l'âme d'artiste qui vibre en nous

feat. eden & cora

Il faisait beau. C’était décidément une belle journée pour dessiner. L’inspiration lui été revenue la première fois qu’elle avait vu Eden. Premier coup de cœur artistique. Préparant ses pinceaux, ses crayons, les feuilles, la brune vérifiait pour la quatrième fois que tout était en ordre. Cette pièce était la seule un minimum rangée, organisée, contrastant avec le reste de l’appartement où quelques vêtements étaient éparpillés, sa tasse de thé de ce matin à moitié remplie. L’impatience lui enlevait toute envie, celle de boire, de manger, de s’asseoir. Plusieurs ébauches de dessins prenaient déjà place sur son bureau, les beaux traits d’Eden étaient reconnaissables. Cora ne remercierait jamais assez Lio pour lui avoir fait connaitre une telle personne, une sorte de muse, d’intrigue sur pattes. La brésilienne sentait qu’elle pouvait lui faire confiance, surtout si son inspiration s’éveillait à ses côtés. Son manque de sincérité en amitié l’étouffait autrefois, avant que Lio ne croise sa route, amenant avec lui lya et bien d’autres encore. Cette fois-ci, c’était Eden. Une bouffée d’air frais dans son entourage hypocrite où elle semblait être la reine. elle regarda par la fenêtre, vérifia ses messages, priant pour ne pas avoir une mauvaise nouvelle. Rien. Elle souffle. Elle regarda l’heure, une énième fois, avant de se refaire du thé, qu’elle ne boira qu’à moitié, encore une fois. Elle regarda la télé, pas plus de quelques secondes avant d’entendre une sonnerie. Un sourire illumina son visage. Cora n’avait pas l’habitude d’être seule chez elle. Elle sortait si souvent que rester dans cet espace, bien qu’assez grand, ne lui convenait pas. La porte s’ouvrit sur la belle rousse et cora l’accueillie chaleureusement. Son inspiration était enfin là. « Hey Eden ! ça va ? Fais comme chez toi, tu veux un truc à boire, à manger avant de commencer ? »

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MACFLY

l'âme d'artiste qui vibre en nous

feat. eden & cora

Mettre à l’aise eden. Il le fallait, il fallait que son inspiration soit parfaitement bien, qu’elle se sente presque à sa place pour enfin se laisser guider, donner un morceau de sa confiance et ne plus bouger. Ses doigts la démangeaient. Elle avait juste envie de la dessiner, maintenant, tout de suite. Un jour, elle l’espère, cora pourra faire du nu. Mais pas maintenant, c’est trop tôt, ce ne serait pas parfait. Faire du nu, c’est compliquer, ça marche pas à tous les coups. Cora, elle choisit ses modèles, elle veut de la confiance, une relation unique entre l’artiste et la source de tout. Pour l’instant elle l’observe en souriant, détaillant son corps, réfléchissant comment elle poserait. « Ça va ça va, et toi ? Prête à faire une Joconde 2.0 ? Il faut au moins ça. » le rire léger de cora rejoignit celui de la belle rousse. Le sourire jusqu’aux oreilles, le cœur apaisé, la détermination toujours présente. Oui, elle était prête à tracer chaque courbe, chaque trait, chaque détail d’eden. La proposition déclinée, annonçant le commencement de ce pourquoi cora l’avait invitée. Au cours de cette séance, elle avait aussi l’espoir d’un rapprochement, d’un développement à cette amitié naissante. « super, alors on commence tout de suite ! » se retenant de ne pas sautiller de joie, elle l’emmena dans sa salle, son antre, tout en lui indiquant ce qu’était chaque pièce de l’appartement. C’était la première fois qu’eden venait chez elle, leur rencontre se faisait beaucoup plus à l’extérieur, mais ce ne serait pas la dernière fois qu’elle viendrait, cora s’en assurera. Ce n’est pas peu fière que la brune montra son refuge, son lieu de relaxation, de création. Tout était prêt pour son nouveau model, une chaise au centre de la pièce qui n’attendait qu’eden. Cora l’installa, la positionnant avant d’aller devant son chevalet. Les yeux brillants d’impatience, comme un enfant à qui on donnait un cadeau, l’envie d’arracher le papier cadeau était comparable à celle de prendre son crayon et de dessiner pendant des heures. La belle était assise de profil, seul sa tête était tournée vers l’artiste, regardant loin derrière elle. « parfait, parfait. » souffla-elle en l’admirant quelques secondes, souriante, heureuse, motivée. Cora avait imaginé cet instant, et tout était semblable sans forcément être pareil. C’était mieux, bien mieux encore. « Tu me dis si tu as besoin de faire une pause, je t’avouerais que lorsque je dessine je ne fais pas attention au temps qui passe et j’ai pas envie que mon magnifique model meurt de fatigue ! » son rire s'élevant alors qu'elle choisissait son crayon. presque gris, pour un effet plus réaliste. les bases ne doivent pas être oubliées, surtout pas aujourd'hui. le résultat devait être parfait.

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MACFLY