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be my superwoman + victie.

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Billie Carpentier
Billie Carpentier
shalimar de guerlain

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MessageSujet: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty15/9/2015, 20:22


Be my superwoman
Tu sens le jus de fruit s’immiscer dans tes baskets dont la semelle apparemment trop fine te trahie encore une fois. Au prix où tu les as payées, tu leur en veux, oui, et tu jures que tu les jetteras à la poubelle une fois de retour chez toi. Tu fais une franche grimace au contact du liquide glacé ; tu as toujours été frileuse. L’air dépité, tu observes le trottoir, recouvert dans toute sa largeur de produits alimentaires et autres denrées désormais irrécupérables – du moins, pour la plupart. C’est à ce moment précis que tu remercies Dieu pour ne pas avoir eu d’œufs sur ta liste de course. Mais c’est à ce même instant que tu le maudis d’être à pieds et de n’avoir aucun sac de secours. Visiblement, supplier du regard les quelques passants ne t’a pas été d’une grande aide. Ah, l’altruisme bien connu des parisiens… Tu prends quelques secondes pour inspirer, expirer, puis réfléchir calmement à la situation. Ne sait-on jamais, une solution miracle pourrait éventuellement s’offrir à toi. Malheureusement, le point de départ n’est franchement pas encouragent : à vue d’œil, il te reste encore un bon kilomètre et demi pour être arrivée à destination, ce qui pourrait être faisable si tu n’avais pas eu à porter à bras toutes tes courses à cause de ce fichu sac troué. Que te restait-il ? Une bonne âme qui aurait l’amabilité de venir te chercher. Et cette bonne âme, tu savais qui c’était. D’un geste vif, tu sors ton téléphone portable de ta poche, cherches le numéro de ta sœur dans tes contacts et l’appelle aussitôt. Le temps qu’elle décroche, tu te demandes ce que tu vas bien pouvoir faire si elle n’est pas dispo, mais tu chasses très rapidement cette mauvaise pensée de ton esprit. Elle sera disponible. Elle peut bien l’être pour sa petite sœur. Lorsqu’elle décroche enfin, tu n’y vas pas par quatre chemins. « Ouais Vic ? C’est moi. (…) Bah moi, Billie ! Pourquoi, t’attendais l’appel de quelqu’un d’autre ? Non ! Ne me réponds pas, j’ai pas le temps. Ecoute, j’ai un gros problème. » Tu marques une courte pause avant de reprendre. « J’ai été faire les emplettes de madame Pichelle, mais mon sac de courses a cédé sous le poids… Résultat, tout est par terre… » Tu te racles la gorge puis prend ta voix la plus angélique pour poser la question finale. « Tu pourrais passer me chercher s’il te plaît ? » Elle n’a pas l’air emballée, mais elle n’a pas l’air non plus décidée à t’abandonner là sur la route, toute seule face à ton pauvre sort. Tu savais que tu pourrais compter sur elle. Après tout, c’est un peu ta seconde maman… Tu grimaces à l’idée que ce n’est que trop vrai puisque tu n’as aucun souvenir de ta véritable maman. Mais tu préfères ne pas y penser pour le moment. Aussi loin que tu t’en souviennes, Victoire a toujours été ta sauveuse. C’est à ça que ça sert une grande sœur, pas vrai ? Pas uniquement… mais en grande partie, il faut bien l’avouer. En attendant que cette fameuse sauveuse qu’est ta sœur arrive enfin, tu tentes de rassembler au maximum tes affaires qui jonchent encore le sol, les triant par la même occasion en deux piles distinctes : ce qui est récupérable et ce qui ne l’est pas. C’est au bout d’un bon quart d’heure (de ce que tu en as calculé de tête) que tu entends une voiture se garer non loin de là, et Dieu sait que c’est déjà un miracle qu’il y ait eu une place de libre à quelques mètres d’ici. Tu n’attends même pas qu’elle soit à tes côtés pour lui hurler ta gratitude. « Je savais que t’étais la meilleure sœur du monde ! Tu es ma sauveuse, mon héroïne, ma Superwoman ! » D’ordinaire, tu es plutôt dans la mesure mais cette fois, c’est vrai, tu as un peu envie d’en faire des tonnes, histoire qu’elle ne regrette pas d’avoir ramené ses fesses pour venir t’aider.
