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| you're worse than nicotine | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:18 | |
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azaël paradis featuring misha collins
NOM : paradis et non ce n'est pas une blague, juste une mauvaise coïncidence PRÉNOM : azaël comme l'ange, effectivement. parents au mauvais sens de l'humour. mais que voulez-vous ? ça arrive, non ? SURNOM : az, zee, ce sont les deux plus communs, les plus adorables, aussi ÂGE : trente-deux ans. pas trop vieux, pas trop jeune DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 3 octobre à montréal, québec il y a de cela trente-deux ans. ORIGINES : purement québécoises et il en est fier. et oui il a un accent québécois malgré le fait qu'il vive à paris depuis maintenant douze années ORIENTATION SEXUELLE : c'est quoi une orientation sexuelle ? STATUT CIVIL : célibataire depuis toujours et il le vit bien ÉTUDES/MÉTIER : enseignant en littérature au lycée depuis maintenant six ans. avant, il bossait comme commis dans une épicerie et étudiait en littérature, évidemment PASSION(S) : les arts sous toutes ses formes. les gens. les petites choses de la vie. les librairies. les concerts. un peu tout GROUPE : eden de cacharel sans hésitation POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé de toutes pièces, inspirées de gens réels et fictifs
CARACTÈRE : • amical s'il y a quelque chose que j'aime plus que je n'aime la littérature ou les promenades le soir sur le bord de la mer, c'est l'amitié ou plutôt les amitiés. j'aime les gens, leur façon de sourire, de rire à des blagues absolument pas drôles, leur façon de s'emporter quand quelque chose les passionne, leur façon de froncer les sourcils ou de plisser le nez, voire de détourner les yeux quand un truc leur déplait. j'aime les humains dans leur ensemble et ce que j'aime le plus, ce sont les relations humaines, ces gens que nous appelons "amis", ces gens qui nous rendent heureux par une simple main sur l'épaule, ces gens fidèles et loyaux... ouais, les amis, c'est bien ce qu'il y a de plus important, plus même que les "amours" • calme je suis quelqu'un de très calme, extrêmement zen. je ne m'énerve jamais pour la simple et unique raison que je déteste ça. enfin, non, ce n'est même pas de la haine. ça ne m'arrive tout simplement pas. je n'ai pas d'attentes de la part des gens, je ne leur en veux pas pour leurs mensonges ou leurs futilités. la vie est trop courte pour que je la passe à mépriser mes proches. puis bon, à quoi ça sert, que ne pas être zen ? • attachant on m'a souvent répété quand j'étais enfant que j'étais bizarre mais attachant. préférant les livres et les bandes dessinées aux ballons et la compagnie des adultes lorsque j'étais enfant et celle des enfants lorsque je devins adulte, les gens ont souvent eu du mal à me cerner. à comprendre qui j'étais et comment je fonctionnais. mais malgré tout ça, on m'a souvent qualifié d'attachant. je n'ai jamais vraiment su pourquoi; mais en même temps, pour moi, tous les êtres vivants le sont, attachants. • épanoui je suis quelqu'un de très impliqué dans tout ce que je fais et qui ne fais que les choses par passion et par amour. par conséquent, je me considère comme étant un être épanoui. je me sens bien dans ma peau, dans ma vie, dans mes relations, dans mon futur et dans mon passé. je n'ai pas toujours été cette personne (nous avons tous nos passés sombres), mais je considère à ce jour que j'ai passé la phase du "je me cherche qui je suis" et je le vis bien. • passionné un rien me passionne. je cherche des histoires là où il n'y en a pas, des explications farfelues par pur ennui et par fascination. manque de tact, j'ai tendance à poser des questions déplacés sans même m'en rendre compte pour la simple et unique raison que j'ai envie de savoir, de comprendre, de connaître. la vie me passionne, les humains me passionnent, les animaux, les plantes : tout. TICS ET TOCS : • toujours avoir un livre sur soi, peu importe