qui sont sans doutes destinées à être ensemble, à bien s'entendre. Anna c'est la méchante dans les fictions qui met des bâtons dans les roues du héro. Celle qui est en manque d'attention. Amalia aurait pu être une bonne amie, sans doute l'une de ses meilleures amies, mais elle était trop proche de Terrence, et Terrence était l'un des premiers à avoir fait attention à elle, comme ça, de manière légère. Elle l'avait trouvé tellement cool. Elle le voulait pour elle. Rien de romantique n'était né de cette relation, la romance n'est pas la finalité à tout.  Pour Anna l'amour c'est tout ce qu'on a trouvé pour soulager la déprime,pour justifier la fornication, pour consolider l'orgasme. C'est la quintessence du beau, du réel, qui refaçonne votre sale gueule, qui sublime votre existence mesquine.  C'est pitoyable, et comme elle est une pitoyable enfant noyée dans le paradoxe,  il lui arrivait parfois d'en rêver bien que cela ne dure jamais longtemps.  Non,  elle l'admirait juste Terrence, une admiration suffisamment forte pour se mettre en tête d'embobiner ceux qui risqueraient de l'envoyer au second plan. Avec Malia c'était facile, elle ne voyait rien, sans doute parce qu'elle ne voulait rien voir. C'était déjà pas mal qu'elle connaisse son "vrai" prénom. Anna la détestait, elle haïssait cette femme autant qu'elle l'aimait. Sans doute parce qu'elle était tout ce qu'elle désirait.  Honnête et franche. Elle préfère dire les choses telles qu'elles sont, elle n'aime pas mentir. Sensible. Débordant d'énergie positive. Attachante. Du genre à rentrer dans la vie d'une personne et a illuminer son existence. Bien sur elle avait des défauts, mais ces derniers étaient tellement anodins. Cette femme était presque parfaite aux yeux d'Anna, une perfection qui lui renvoyait dans la gueule sa propre existence insipide. Voila pourquoi Anna détestait Amalia, et aussi qu'elle l'adorait..

Freitas se ramenait,un sourire radieux aux lèvres qui lui allait si bien que les passants lui rendait. Anna la voyait se rapprocher d'elle, sans doute heureuse de la voir, bonheur non partagé. La jeune femme lui sourit à son tour, l'observant s'installer en face d'elle.  « Salut ! » lui lança-t-elle, prenant une dernière bouffée de la probable cause de son futur cancer avant de l'écraser contre le cendrier.  « Tu vas bien ? Qu'est ce que tu prend ? » demande-t-elle alors qu'elle faisait signe à un serveur, elle commanda un latte et laissa son amie choisir. Lorsque le serveur partit, elle s'alluma une autre cigarette avant de tirer dessus. « Alors, qu'est ce qui se passe dans la vie d'Amalia Freitas ? Je veux tout savoir. » Bien qu'un seul sujet l'intéressait réellement.
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MessageSujet: Re: You're blind - w/ Amalia You're blind - w/ Amalia Empty28/5/2017, 18:39

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la tête dans les étoiles, les yeux qui pétillent, le cœur qui s'emballe. tes pensées qui s'envolent ailleurs, une autre journée, un autre endroit. souvenir de quelques mots échangés, de quelques sourires innocents. tu aimes la sensation que tu éprouves quand tu es avec lui. tu aimes le silence qui s'installent lentement, doucement. ils ne sont pas gênants, pas oppressants. t'es pas du genre à aimer le silence pourtant. mais là, c'est différent. tu sombre doucement dans les méandres de ce que les gens appellent communément l'amour. toi, t'y crois pas. t'as pas envie d'y croire. alors tu te voile la face et tu attends. de toute façon, tu ne sais faire que ça, attendre. attendre que le temps passe, attendre que ça te tombe tout cuit dans la bouche. parce que tu ne veux pas avancer sans qu'on te tienne la main. t'as peur malia, c'est fou ce que tu peux avoir peur. ta supérieure te sors de ta rêverie, claquant des doigts devant ta tête dans les nuages. tu redescends sur terre, trop brutalement. l'impression que la terre tourne trop vite, que le sol se dérobe sous tes pieds. tu te reprends en secouant la tête, t'excusant au passage. une cliente attend quelques conseils avisés que tu t'empresseras de lui donner, un sourire pendu à tes lèvres. parce que t'as beau être une simple vendeuse dans un magasin de lingerie