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Victoire Carpentier
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MessageSujet: Re: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty4/10/2015, 11:03



be my superwoman

billie carpentier FT. victoire carpentier
Pyjama, canapé, télévision et magazines féminins résumaient assez bien la situation dans laquelle je me trouvais. On était en plein après-midi mais je n'avais eu aucune envie de me préparer aujourd'hui sachant que je ne bougerais pas de l'appartement. Axel était parti au lycée assez tôt ce matin et il ne rentrerait certainement pas avant dix huit heures. Cela ne lui changerait donc pas grand chose de me voir habillée ou non. J'étais du genre à aimer ne rien faire du tout quand je ne travaillais pas. D'ailleurs, l'allure que j'avais actuellement ne ressemblait pas tellement à la classe que je devais avoir en toutes circonstances lorsque je bossais. Franchement, vous me verriez arriver avec cette dégaine dans un tribunal ? Ma crédibilité descendrait en flèche. Quoiqu'il en soit, alors que j'étais plongée dans un article super intéressant sur les femmes qui tombent enceintes de plus en plus âgées de nos jours, mon téléphone portable sonna. Je me demandais instantanément qui cela pouvait bien être. On m'appelait rarement sur ce téléphone, c'était davantage le cas sur le fixe. D'une oreille distraite, je décrochais et entendre un 'c'est moi' ne m'aidait pas grandement à retrouver l'identité de mon interlocuteur. C'était ma petite soeur qui se demandait si j'attendais peut-être un autre appel. Ce n'était pas vraiment ça, c'était plutôt que je n'attendais pas d'appel justement. « Euh... » J'allais lui expliquer la situation mais elle ne m'en laissa pas le temps, préférant me couper et dire ce qu'elle avait à me dire vraisemblablement. Je comprenais bien vite qu'elle avait besoin de moi pour quelque chose puisqu'elle me révélait avoir un problème, et l'idée de devoir m'habiller et bouger ne m'enchantait guère. « Et tu ne penses jamais à prendre deux sacs quand tu as une longue liste de courses ? » m'enquis-je plutôt pour la forme, sachant que ça ne changerait rien au fait que j'allais devoir me secouer rapidement. Question de bon sens quand même, c'était évident dans ma tête, mais Billie n'avait pas dû y réfléchir très longtemps. Je soupirais quand elle me demanda, bien clairement, si je pouvais passer la chercher. Je m'attendais à cette requête évidemment, et même si j'avais une flemme monumentale, c'était ma petite soeur et je ne pouvais pas la laisser comme ça, sur le bord de la route. « Bouge pas, j'arrive » avais-je simplement dit avant de raccrocher. Je la voyais mal aller se promener ailleurs de toute façon, vu qu'elle était coincée avec ses courses. [...] J'avais fait au plus vite pour enfiler des fringues convenables et rejoindre l'endroit où son sac avec lâché. Je me voyais mal la laisser poireauter trois plombes dans la rue, avec du monde qui passe de tous les côtés. Ça ne devait pas être la joie pour elle. C'est un bon quart d'heure plus tard que je débarquais enfin et prenais la place juste devant le trottoir où se trouvait ma soeur. On pouvait dire que Dieu existait un peu quand même parce que je n'aurais pas tellement apprécié de traverser toute la rue un nombre incalculable de fois pour ramasser les courses de la patronne de Billie. Je n'étais même pas descendue de ma voiture que la brunette m'aspergeait déjà de compliments à ne plus savoir quoi en faire. Je hochais la tête avec un sourire amusé sur le visage. « N'en fais pas trop Billie, ça va finir par sonner faux » plaisantais-je, en venant l'aider. « Je ramasse quelle pile ? » la questionnais-je. Parce que oui, ma soeur avait fait deux piles sur le trottoir, c'était assez drôle d'ailleurs. « Et madame Pichelle ne va manquer de rien ? Je pense que t'as perdu pas mal pour le coup... » avouais-je en grimaçant légèrement.