lequel je ne sors jamais sans un roman ou un essai en ma possession. je me sens affreusement vide si je n'ai pas une lecture pour accompagner mes trajets ou mes moments d'attente. et si je l'oublie, je me déconcentre facilement, j'y repense constamment et il est impossible de me parler. • si j'ai un crayon sous la main, je risque d'écrire avec dès que j'ai un moment de libre, j'écris. des pensées, des observations, des mots, des citations. tout et n'importe quoi. même quand je suis en compagnie de quelqu'un, je ne peux m'empêcher d'écrire ou de dessiner si j'ai une feuille et un stylo. c'est limite malsain. • j'ai du mal à dire non si on insiste à partir du moment lorsqu'une personne propose une activité qui ne me tente pas plus que ça et qu'elle insiste, je craque. je déteste dire non à quelqu'un (après il y a des limites à ma gentillesse), du coup... ouais. je me retrouve tout le temps dans des situations biscornues à cause de cette foutue manie d'accepter toutes conneries.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? l'opéra de garnier pour sa beauté, son histoire, ce qu'il inspire, son architecture, son audace, pour absolument tout QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? l'ambiance, les gens, le fait que la vie soit une histoire à elle toute seule ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? le fait que parfois je ne puisse me retrouver en seul à seul avec moi-même, car j'ai constamment l'impression qu'il y a tout le temps trop de mouvement, trop de gens, trop de tout POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : passionnante, imposante, envoutante |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:18 | |
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être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
« Décrire Az ? Oulà. Je crois que je risquerais de vous dire des choses pour lesquelles il me tuerait. Je veux dire, je suis tout de même sa jumelle. J'sais des choses sur lui que personne ne devrait savoir. Genre la première fois que je l'ai surpris en train de se masturber ou la fois lorsqu'il s'est retrouvé à embrasser notre chien parce qu'il était trop défoncé... Haniel explose de rire et secoue sa tête, un petit sourire aux lèvres face à ces souvenirs heureux. Il n'a jamais vraiment été comme les autres, Az. Il a cette vision du monde que... J'aimerais tellement comprendre, apprendre. Je veux dire, nous avons les mêmes gênes – à deux chromosomes près, haha –, la même façon de penser, on complète nos phrases autant que l'on se complète. Mais sa façon d'interpréter le monde... Alors que je passais mon adolescence à sourire après hommes et les femmes, à sortir à droite et à gauche parce que tout le monde voulait me payer une bière, il restait enfermé dans notre chambre et il se droguait. Enfin, vous allez me dire, la plupart des adolescents font ça... Nouveau rire. Mais lui, c'était différent. Il n'était pas défoncé à l'acide ou à la molly ou au weed. Loin de là. Il se droguait à la lecture. Il passait des heures à lire et relire des romans, des nouvelles, des essais. Puis il rentrait dans une sorte de... C'est pas une transe, non. Je ne sais pas comment qualifier ça. Mais il voyait des détails que je ne voyais pas, il me parlait de choses que je ne comprenais pas tout à fait. Au début, j'croyais qu'il déconnait, qu'il était vraiment pété vous voyez. Puis un jour j'ai été un peu trop loin, j'ai foutu une caméra derrière mon lit pour le filmer et j'ai vu... Et bien. Je l'ai vu lire. Tout simplement. La lecture le changeait. J'y ai pas cru. J'étais persuadée qu'il y avait quelque chose d'autre. Genre vraiment persuadée, limite j'enquêtais sur mon propre frère quoi. Encore des rires. Mais c'était juste ça. Il était juste... Az. Az qui pouvait te regarder dans les yeux et sourire tout simplement et direct tu tombais sous son charme. Az qui te touchait l'épaule et tu avais la chaleur de sa paume contre ta peau le reste de la journée. Az qui parle peu mais, quand il le fait, en dit