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two worlds collide

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MessageSujet: two worlds collide two worlds collide Empty18/7/2016, 22:11

C'était son premier jour. Tu verras, on s'y fait vite, on lui avait dit. Il n'en était pas très sûr. Récurer le sol et les toilettes, même si c'étaient celles d'un magazine prestigieux, ça n'avait jamais été très marrant. Mais Jonas, dans le pire des cas, il s'en fichait bien. Il était là pour faire son travail, un travail temporaire, quelques heures de remplacement d'un employé tombé d'une échelle, mais un travail quand même. Il s'était dit que c'était quand même une merveilleuse coïncidence, que cet homme se soit cassé le tibias en ratant un barreau de l'escabeau. Merveilleuse, pour Jonas, du moins. Pour l'employé en question, ça l'était moins. Il avait poussé les portes en verre, immenses, au petit matin, après avoir déposé Nina chez son frère. Et puis, il s'était retrouvé seul dans le hall d'entrée aux dimensions déconcertantes, et il lui avait fallu une minute ou deux pour s'habituer à la grandeur des lieux, avant d'enfiler sa combinaison et de sortir son attirail. Il y avait tant de produits ménagers qu'il n'était même pas sûr d'avoir le temps de tous les utiliser. En théorie, il savait faire le ménage. C'était le critère principal de l'offre d'emploi - plutôt logique, quand on y pense. Seulement, son appartement d'à peine cinquante mètres carrés était nettoyé en une demi-heure à tout casser. Là, il lui fallait au moins dix minutes rien que pour traverser le hall au carrelage ancien mais très, très bien entretenu. Il trempa la serpillière, et la laissa égoutter un peu avant de l'écraser au sol. Il frottait, distrait par les environs. Sur sa droite se trouvait un bureau immense en bois massif, sans doute faisant office d'accueil. L'ébéniste en lui ne pouvait qu'admirer le travail extraordinaire fait sur le bois. Ça lui manquait. Même les échardes lui manquaient. Il secoua la tête, se concentrant sur le balai qu'il passait désormais avec une attention extrême. Ce job, c'était la seule chose qu'il avait pu obtenir depuis son arrivée à Paris. Même si ce n'était que temporaire, laver les carreaux d'un immeuble ancien dès six heures du matin lui assurait un léger plus pour ses revenus. Et ça ne serait jamais négligeable. Il releva la tête, en entendant la porte d'entrée s'ouvrir sur une femme dans la quarantaine, moulée dans une robe sans doute haute-couture (Jonas ne s'y connaissait pas assez pour en être certain), les yeux rivés sur son téléphone dernier cri. Si bien qu'elle ne regardait pas où elle allait, et posa ses pieds exactement là où il venait de nettoyer. - Hm, excusez-moi ? Elle ne répondit pas, ce qui obligea Jonas à s'approcher un peu. - S'il vous plaît ? Elle leva enfin les yeux, et il lui sourit poliment. - Vous… Hm, je viens juste de nettoyer. Il désigna de la main l'endroit où elle marchait, à quelques centimètres à peine d'un endroit tout à fait sec, où elle aurait pu marcher sans problème pour rejoindre l'escalier, ou plutôt l'ascenseur.
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Mérédith Delmare
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MessageSujet: Re: two worlds collide two worlds collide Empty7/8/2016, 23:03


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(mérénas) jonas chamberlain ft. mérédith delmare