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MessageSujet: Re: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty21/10/2015, 19:14

Be my superwoman
Pour certains, il y a des jours avec et des jours sans. Pour toi, les jours sans étaient bien plus souvent au rendez-vous. Le pire, c’est que tu ne pouvais même pas blâmer ta maladresse. Aussi loin que tu t’en souviennes, tu avais toujours été précautionneuse, attentive et relativement adroite. De ce fait, tu savais pertinemment que c’était uniquement de la faute à pas de chance. Tu as sûrement la tête de l’emploi. Quand même, c’est de la discrimination pure et dure parce que toi, ta tête, tu ne l’as pas choisie sur catalogue avant de naître. Et puis franchement, quelle était la probabilité pour que ton sac se troue en plein milieu de la rue ? Il avait pourtant l’air en forme (en admettant qu’un sac puisse être ou ne pas être en forme du moins). Toi, t’appelles ça une trahison pure et dure. Pas que ce fichu sac et toi soyez proches à ce point (à part les courses, vous ne partagez pas grand-chose ensemble), mais tout de même. Une trahison reste une trahison. Alors lorsque tu appelles finalement ta sœur au secours et que tout ce que cette dernière trouve à faire c’est te poser une question débile du genre  « Et tu ne penses jamais à prendre deux sacs quand tu as une longue liste de courses ? », tu crois rêver. La réponse semble pourtant évidente : non. Non, tu n’as pas pensé à prends un second sac sinon il est clair que tu ne serais actuellement pas dans une telle panade. C’est d’ailleurs à l’aide de cet argument en béton que tu lui réponds, sans pour autant te rendre ridicule en précisant que tu lui faisais confiance à ce sac. Mais un sac étant ce qu’il est, il aurait bien fallu qu’il craque un jour ou l’autre. Fort heureusement, Victoire accepte de venir te porter secours même si (et ça tu l’as deviné à sa voix) ce programme ne l’enchantait guère.
Voir ta sœur arriver, c’était un peu comme voir arriver le livreur de pizza quand ton estomac réclame depuis déjà plusieurs heures, comme voir arriver ton plat au restaurant. Bref, c’était la lumière au bout du tunnel. Alors évidemment, tu ne te prives pas de lui faire savoir à quel point sa présence t’enchante, mais contre toute attente, Victoire ne semble pas touchée pour un sou. « N’en fais pas trop Billie, ça va finir par sonner faux » Comment ça, « sonner faux » ? C’est vrai que tu n’as jamais été douée pour jouer de la flûte quand tu étais au collège, mais ce n’est pas pour autant que tout ce que tu racontes c’est du pipeau. C’est un tout petit peu exagéré, tout au plus. Enfin, ça t’apprendra à être gentille, tiens. Gentille par intérêt, mais gentille quand même. Après tout, puisqu’elle était déjà sur place, tu aurais bien pu garder toutes ces éloges pour toi, ça n’aurait plus changé grand-chose. Il paraît qu’on est ingrats dans la famille. « Il paraît », parce que toi, si on te demande, t’es bien incapable de t’en souvenir. Mais voilà désormais une preuve de l’ingratitude de ta sœur qui, tu te le jures, resteras gravée dans ta tête jusqu’à ce que tu puisses le ressortir un jour. Il faut être maligne dans la vie. Toujours est-il que, ingrate ou pas, Victoire était bien là et disposée à t’aider tout de même, et c’était dans le pire ce qu’il y avait de meilleur. « Je ramasse quelle pile ? » L’air contrit, tu jettes un dernier regardes sur ces fameuses piles et hausses négligemment les épaules. « De toute façon, on va devoir tout ramasser alors tout dépend de la destination de voyage que tu préfères… ça, c’est destination poubelle, et ça, c’est destination ta voiture. » Une légère moue déforme tes lèvres tandis que tu attends quelques secondes, immobile. Oui, c’est vrai, t’as un peu la flemme, t’aimerais bien tout laisser là… ou alors laisser faire Victoire. Mais alors c’est la tienne