énormément. Az qui déteste les détours. Az qui perçoit cette humanité qu'il y a au fond de toi sans même que tu ne comprennes comment il peut voir la beauté en toi alors que lui-même ne voit pas la sienne. Az. C'est le garçon qui charmait toutes mes amies d'filles. Le garçon qui rendait dingue tous les gens que je lui présentais. Et jamais il ne s'en est rendu compte. Il était là, il respirait et il dégageait cet aura... Je ne sais pas. J'ai passé toute ma vie à ses côtés et je ne pourrais dire ce qu'il possède que je ne possède pas. Sûrement cet amour inconditionnel qu'il a à offrir. Sûrement cet espoir qu'il fait naître dans les yeux des gens par son sourire... »
« Vous parler de mon grand-frère ? Posez-moi des questions, j'y répondrais. Sa boisson favorite ? Un thé vert aromatisé au citron sans sucre sans miel. Son plat préféré ? Riz sauté aux légumes. Son fruit préféré ? L'ananas. Le film qui le fait pleurer ? Forest Gump. Le livre qu'il connait par coeur ? Bonjour Tristesse de Françoise Sagan. Le livre qu'il a le plus aimé ? Bon ça, j'avoue que j'en sais rien. Il n'est pas du genre à "aimer" un livre plus qu'un autre. La personne qu'il admire le plus ? Je dirais notre mère. Elle a été un sacré modèle pour lui quand il était enfant. La personne qu'il chérissait le plus. Papa, c'est une autre histoire. Enfin, il est génial, papa, faut pas croire. Mais il n'est pas aussi proche d'Az que l'est maman. Disons qu'il a toujours préféré Haniel à Azaël. Je peux le comprendre, ils se ressemblent davantage, papa et Miel. Regard pensif. Hariel secoue ses boucles blondes et sourit. Bref, on parlait d'Az. Az... C'est mon grand frère. Il l'a toujours été, même lorsqu'il a décidé de se casser en France. Ok, j'avoue. Je ne l'ai pas très bien vécu au début. Même que je l'ai très mal vécu. Je l'ai haï. Complètement. Je n'avais jamais pensé que je pourrais le haïr, mais son départ... Comment il a osé ? Pourquoi il est parti ? N'étais-je pas assez bien pour lui ? Pourquoi il m'a fait ça ? Elle détourne le regard et retient ses larmes. Puis, elle inspire profondément. Je veux dire... Il a gardé contact avec tout le monde. Miel le visitait constamment, dès qu'elle pouvait. Et quand elle ne pouvait pas, c'était lui qui lui payait son billet. Caliss, il avait de l'argent pour lui payer un billet Montréal-Paris mais pas assez d'argent pour m'appeler, moi ! Sa petite soeur ! Celle qui était si perdue sans lui ! Si... Les larmes se mettent à couler d'elles-mêmes. Hariel renifle et ferme fort ses yeux comme pour effacer ce cauchemar de sa mémoire, puis elle les rouvre et regarde devant elle. Mais bon, je me dis que maintenant, il est revenu dans ma vie. Du moins, en partie. Il m'envoie des lettres, de temps en temps. Il dit qu'il est désolé, qu'il n'a pas su ce qui l'a pris. Ouais, ouais, Az, ouais. C'est ça. Tu ne sais pas, je te crois... Si un jour je me retrouve face à lui, je lui arrache sa tête. Dîtes ce que vous voulez de lui, racontez à quel point il est magnifique, charismatique, parfait : il a abandonné sa soeur. Sa petite soeur. Il m'a abandonné et tout ce qu'il pourra dire n'excusera jamais son abandon. »
« Mon fils ? Je crois qu'il a eu une enfance difficile. Je veux dire... Il a dû grandir trop tôt trop vite. J'étais pas la mère idéale, malheureusement. Avec la naissance d'Hariel, les choses se sont compliquées. Elle avait une santé extrêmement fragile qui demandait beaucoup de mon temps, parce que mon mari travaillait énormément pour payer les dettes et les médicaments pour la petite et l'école pour les plus vieux... Azaël et Haniel voyaient combien nous étions fatigués, mon chéri et moi, et ils nous laissaient généralement en paix. Ils avaient dix ans tous les deux, nous les avions eus relativement jeunes, à même pas vingt-et-un ans... Ce n'est pas un choix que je regrette – loin de là. J'étais prête à être mère et je le désirais plus que tout au monde. Zee et Miel ont toujours été des anges pour moi, un peu conformes à leurs prénoms. C'était l'idée