Le bourreau de travail que tu es a l'habitude de quitter les locaux de Vogue Magazine lorsque ces derniers sont vides. L'inverse est donc tout aussi vrai. Il n'est pas rare que tu traverses le hall au petit jour alors que personne n'est encore arrivé et tu dois bien admettre que prendre possession des lieux d'une telle façon, cela te plaît fortement. Ce matin n'avait pas fait exception à la règle. Les locaux étaient si vides que l'on pouvait entendre résonner tes talons sur le carrelage. Toi qui trouves pourtant cette mélodie si belle d'ordinaire, tu te vois contrainte de ne l'apprécier que si peu lorsqu'une voix fort désagréable s'y mélange. « Hm, excusez-moi ? » Le temps s'arrête. Excusez-moi ? Excuser qui ? L'air interrogateur, tu jettes un oeil aux alentours comme si tu t'attendais à ce qu'on se soit adressé à quelqu'un d'autre que toi. A ta grande surprise, vous êtes seuls cet homme et toi. Mais alors, pour quelle raison croit-il que toi tu vas le pardonner lui plutôt qu'un autre ? De toute ton existence, tu ne l'as jamais fait une seule fois et tu n'as clairement pas l'intention de commencer aujourd'hui. Alors bien sûr que non tu ne l'excuses pas, qui qu'il soit et quelque soit la raison du dérangement. Aussi, après avoir pris soin de lever les yeux au ciel afin de lui signifier ton agacement – qui, inutile de le cacher, était déjà immensément grand – tu portes à nouveau ton attention sur le précieux objet entre tes mains. Ah ce que tu l'aimes ce cellulaire dernier cri, à la pointe de la mode et hors de prix : tout ce que tu aimes. En plus d'en mettre plein la vue aux parisiens les plus financièrement démunis et aux plus envieux aussi, il s'agit là d'un gadget bien pratique pour la femme d'affaire que tu es. En effet, à défaut d'avoir un agenda sous forme de carnet – cela reste tout de même bien trop classique pour le personnage que tu es – c'est dans ce fameux téléphone portable que tu notes soigneusement tous tes rendez-vous ainsi que le programme de chacune des journées à venir. De ce fait, tu te dois d'y mettre ton nez tous les matins. De toute évidence, tu ne vas pas changer cette habitude essentiel au bon déroulement de tes jours de labeur uniquement parce que cela dérangerait potentiellement ce pauvre homme. En vue de sa situation, il ne devait pas avoir un statut très important dans ces locaux de toute façon. Un nouvel homme de ménage, sans doute. Tu prends d'ailleurs quelques secondes pour réfléchir de quelle manière quiconque pouvait être désespéré à ce point pour se rabaisser à un job aussi dégradant. Manifestement, ça t'échappe totalement. Avec un dédain que tu ne tentes évidemment pas de dissimuler, tu fais néanmoins l'effort de détacher les yeux de ton téléphone portable pour les poser sur cet inconnu que tu juges déjà un peu trop culotté. Néanmoins, tu ne réponds rien, te contentant de le scruter d'un air désobligeant. Le regard bienveillant et un rictus désolé au coin des lèvres, il te semble être un bon gars. Sûrement un peu trop pour toi qui préfères toujours te mesurer à un adversaire de taille. Ecraser ce brave gaillard s'avérait déjà trop facile pour toi, et du coup, pas aussi marrant que tu l'aurais souhaité. Alors que tu restes plantée là, il ose néanmoins reprendre la parole. « Vous… Hm, je viens juste de nettoyer. » Dans un élan de compassion, tu t'efforces de jeter un bref regard à l'endroit qu'il désigne, juste à tes pieds. Tu en profites d'ailleurs pour admirer à nouveau ces magnifiques escarpins que tu portes, et Dieu qu'ils te vont bien. Tu es clairement née pour mettre en valeur le luxe lui-même. Le temps n'est toutefois pas aux éloges. Aussi, après avoir jeté un regard méprisant à l'homme qui te fait face, puis lui avoir adressé un sourire hypocrite, tu daignes enfin lui adresser la parole. « Vous êtes qui, vous ? Le concierge ? La nouvelle femme de ménage. » Tu ne lui laisses toutefois pas le temps de te répondre, préférant lever une main en l'air pour lui faire comprendre que tu n'as aucunement l'intention de bavarder avec lui. « Non, j'veux pas savoir, j'ai pas le temps. Ecoutez mon grand, tous les matins je prends le même chemin pour rejoindre mon très cher bureau, et tous les matins, je passe par cet endroit exact. » Évidemment, tout n'est que baliverne. Tu n'as jamais fait attention à ce fichu trajet, encore moins au millimètre près. Cependant, Mérédith Delmare pose les pieds là où elle en a envie, et ça, c'est une certitude. C'est donc tout naturellement que tu secoues la tête comme si l'homme à la serpillière était plus stupide que la norme pour avoir osé t'avoir fait ce reproche. Et tout bien considéré, il s'agissait effectivement d'une erreur de débutant. « Alors soyez gentil, faites votre boulot et contentez-vous de nettoyer derrière moi, hm ? » Alors que tu t'apprêtes à reprendre ta marche, tu t'autorises tout de même un dernier coup d'oeil à ton téléphone qui t'indique qu'il est déjà 7h01. « Regardez, j'ai pris une minute de retard à cause de vous », tu te plains en faisant des grands gestes vers ton portable. « J'espère au moins que lorsque vous aurez terminé, je pourrais admirer mon reflet dans ce satané carrelage. »
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MessageSujet: Re: two worlds collide two worlds collide Empty23/10/2016, 21:54