d’ingratitude que tu aurais à souligner si tu décidais de regarder ta grande sœur ramasser tes bêtises (quoi qu’il ne s’agissait en fait que d’un malheureux coup du sort et non d’une quelconque maladresse de ta part alors elle ne pouvait pas franchement te le reprocher). « Bon j’ai compris… je me charge de la destination poubelle ! » Quelle bonne âme tu es ! Ça te donne du courage de te lancer quelques fleurs. Pourtant, c’est avec toute la nonchalance du monde que tu emmènes la première tournée de produits perdus à la poubelle la plus proche – et, pour être honnête, elle n’est pas si loin puisque tu peux entendre ta sœur te parler d’où tu es. « Et madame Pichelle ne va manquer de rien ? Je pense que t’as perdu pas mal pour le coup… » C’est ce que tu crois aussi. Il n’y a qu’à voir les dégâts pour constater qu’il ne reste plus grand-chose de potable (du moins concernant les produits alimentaires), et tu ne peux décemment pas lui ramener des fruits et légumes qui ont touché les trottoirs sales et pollués de Paris même s’ils ont encore une tête présentable. Tu risques de ne pas avoir bonne conscience. Du coup, tu te résignes à en jeter pas mal. « A mon avis je vais devoir repasser par ici dans l’après-midi pour refaire les emplettes de ce que j’ai perdu. » Cette idée ne t’enchante pas vraiment d’ailleurs, mais c’est ton travail, et tu as pour habitude de la faire sans broncher. « Et toi, tu as quoi de prévu pour aujourd’hui ? J’espère que je n’ai pas bousculé tes plans. » Si tel était le cas, tu t’en voudrais quand même un peu, d’autant que ce petit couac ne t’as pas franchement fait plaisir non plus. Or, deux Carpentier grognons pour le prix d’un, ce n’est pas le gros lot de l’année. C’est d’un pas un peu plus décidé que tu rejoins Victoire à ta place initiale, là où les deux piles n’ont malheureusement pas encore disparu dans leur intégralité. Tu laisses échapper un lourd soupir qui en dit long sur tes pensées, avant de finalement reprendre la parole. « Je te revaudrais ça, je te promet qu’un jour j’annulerai tout mon programme de la journée pour t’apporter mon aide, et je le ferai avec le sourire en plus. »
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Victoire Carpentier
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MessageSujet: Re: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty19/1/2016, 10:06



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billie carpentier FT. victoire carpentier
Pourquoi est-ce que le ciel m'en voulait autant ? C'était clairement la question que je me posais actuellement. Tout avait pourtant bien commencé. Je flemmardais tranquillement en pyjama alors qu'on était déjà en fin de matinée et les choses resteraient sûrement comme ça jusqu'à ce que le soir pointe le bout de son nez. C'était du moins ce que j'avais prévu dans ma tête. Puisque la réalité fut toute autre. Déjà, j'avais reçu un appel sur mon téléphone portable qui ne sonnait généralement jamais. Quand j'étais au boulot, il était éteint et je n'y prêtais aucune attention. Alors que quand j'étais chez moi, le téléphone fixe faisait tout à fait l'affaire. Il était donc inutile de s'embarrasser avec deux combinés différents. Et il était tout aussi facile de se déplacer directement chez moi si quelque chose urgeait trop. La voix que j'entendis au bout du fil, je mis à peine quelques secondes à la reconnaître. C'était tout simplement celle de ma petite soeur Billie, qui m'avait l'air assez affolée et nerveuse surtout. Je comprenais bien vite pourquoi elle était dans cet état. Je n'aurais pas non plus apprécié que mon sac de courses me claque entre les doigts alors que j'étais coincée avec un tas d'achats. Il ne lui restait pour seule option que de tout ramasser. Sauf qu'elle ne pouvait pas tout ramener dans ses bras alors qu'elle prenait le bus. C'était à ce moment-là que j'entrais en