de mon mari, de les appeler comme ça. Il a cet humour de merde, disons... Mme Paradis a un rire nerveux qui se transforme en sourire sincère. Si Miel a toujours demandé à ce qu'on l'appelle Ana lorsqu'elle se présentait, Zee vivait très bien son prénom. Il le chérissait tout autant qu'il chérissait sa famille et surtout sa petite soeur. À la naissance d'Hariel, il avait changé. Jusqu'à ses dix ans, c'était un petit garçon un peu asocial, qui restait toujours dans son coin et qui ne parlait qu'avec les plus vieux, soit nos amis et les éducatrices de son école. Dès qu'Hariel est née, il est devenu cet enfant... Normal. Au début, ça m'avait fait un peu peur, mais je crois qu'il faisait surtout semblant de l'être pour ne pas m'inquiéter. Il savait à quel point ça me tracassait de le voir sans amis, toujours à l'écart... Miel à côté était toujours bien entourée, elle attirait toujours l'attention sur elle et les gens ne la décollaient pas... Bref... Quand Hariel a commencé à avoir des problèmes de santé et que j'ai commencé à passer tout mon temps à l'hôpital, c'était à Zee et à Miel de prendre soin de la maison... Ils ont rapidement appris où ranger quoi, comment le faire, ils ont certes manqué de brûler notre petite demeure à plusieurs reprises avec leurs essais culinaires... Elle explose de rire. Mais ils faisaient de leur mieux. Puis le temps avait passé et la santé d'Haniel s'était améliorée. Zee passait le clair de son temps avec elle, quand il n'était pas en train de lire ou de faire des devoirs... Il l'a pratiquement élevée. Du moins, tout ce qu'elle sait qui ne vient pas de moi lui vient de lui... Et puis, il y a eu le fameux jour... L'accident... Il avait vingt ans et elle en avait dix, il devait aller la chercher à l'école de danse après sa pratique de ballet... Il s'était disputé avec son meilleur ami – c'était la première fois qu'il s'engueulait avec quelqu'un à propos de quoique ce soit – et il avait bu un coup avant de partir et de conduire... Heureusement, les deux s'en sont sortis sains et saufs... Zee a réussi à ravoir le contrôle de la voiture au dernier instant et d'éviter le poteau dans lequel ils fonçaient tous les deux et de récupérer la route... Hariel n'a aucun souvenir de tout ça... Elle s'était endormie, elle n'avait rien senti du tout et Zee m'a confié ce secret avant son départ pour Paris... Personne n'a compris pourquoi il voulait partir, qu'est-ce qui l'a poussé à acheter les premiers billets pour une ville qu'il n'avait vue que quelques fois... J'ai pleuré longtemps et je l'ai supplié pendant des heures pour qu'il m'explique le problème... Pour au final... Fuck. Je me sens comme une mauvaise mère. Tout ça, c'est de ma faute. Je veux dire, s'il n'avait pas eu à encaisser ce rôle, s'il ne se sentait pas aussi responsable d'Harry... Il s'est exilé de peur de refaire la même erreur. Pire, il s'est exilé parce qu'il avait l'impression que la ville était en train de le perdre, qu'elle prenait le dessus de lui et qu'il n'était plus lui-même... Mon Zee était parti... Récemment, je l'ai revu et... J'ai revu cet enfant qu'il était. J'ai revu dans ses yeux cette lueur d'espoir, cet amour pour l'humanité, cette bonté... Mon Zee a retrouvé la paix... Mais à quel prix ? Hariel le déteste, quoiqu'elle dise... Après tout, il n'a pas aidé en l'ignorant complètement... Et j'ai pleuré et j'ai hurlé et je lui ai demandé de cesser ses agissements, mais quand Azaël a une idée en tête, il n'en démord pas... Et Haniel ! Haniel ne sait rien de tout ça. Haniel pense que tout va bien et que tout a toujours bien été... Après tout, Hariel et elle n'ont jamais été proches... Hariel a même toujours envié la relation qu'Haniel avait avec Azaël... C'est triste, si triste... J'aimerais tellement que mes enfants s'entendent bien ensemble, comme quand ils étaient jeunes... J'aimerais tellement qu'ils se parlent et se disent les vraies choses... Mais ce n'est pas à moi de dire la vérité à leur place... Je ne suis que leur mère, pas leur conscience...»