Jonas, il faisait son travail. Sans broncher, bien trop heureux de pouvoir arrondir ses fins de mois pour se plaindre du type d'emploi qu'il avait trouvé. Tant pis pour le prestige, il se fichait pas mal de ce qu'il faisait du moment qu'il pouvait payer les factures. Il s'avérait que finalement, ça aurait pu être pire. Il faisait le ménage, certes, mais au moins, il ne le faisait pas dans les toilettes publiques, dans un restau mal fréquenté ou dans le froid de la rue. Alors forcément, Jonas étant Jonas, il faisait ça avec le sourire. La modestie lui collait à la peau, c'était évident. La politesse aussi, aussi énervant que l'attitude de Miss Dior puisse être, il ne pouvait se résoudre à l'envoyer balader. Elle gérait sans aucun doute les lieux, au vu de sa tenue vestimentaire, son regard dédaigneux et l'heure à laquelle elle avait passé les portes de l'immeuble. Alors il restait courtois, Jonas, lui demandant simplement d'éviter de marcher sur le sol encore humide, car en plus de faire des traces, elle risquait de glisser. Elle ne l'excusa pas, et ça ne l'étonna pas plus que ça. Tout dans son attitude trahissait sa confiance en elle presque trop débordante. Deux mondes opposés, elle, son sac bling-bling et son regard prétentieux, et lui, sa tenue de travail et sa barbe mal rasée. Il était un bon gars, Jonas, et c'était peut-être le problème. Parfois, il se laissait marcher sur les pieds, trop gentil pour répliquer, trop respectueux. Il l'écoutait parler sans un mot, la laissant libérer sa frustration dans des mensonges évidents. Elle le rabaissait, sans état d'âme, sans se soucier de la dureté de ses mots. Mais Jonas avait l'habitude, des gens qui le traînait dans la boue, parce qu'il était au chômage, avec une fille à charge. On l'avait traité d'incapable, de mauvais père, même. Alors elle pouvait bien lui déblatérer une leçon de morale, ou affirmer son statut, ça lui passait bien au-dessus. - C'est ce pourquoi je suis payé, effectivement. Il sourit poliment, la regardant, presque incrédule de tant d'irrespect. Mais ça collait trop avec son apparence pour le choquer réellement. Nettoyer derrière elle, ça semblait être le boulot de tous ses employés, supposé qu'elle soit réellement la patronne des locaux. Vogue, ça sonnait riche, ça sonnait fier, et il se demandait si elle avait créé le magazine, ou s'était contentée de le reprendre après quelqu'un d'autre. Ce qui, malheureusement, sonnait beaucoup moins prestigieux. Elle désigna son portable dans de grands gestes exagérés, comme tout ce qu'elle faisait depuis son arrivée, et il retint un rire presque moqueur. Elle était ridicule, c'était un fait. - Désolé, ce n'était pas mon intention. Il ne doutait pas qu'elle avait un emploi du temps plus que rempli. Ou alors, ce n'était qu'une apparence, et elle avait une assistante qui courrait partout à sa place. C'était ça, le cliché, non ? - J'ai aussi pris du retard. Il va falloir que je lave à nouveau l'entrée. Il avait presque pris un ton de reproche, parce qu'il perdait doucement patience, à l'entendre se plaindre inutilement. Il n'était pas méchant, Jonas, au contraire même. Mais à le pousser dans ses retranchements, elle risquait de découvrir quelqu'un d'autre. - Ce sera le cas, certainement. Il avança jusqu'à sa position, et posa le balai humide à quelques centimètres de ses talons immaculés. - Vous permettez ? Je voudrais terminer avant l'arrivée des employés. Ou du patron. Il la fixa de son regard bleu perçant, persuadé que ses mots feraient mouche. Il s'amusait de la situation, Jonas, parce qu'il aimait rire, et que Madame Vogue lui donnait tout ce dont il avait besoin pour le faire. Quitte à être payé une misère, avec en plus une femme ingrate et aigrie en guise d'inspecteur des travaux finis, autant tourner le tout en dérision. - Le sol ne va pas se laver tout seul.

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MessageSujet: Re: two worlds collide two worlds collide Empty2/11/2016, 17:10

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(mérénas) jonas chamberlain ft. mérédith delmare