action évidemment. J'avais d'abord tenté de lui expliquer que prendre plusieurs sacs était parfois une bonne idée, ça permettait de prévenir ce genre de désagréments. Mais comme je m'en doutais pertinemment, Billie ne faisait absolument pas attention à ce que je disais et puis ça ne lui semblait pas évident au premier abord. Tant pis, j'étais donc condamnée à l'aider pour tout ramasser. On peut dire que ma soeur avait fait son maximum pour me motiver. Dès mon arrivée, j'avais eu droit à une avalanche de compliments, comme je n'en avais jamais eu. Ça avait peut-être du bon de l'aider finalement. Même s'il était évident qu'elle en rajoutait, histoire que je renouvelle l'expérience si jamais elle se retrouvait à nouveau dans la mouise un de ces jours. La première chose qui m'avait sauté aux yeux, c'était que deux piles bien distinctes se trouvaient non loin de la brunette. Elles avaient donc chacune un usage différent si je comprenais bien. Pour éviter de ramener les mauvaises choses, je demandais rapidement à ma soeur laquelle était bonne à emporter. « Tu n'as pas complètement tort. Mais tu sais, j'ai des sacs dans mon coffre. Donc on peut aussi tout mettre dedans et tout aller jeter en même temps » commençais-je. Cela nous éviterait au moins de faire dix tours d'affilée, le temps de pouvoir se débarrasser de tout. « Et quand ce sera fait, on remplit à nouveau ces sacs avec ce que tu gardes et donc ce qu'on ramène » lui proposais-je, attendant de savoir ce qu'elle penserait de ma proposition. Elle était quand même prête à se sacrifier pour tous ces voyages vers la poubelle, c'était adorable de sa part. Mais je me connaissais et je n'aurais pas été capable de la laisser faire seule. C'était ma petite soeur et je pouvais bien lui filer un coup de main. On est comme ça chez les Carpentier, on s'entraide et tout le monde devrait faire la même chose. J'étais clairement en train de penser que nous étions un modèle à suivre. Par la suite, ce qui me tracassa fut de me dire que la patronne de Billie allait manquer de beaucoup de choses étant donné la quantité de nourriture que nous avions été forcée de mettre à la poubelle. Ça me brisait presque le coeur de voir autant de gâchis alors que bien des personnes vivaient sans manger à leur faim chaque jour. La cruauté de ce monde ne cesserait jamais de m'impressionner. Pour l'heure, il fallait trouver une solution pour sauver le coup et permettre à Madame Pichelle de manger cette semaine. « Tu comptes lui expliquer ce qui t'es arrivé ? » demandais-je alors. Billie allait devoir lui expliquer pourquoi elle revenait avec si peu d'emplettes, enfin je l'imaginais. A moins qu'elle ne pose aucune question mais elle devrait bien lui redonner de l'argent pour tout racheter. C'était la mauvaise partie de l'histoire, en plus du gâchis. « J'avais prévu de rester en pyjama toute la journée à flemmarder. Comme tu peux le voir, ce n'est pas un programme très palpitant donc finalement, ça ne m'a pas fait de mal de voir un peu l'extérieur » dis-je dans un sourire. « Du coup, maintenant que je suis prête, je peux aussi passer te chercher cet après-midi et te ramener faire tes courses » lui proposais-je gentiment. C'était arrangeant pour tout le monde après tout. J'étais habillée maintenant, ça ne me faisait plus rien de sortir de chez moi et puis ce serait bien plus pratique pour Billie de tout ramener en voiture. Elle galèrerait moins que dans le bus avec son gros sac, si tant est qu'elle en ait encore un sous le coude. Et puis, ça pouvait être marrant de faire les courses toutes les deux. Et la voilà qui reprenait ses grands discours, à savoir qu'elle me revaudrait ce geste que j'avais fait pour elle. « Ça va Billie, on verra ça le moment venu. Et puis, c'est normal » terminais-je. Si on ne pouvait pas compter sur sa soeur, je me demandais bien qui serait là pour nous.