« Ce qu'il s'est passé cette soirée-là... C'était juste une erreur. Une stupide erreur. Il secoue sa tête, faisant revoler ce qu'il lui reste des anciennes longues boucles de ses cheveux. Puis il sourit tristement, presque désolé pour ce qu'il va raconter. Tout allait bien. Max, Annie et moi, on ne faisait que s'amuser. On avait trouvé cette bouteille de whisky et ce soft air dans le garage de l'oncle de Max, là où on trainait tout le temps. Du moins, quand je n'étais pas à la maison ou en cours. J'étais souvent avec Max et Annie. Ils étaient de ces gens qui m'appréciaient malgré mes silences, malgré mes absences, mon désintérêt pour la réalité. Ils faisaient ressortir ce côté en moi qui appréciait les êtres humains. Pas que je ne les aimais pas, ce n'est pas ça. Je les aimais bien, mais... D'une autre manière. Différemment. Pas comme je les aime aujourd'hui. Je n'ai pas toujours été comme ça, vous savez. Calme, réfléchi, aimable. Enfin, la plupart du temps, je l'étais. Mais avec Max et Annie, c'était différent. Très différent. Ils arrivaient à me faire parler. Ils m'inspiraient confiance. Autant que Miel m'inspirait confiance. Autant qu'Hariel m'inspirait confiance. Alors je les ai cru. J'ai suivi. Je suis resté avec eux malgré les reproches de ma mère, malgré les regards froids de mon père, malgré le fait que Miel ne comprenait pas ce que je leur trouvais. Après tout, ils n'avaient rien en commun avec moi. Deux jeunes adultes perdus complètement drogués et jamais à jeun. Deux jeunes adultes foutant leur vie en l'air pour la drogue et au bord de la mort constamment. Mais je crois que c'était ça qui m'attirait chez eux, justement. Leur envie de mourir, de se laisser mourir lentement; leur besoin d'être consumé par cette haine intérieure, cette douleur immense. Je n'étais pas comme eux. Je ne détestais pas la vie, je ne souhaitais pas la mort, je ne priais pas pour que Dieu ne mette sur mon chemin que des gens qui me détestent. Je ne voulais pas non plus être leur sauveur, ce n'était pas mon rôle et ça ne l'a jamais été. J'étais juste un adolescent de dix-sept ans perdu qui s'est embarqué dans une amitié malsaine et intense qui a duré trois ans. Trois ans de pur bonheur illusoire. Trois ans de contradictions, paradoxes, mesquineries et manipulation. Trois ans lors desquels ma vie oscillait constamment entre son existence et sa mort. Puis il y a eu ce jour. Ce jour avec la bouteille et le faux-fusil, ce jour lorsque tout a éclaté. Long silence. Il ferme les yeux et serre les poings, comme s'il n'avait pas envie de se souvenir de tout ça. Comme si les souvenirs étaient trop douloureux, trop présents, trop réels. Même si la situation est douze années derrière lui, il s'en sent toujours responsable, toujours coupable. Il se sent minable. Annie ne tenait pas bien l'alcool. On le savait tous. Mais la bouteille était trop tentante et mes responsabilités ont été laissées de côté une fois de trop. La seule fois de trop. Tout s'est rapidement enchaîné. On était tranquillement en train de boire, jouant avec le fusil et se demandant qui est-ce qu'on pourrait tuer avec ça, quand, où, comment. Pour quelles raisons. Conversation normale pour des gens dans notre état, j'ai envie de dire. Puis Annie s'est emportée. Elle s'est mise à engueuler Max, à lui hurler qu'il l'avait trahie, qu'il l'avait trompée. Elle a commencé à pleurer. Max a paniqué, il a pointé le fusil sur elle et il a sorti « Si j'avais le choix de tuer n'importe qui, je te tuerais ». Et il a tiré la fausse petite balle jaune en plastique sur elle, droit sur son coeur. Elle a fait semblant de tomber et, évidemment, ce qui rend tout cela tragique, elle est tombée sur la bouteille de whisky. Mauvaise chute, elle a survécu cependant, même si elle pissait le sang et que ça pissait le sang partout et que j'ai vomi directement à l'odeur et à la vue. Max a paniqué, il a appelé l'ambulance et il m'a demandé de rester avec lui jusqu'à ce qu'elle arrive. Je devais aller chercher Hariel. Je n'avais pas le choix. Le nom de ma soeur résonnait dans ma tête, je voulais partir, m'enfuir, ne plus jamais les revoir. J'ai eu peur. Affreusement peur. Que Annie meurt, que Max l'ait vraiment trahie, que tout ça soit allé plus loin que ce que j'étais capable d'accepter. J'ai eu peur. Alors j'ai fui. J'ai pris ce qu'il restait d'alcool et