En arrivant dans les locaux ce matin, tu ignorais encore si la journée allait être bonne ou mauvaise. Ton chauffeur était à l'heure et il t'a même complimenté, ce qui annonçait déjà un bon début. Ce n'est que lorsque tu as vu cette homme en train de faire le ménage que tu as compris que cette journée ferait partie des meilleures. Non seulement tu allais pouvoir jouer de ton rang, mais en plus, tu allais pouvoir humilier un pauvre membre du personnel qui était déjà très certainement plus bas que terre. Rien de tel pour te satisfaire. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que tu sabotes le travail de cet inconnu, non sans lui reprocher ensuite d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment puisque c'était ton endroit et ton moment. Après tout, c'est toujours là faute des autres. Et comme tu n'as pas encore suffisamment mis en valeur le fossé qui sépare vos deux mondes, c'est avec un air empli de dédain que tu lui demandes s'il s'agit de la nouvelle femme de ménage, bien que la réponse soit pourtant évidente. « C'est ce pourquoi je suis payé, effectivement. » Tu hausses les sourcils d'un air entendu puisque sa réponse ne te surprend pas le moins du monde. Bien sûr qu'il était payé pour faire le ménage. En vue de sa dégaine et de son look si peu soigné, il n'avait rien d'autre à faire dans les locaux de Vogue Magazine. Il faisait clairement tâche dans le décor, et pour un homme de ménage, c'était tout de même un comble. Ce n'était pas parce que sa barbe mal entretenue ressemblait à s'y méprendre à son balai-brosse qu'il devait être négligé de la tête aux pieds. Tu te demandes d'ailleurs par quel miracle il avait réussi à être embauché ici si même son apparence n'a pas été mise à contribution. Sans doute avait-il de nombreuses compétences en matière de ménage, mais ce genre de choses n'avait jamais attisé ton admiration le moins du monde. Toi, tu es plutôt du genre à penser qu'il ne faut pas être un génie pour savoir épousseter des meubles ou tenir un balai correctement alors que tu n'as toi-même jamais fait de ménage de toute ta vie. Oui, et alors ? Tu es née pour juger les petites gens. Force est de constater que tu prends un malin plaisir à t’exécuter. « Très bien, et alors pourquoi est-ce que vous perdez du temps à discuter ? Le mien est précieux et le vôtre aussi me semble-t-il. », tu lâches sans aucune amabilité, comme toujours. « Qu'attendez-vous ? Qu'on nous apporte un petit café et des biscuits à grignoter ? », tu l'interroges d'un ton cinglant. Depuis quand le personnel de ménage se permettait-il de prendre des pauses entre deux-trois coups de serpillière ? Quand bien même c'était toi qui avais déclenché les hostilités en marchant là où il ne fallait pas, ça ne l'empêchait pas de rester à sa place, cette même place qui consistait à te cirer les Louboutins au même titre que le sol de tes locaux. Et bien sûr de porter le chapeau dans toutes les situations dont tu étais en fait la seule responsable, comme ce presque faux retard que tu prétextes pour dramatiser encore un peu plus. « Désolé, ce n'était pas mon intention. J'ai aussi pris du retard. Il va falloir que je lave à nouveau l'entrée. » Lentement, tu te rapproches un peu plus de l'homme qui te fait face, sourcils arqués. « Serait-ce une revandication... monsieur ? », tu le questionnes tandis que ton visage botoxé prend les traits d'une tigresse en colère. « Je vous trouve bien culotté de vous plaindre de devoir faire votre travail. » Tel un fauve prêt à bondir sur sa proie, tu prends soin de marcher là où le sol est encore mouillé, histoire de souiller ce qui était jusqu'alors impeccablement propre. « S'il le faut, vous repasserez dix fois. Après tout, vous êtes payé pour ça, non ? » Une telle impertinence à son âge, c'était dangereux. Et ça l'était encore plus lorsqu'elle venait titiller ton orgueil. Soit il ignore à qui il a affaire, soit il est suicidaire – ce qui en soit ne serait pas inconcevable en vue de sa vie minable. Néanmoins, qu'elle que soit la véritable raison, tu dois bien admettre que tu es surprise lorsqu'il surenchérit. « Vous permettez ? Je voudrais terminer avant l'arrivée des employés. Ou du patron. Le sol ne va pas se laver tout seul. » Est-tu en train de rêver ou est-il réellement en train de te parler comme si tu étais son égale ? Là c'est clair : soit tu l'étrangle avec la sangle de ton sac à main Gucci, soit tu lui transperce le coeur à l'aide de tes talons aiguille. « Le patron ici c'est moi. Et si je décide de vous faire laver les sols à coup de langue, vous le ferez, suis-je claire ? », tu t'exclames en tapotant fermement ton index manucuré contre sa poitrine. « J'espère pour vous que mon bureau est immaculé et que rien n'a bougé. Ce serait fâcheux que vous vous fassiez déjà renvoyer, n'est-ce pas ? » S'il devait savoir une chose, c'est que c'est toi qui commande et qui mène la danse. Tu n'allais très certainement pas te laisser faire par une personne aussi bas de gamme, c'était trop mal te connaître.
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