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Billie Carpentier
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MessageSujet: Re: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty28/2/2016, 14:58

Be my superwoman
C'est dans des moments de solitude extrême comme celui que tu es en train de vivre à l'instant que tu remercies tes parents pour vous avoir élevées toi et ta soeur dans l'esprit de solidarité. Par chance, Victoire n'étais pas du genre à laisser quiconque dans la panade. Et en plus de ne pas l'avoir fait pour toi, elle avait fait son possible pour arriver au plus vite au point de rencontre que tu lui avais donné (point de rencontre que tu n'avais pas vraiment choisi ceci étant dit). Là où tu avais tout de même eu un brin de chance, c'était que Victoire ne travaillais pas aujourd'hui, et qu'elle n'avait pas bronché pour venir t'aider immédiatement. Tu n'as jamais eu une notion du temps très aigue, mais il semblerait que tu ne l'aies pas attendue plus de quinze minutes, ce qui était franchement exceptionnel en vu des circonstances. Aussi, tu ne manquai pas de la couvrir d'éloges et autres remerciements, histoire qu'elle ne regrette pas son geste. Afin qu'elle n'ait pas à t'aider davantage (ou presque pas), tu avais d'ailleurs pris soin de créer deux piles distinctes, séparant les produits récupérables de ceux qui ne l'étaient plus. A peine ta soeur fut-elle arrivée que tu entrepris déjà de te coller aux allers-retours jusqu'à la poubelle. Après tout, elle allait déjà te sauver de ta misère en vous déposant, toi et ton petit bazar, c'était amplement suffisant. Il était hors de question que tu l'engages pour réparer les bêtises de ton insouciance (parce que oui, pour ne pas penser à prendre un sac de secours, il fallait être sacrément insouciante). « Mais tu sais, j'ai des sacs dans mon coffre. Donc on peut aussi tout mettre dedans et tout aller jeter en même temps. Et quand ce sera fait, on remplit à nouveau ces sacs avec ce que tu gardes et donc ce qu'on ramène. » Tu plisses les yeux en même temps que tu secoues frénétiquement la tête, comme si tu étais tout bonnement épatée par son idée de génie. Encore une fois, elle te sauve les fesses. Elle au moins, elle avait toujours des sacs dans son coffre. « Bénis soient les dieux pour que j'ai eu la chance d'avoir une soeur comme toi. » A cet instant précis, tu te promets de ne plus jamais manquer de sacs. « J'ai du faire des choses vachement bien dans une vie antérieure pour te mériter, tu crois pas ? » Tu ne lui laisses toutefois pas le temps de répondre. « Non ! Ne réponds pas. Ce serait la porte ouverte à des éloges interminables. Non pas que tu ne les mérite pas, mais l'heure tourne, et il vaudrait mieux pour moi que je sois à l'heure chez mes prochaines clientes si je ne veux pas me faire taper sur les doigts. » Tu grimaces d'ailleurs à cette pensée. Toutes ces bêtises allaient te mettre en retard à coup sûr, et comme si cela ne suffisait pas, tu allais devoir prendre sur tes heures libres de l'après-midi pour revenir faire les courses de madame Pichelle. « Tu comptes lui expliquer ce qui t'es arrivé ? » Tu hausses machinalement les épaules. Le lui cacher, pour quoi faire ? Cela ne changerait rien à la situation, et toi, tu as toujours été de nature honnête. « Je n'ai aucune raison valable pour ne pas lui dire, après tout, c'est ma faute, pas la sienne. Je vais la rassurer en lui disant que je suis bonne pour un second tour de courses cet après-midi, courses