féminine, et bien tu l'aimes ton métier. étrange sensation de pouvoir servir à quelque chose. parce qu'avant, tu servais à rien. enfin, c'est ta mère qui te le rabâchait sans arrêt, alors toi, tout bêtement, t'avais fini par y croire. trouble de la vie, vision infâme de ce qu'a été ta vie d'avant paris. ta vie morose d'avant paname et ta renaissance. ta vie de solitude, animée par les coups de klaxon, les visages ternis par la rapidité de la capitale. parce qu'au fond, t'aimes bien la solitude de ton appartement trop grand. paradoxe de la fille qui passe son temps à traîner dans les rues quand elle est en repos afin de rencontrer ces gens qui sont à part. c'est un peu comme ça que tu avais fait la connaissance d'anna. la jolie anna. croisée au détour d'une avenue, partageant un trottoir et un éclat de rire avec terrence. t'as rien demandé toi, tu ne les avais même pas vu pour être honnête. trop occupée à regarder ce qui se passe autour de toi, sans pour autant y faire attention. laissant ton regard vagabonder d'arbre en voiture, de panneau de signalisation en enseigne de bar et commerce en tous genre. c'est lui qui t'avait interpellé, c'est lui qui t'avait présenté. quelques mots échangés, quelques sourires figés, quelques regards discrets. et puis t'avais trouvé un prétexte bidon pour t'éclipser et les laisser profiter de leur amitié sans que tu ne sois entre eux. parce que tu ne supporterais pas qu'une tierce personne s’immiscer dans une journée que tu avais si bien commencé. et puis, tu l'as revu anna. seule. tu aimes bien sa compagnie, tu apprécies les moments que tu passes en tête à tête avec elle. si seulement tu pouvais voir cette relation d'un œil extérieur malia, tu tomberais de haut. parce que tu ne sais pas, toi, qu'elle est nocive anna. tu sais pas, toi, qu'elle chercher à te détruire anna. parce qu'elle veut toute l'attention du pompier pour qui tu fonds lentement mais surement. et comme tu ignores tout ça, tu as accepté de passer du temps avec aujourd'hui, après ton service. t'es partie tôt, parce que tu t'es tapée l'inventaire avant l'ouverture de la boutique. t'as dû voir passer deux clientes avant que ta patronne te remercie pour ton travail de la matinée. elle te reverra demain, en meilleure forme et plus attentive, qu'elle t'avait dit. elle t'aime bien la patronne, parce que t'es dans la lune parfois mais que t'as toujours ce sourire scotché sur ton visage, qui semble plaire à ces dames fortunées qui viennent se fournir dans le magasin. ce sourire qui illumine la grisaille de cette foule qui se presse sur ton passage. parce que tu nages à contre courant pour rejoindre celle qui partagerait un bout de ta journée. d'ailleurs, tu l'aperçois, clope au bec, assise à cette table de ce café bistrot. ton sourire s'agrandit quand tu arrives enfin à sa hauteur. salut ma belle. que tu souffles en t’asseyant à sa table. bah j'vais bien et toi ? toujours enjouée, toujours positive. comme si rien ne pouvait t'atteindre, jamais. la blonde commande un latte, tu commandes un chaï latte. toujours un thé. tout le temps. tu ne jures que par cette eau chaude parfumée, délaissant sans regret le goût amer du café. oula, t'as l'temps j'espère parce que j'pourrais te faire une série en quatre saison minimum avec ma vie. que tu ironises. nan, c'est assez calme en c'moment. ça s'arrange avec mon frère et j'ai prévu d'aller au ciné un d'ses soirs avec terrence. tu hausses les épaules, ton innocence enfantine prenant le dessus sans concession. parce que t'aimes pas parler de ce que tu ressens. et puis, de toute façon, toi même, tu ne sais pas ce que tu ressens. tu joues l'indifférence à la perfection, carapace d'un cuir si épais que personne n'a encore réussi à la percer, ne serait-ce qu'un tout petit trou. t'es pas aussi faible que tu le laisses paraître, surtout quand il s'agit de protéger ton cœur en miettes. alors tu soupires comme si ce n'était pas important, comme si ce n'était qu'une banalité de plus. et toi anna ? que s'est-il passé dans ta vie depuis la dernière fois ? parce que tu es plus à l'aise à écouter les autres parler d'eux, plutôt que d'étaler ce qui se passe chez toi.
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