j'ai tout avalé en attrapant mes clés. J'ai foutu le camp en abandonnant ceux qui étaient mes meilleurs amis. Caliss. J'ai laissé Annie se vider de son sang en attendant une ambulance avec un Max complètement paniqué et saoul alors que j'aurais pu tout simplement les reconduire à l'hôpital moi-même, même dans mon état... J'ai été chercher Hariel. Et j'ai manqué de nous tuer, tous les deux. Elle et moi. Surtout elle, parce qu'elle n'était même pas attachée. Je l'ai laissée s'allonger sur la banquette arrière sans même tenir compte du fait que je n'étais même pas en état d'être au volant. Je l'ai laissée là, j'ai failli nous tuer en dérapant. J'ai failli tout perdre en une soirée. Une seule. Ses yeux sont fermés. Il refuse de les ouvrir. Tous ces souvenirs... Ce n'était pas une bonne idée. Pourquoi y pense-t-il, d'ailleurs ? Quel intérêt ? Je suis parti. Je suis parti refaire ma vie à Paris, cette ville qui m'a toujours fascinée, que j'ai toujours beaucoup trop aimé... Je suis parti pour me retrouver, pour changer, pour être... Quelqu'un. Pour cesser de n'être personne. Pour redevenir moi-même. Le Azaël de Haniel. Le Azaël que les gens apprécient parce qu'il parle bien, parce qu'il sourit. Le Azaël qui n'est pas hanté par les souvenirs de ses conneries. Et maintenant... Ça va mieux. Douze ans plus tard, ça va mieux. »
de paris à chez moi, il n'y a qu'un pas
PSEUDO/PRÉNOM : madnesssaidbye aussi connue sous le prénom de nastia ÂGE : j'ai dix-neuf petites années GENRE : demoiselle et toutes ses dents VILLE : un peu loin de la france de l'autre côté de l'océan RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : le forum est cool et beau COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : par les partenaires d'un autre forum où j'étais auparavant FRÉQUENCE DE CONNEXION : je dirais 5/7 ou 4/7 je dirais UN DERNIER MOT ? vous êtes trop cool - Code:
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[color=#D04040]● [/color][b]misha collins[/b] aka [i]azaël paradis[/i]. |
| | | Victoire Carpentier black opium de ysl CRÉDITS : (ava) skairipa. (sign) tumblr. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:30 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:36 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:38 | |
| Oh mon dieu, cet avatar est tellement épique ! Bienvenue parmi nous !
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:39 | |
| - Louyse Creutz a écrit:
Oh mon dieu, cet avatar est tellement épique ! Bienvenue parmi nous !
Merci merci c'est ce qui arrive quand je m'ennuie en période d'halloween |
| | | Jaesun Chesnais l'elixir de nina ricci JE RESSEMBLE À : jeon jeongguk CRÉDITS : sv. (avatar) jecn (gifs signature) anaelle (code signature) | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:43 | |
| bienvenue ici. ce prénom est top bon courage pr le reste de ta fiche |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 12:44 | |
| - Jaesun Chesnais a écrit:
- bienvenue ici. ce prénom est top
bon courage pr le reste de ta fiche moi j'adore ton avatar (même si je ne le connais pas ) merci |
| | | Théoxane Fournier eau de toilette JE RESSEMBLE À : esti ginzburg, la magnificence. CRÉDITS : ecstatic ruby (avatar) + moi (signature). | Sujet: Re: you're worse than nicotine 11/11/2016, 13:17 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 12/11/2016, 00:02 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 12/11/2016, 11:10 | |
| Bienvenue Si tu as des questions n'hésites pas ! |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 12/11/2016, 14:40 | |
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 12/11/2016, 17:56 | |
| HAAAAAA J'ADORE. (OUI J'ÉCRIS EN HAUT DE CASSE ). J'suis fan du personnage ! Du choix de l'avatar, du pseudo, de tout. Bienvenue par ici |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 13/11/2016, 05:30 | |
| OH MON DIEU MISHA Je suis toute émotionnée Il est parfait. Bienvenue parmi nous |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: you're worse than nicotine 13/11/2016, 15:31 | |
| han un québécois comme moi irl (a) et ce prénom bref, bienvenue parmi nous et je pense que tu vas bien t'amuser avec ce genre de perso je te valide avec plaisir Tu es officiellement validé(e)
bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous ! |
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