qui seront bien évidemment à mes frais. » Et oui, par-dessus le marché, tu dois payer les coups du sort. T'as pas vraiment le choix à vrai dire. Fort heureusement, madame Pichelle est une vieille dame dont la gentillesse te surprendra toujours. D'ailleurs, elle te fait souvent penser à ta grand-mère. Aussi, tu sais pertinemment que tu ne te prendra pas de coup de pied aux fesses pour cet incident, ni pour aucun autre. En revanche, tu ne sais que trop bien à quel point ta prochaine cliente est impitoyable. Elle n'a jamais eu un caractère facile, mais depuis qu'elle s'est faite opérer du genoux, elle est particulièrement irritable, et c'est précisément la raison pour laquelle il vaut mieux que tu ne te pointes pas trop en retard, au risque de te faire remonter les bretelles comme une enfant. Tu ne te plains pas toutefois, tu as toujours préféré être dynamique que de végéter de quelque manière que ce soit alors ces personnes sont en quelque sorte le piment dans ta vie. Victoire en revanche avait vraisemblablement prévu de passer une petite journée tranquille, et c'était fort compréhensible en vue du travail qu'elle fournissait chaque jour. Toi, tu n'aurais jamais eu le courage d'être avocate, c'est certain. « J'avais prévu de rester en pyjama toute la journée à flemmarder. » Il ne te faut rien de plus pour culpabiliser. Pourtant, contre toute attente, ta soeur ne semble pas t'en vouloir pour un sou. « Comme tu peux le voir, ce n'est pas un programme très palpitant donc finalement, ça ne m'a pas fait de mal de voir un peu l'extérieur » « Et en plus tu cherches à me rassurer ? Mais dis-moi, t'as suivi une formation pour être la meilleure soeur du monde ou c'est inné ? Pitié, ne me dis pas que tu es née avec cette faculté parce que je risquerais de complexer gravement. » tu lâches en riant. La vérité c'est que Victoire a toujours été ton modèle, aussi loin que tu t'en souvienne, et ça n'a jamais changé. Tu te souviens encore de cette fois, en cinquième, où on t'a demandé ce que tu voudrais faire plus tard. Tu avais simplement répondu “Je veux être comme ma soeur”. Un sourire étire tes lèvres à ce souvenir. « Du coup, maintenant que je suis prête, je peux aussi passer te chercher cet après-midi et te ramener faire tes courses » « C'est adorable mais je crois que je t'ai déjà fait perdre assez de temps comme ça. Tu ferais mieux de prendre du temps pour toi. » tu la rassure non sans la remercier par la suite. « Par contre, quitte à abuser de ta gentillesse encore un peu, j'aurais bien besoin que tu me déposes chez madame Pichelle, et d'un ou deux sacs de secours... » Tu as encore de bonnes heures devant toi et tu vas inévitablement devoir faire une ou deux autres courses alors il serait préférable pour toi que tu aies de quoi porter le tout. Une nouvelle raison pour toi de te confondre en excuses. Dans la lancée, tu ne manques pas de lui promettre que tu seras là le jour où elle aura besoin de ton aide, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. « Ça va Billie, on verra ça le moment venu. Et puis, c'est normal » Il n'y a pas à dire, ta soeur est bel et bien une sainte. « Bon, t'es prête à ramener tout ça ? Allez Musclor, montre-moi tes muscles ! » tu hurles sûrement un peu trop fort en vue des quelques regards interrogateurs qui se retournent sur toi. Pour ta défense, tu es particulièrement heureuse et non moins soulagée d'être sortie d'affaire. C'est en quelque sorte l’ascenseur émotionnel : après la poisse, le bonheur.
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MessageSujet: Re: be my superwoman + victie. be my superwoman + victie. Empty18/5/2017, 10:54



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billie carpentier FT. victoire carpentier
victoire avait toujours eu le coeur sur la main. aider les autres faisait partie d'elle, peut-être au même titre que sa petite soeur d'ailleurs, qui en avait fait son métier. s'il lui arrivait parfois de ressentir une quelconque flemme avant de s'y coller, sa récompense n'en était que plus belle quand elle s'apercevait qu'elle avait encore embellit le quotidien de quelqu'un. il n'y avait rien de plus gratifiant. alors quand billie l'appelait à l'aide, elle accourait au pas de courses. et on aurait pu croire que le ciel avait décidé de la remercier de sa bonne action. ou plutôt que bibi l'avait jugé utile. elle ne tarissait plus d'éloges à son égard. tant que ça en serait presque devenu suspect. bénis soient les dieux pour que j'ai eu la chance d'avoir une soeur comme toi. j'ai du faire des choses vachement bien dans une vie antérieure pour te mériter, tu crois pas ? sa petite soeur n'avait jamais été du genre à exagérer, et pourtant. elle rit un peu victoire, elle s'apprête même à répondre quand la plus jeune des carpentier la coupe. jugeant à juste titre que le temps ne jouait pas en sa faveur. non ! ne réponds pas. ce serait la porte ouverte à des éloges interminables. non pas que tu ne les mérite pas, mais l'heure tourne, et il vaudrait mieux pour moi que je sois à l'heure chez mes prochaines clientes si je ne veux pas me faire taper sur les doigts. elle n'avait pas tort. même si cet incident aurait pu arriver à tout le monde, personne n'est à l'abri. et si ses clientes n'étaient pas capables de le comprendre, victoire se promettait de leur en faire le sermon un jour. billie, tu es presque désagréable mais j'vais quand même t'aider à t'en sortir. l'avocate n'en pense pas un mot évidemment. mais elle constate simplement que sa jeune soeur se donne le droit de discourir des heures et que de son côté, elle est presque interdite d'en placer une. peu importe, les allers-retours se succédaient jusqu'à en avoir finalement terminé. la situation était sauvée. il ne restait plus qu'à en aviser cette dame qui se retrouvait finalement sans courses. je n'ai aucune raison valable pour ne pas lui dire, après tout, c'est ma faute, pas la sienne. je vais la rassurer en lui disant que je suis bonne pour un second tour de courses cet après-midi, courses qui seront bien évidemment à mes frais. pauvre billie, la journée allait sûrement être très longue pour elle. ce pourquoi il n'était pas question de la faire culpabiliser davantage, c'en était assez. et en plus tu cherches à me rassurer ? mais dis-moi, t'as suivi une formation pour être la meilleure soeur du monde ou c'est inné ? pitié, ne me dis pas que tu es née avec cette faculté parce que je risquerais de complexer gravement. et quand sa soeur ne pu s'empêcher de repartir dans des compliments interminables, victoire éclata de rire. non elle n'avait suivi aucune formation, elle était même certaine qu'il n'en existait aucune. seulement, elle trouvait ça normale. elle était même chaque jour déçue de voir combien les êtres humains manquaient cruellement de solidarité. c'est tout un art tu sais, l'art des carpentier. t'es comme moi dans le fond. ce n'était pas pour rien qu'elle exerçait ce métier. une personne égoïste ne l'aurait jamais supporté. alors maintenant qu'elle est lancée, victoire propose à billie de lui servir de chauffeur pour le reste de la journée. finalement, elle a bien envie de rester en sa compagnie. c'est adorable mais je crois que je t'ai déjà fait perdre assez de temps comme ça. tu ferais mieux de prendre du temps pour toi. elle y comptait sur cette réponse. du grand bibi. elle qui refuse systématiquement d'être un poids pour qui que ce soit. elle n'insiste pas sachant pertinemment qu'elle n'obtiendrait pas gain de cause. par contre, quitte à abuser de ta gentillesse encore un peu, j'aurais bien besoin que tu me déposes chez madame pichelle, et d'un ou deux sacs de secours... elle peut bien faire ça, c'est dans ses cordes. et puis ça lui donne l'impression de faire encore un peu quelque chose pour sa soeur. allez, on est parties. encore des aventures que les deux carpentier n'étaient pas prêtes d'oublier.


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