NOM : d'Aubry, la majuscule sur le A avec ce petit d apostrophe en tant que particule, qu'elle tient de son père qu'elle n'a jamais connu. PRÉNOM : Cora, un prénom peu fréquent mais qu'elle tient de sa mère qui le porte en 2ème prénom. SURNOM : Elle n'aime pas particulièrement les surnoms, Cora c'est très bien ainsi. ÂGE : Elle a 20 ans, un âge qui l'a déchire à la douceur de l'enfance et qui la plonge dans le monde des adultes. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Elle est née en banlieue parisienne à St Denis, le 27 mai ; ce jour où sa mère venait d'apprendre quelques heures plus tôt que son conjoint fréquentait une autre femme. ORIGINES : Cora est française, de père et de mère. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, malgré sa maigre expérience amoureuse ou sexuelle qui tend vers le zéro. Dans ce domaine, Cora n'est pas certaine à 100% de son orientation sexuelle. STATUT CIVIL : Célibataire, mais c'est plus compliqué que ça... perdue. Si on lui demandait si son coeur est fonctionnel, elle répondrait qu'il détraque, qu'il lui en fait voir de toutes les couleurs, à son grand désespoir. ÉTUDES/MÉTIER : inscrite à la fac de biologie, elle n'y met jamais les pieds.  PASSION(S) : Regarder le ciel étoilé, aller au cinema, la lecture. GROUPE : black opium. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : scénario

CARACTÈRE : mystérieuse, curieuse, timide, secrète, réfléchie, intelligente, angoissée, agressive, instable. TICS ET TOCS : Elle déteste la couleur verte. ··· N'a jamais fêté une seule Saint Valentin. Fête commerciale et créée de toutes pièces par les lobbys industrielles. Enfin, toutes les fêtes sont, selon Cora, pure manipulation, mais gardons un peu d'humanité, elle fête encore son anniversaire et les Noëls sans oublier la fêtes des morts. ··· Cora se ronge se ongles, ce qui exaspère au plus profond sa mère. Son onychophagie est sûrement dû aux antidépresseurs qu'elle prend. ··· Cora a un petit tatouage sur la nuque. Le titre d'une chanson qu'elle a elle même composée "you can't see me" ··· Cora joue de la guitare ainsi que du piano et se laisse tenter à pousser la chansonnette de temps en temps. Ce n'est qu'un passe-temps. ··· Elle rêve souvent qu'elle est enceinte, et que l'enfant qu'elle porte se nourrit de son sang. ··· Elle adore aller manger ramen à Opéra le vendredi soir. Elle s'y rend souvent toute seule. ··· Elle pourrait passer des heures devant le ciel, à s'extasier des nuages, des étoiles, du ciel, du vent, des oiseaux qui volent, des trainées laissées par les avions. ··· Petite, Cora faisait des crises de somnambulisme qui se sont calmées à ses 12ans. Depuis aucune promenade nocturne n'a été signalée. ··· Cora passe moins de 10 minutes dans la salle de bain le matin. Souvent comparée à un garçon-manqué, elle se fiche pas mal des critiques et garde son propre style, un jean et un t-shirt près du corps ça lui convient. ··· Cora a de gros problèmes d'asthme. Il suffit qu'elle fasse un effort prolongé et la jeune fille suffoque. ··· Elle n'a jamais travaillé... dans le sens pour gagner de l'argent. A vrai dire, elle n'en ressent pas le besoin de participer à une société qu'elle déteste ··· Elle ne prend pas le métro, elle a horreur d'être collée par des inconnu, harpenter des couloirs peu éclairés qui sentent l'urine et encore moins l'idée qu'elle déambule dans un wagon sous terre. ··· Elle n'a eu qu'un petit ami avec lequel elle s'est extrêmement embrouillé, pour au final le quitter en le gifflant. ··· Elle n'a jamais eu de relation sexuelle. Qui voudrait d'elle ··· Cora est une très mauvaise cuisinière. Elle même capable de rater un plat au micro-onde

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Sans nul doute, le cimetière du père Lachaise. Bien que l'endroit soit fréquenté par des touristes, il reste l'un des endroit de paris où l'on croise le moins de personne, ce qui fait bien mon affaire.  QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Pouvoir m'effacer parmi la foule parisienne, ne plus exister, me noyer dedans. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Cette foule qui m'oppresse, cette foule qui me noie. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : blindé, surchargé, étouffant

"Je dois encore y répondre ?" demanda Cora allongée sur un sofa molletonné d'un  vieux cuire usé, couleur vert sapin. Cette couleur qu'elle détestait parmi toutes. Elle l'aurait volontiers déchirés ce cuir qui lui collait à la peau, qui grinçait au moindre mouvement qu'elle faisait. Elle détestait ce sofa sur lequel elle s'asseyait chaque semaine pour répondre aux mêmes questions, inlassablement. Alors pour mieux se concentrer sur ses pensées, elle ferma lentement ses paupières pour effacer ses yeux noisettes et suivi le ton monotone de son thérapeute référent. "Tu le sais Cora, c'est comme ça chaque semaine..."
Cette question revenait chaque semaine aux oreilles de Cora qui était incapable d'apporter une réponse cohérente. Cela faisait 10 ans que Cora se faisait suivre par différents professionnels de santé, tous diplômés, compétants dans leur domaine mais aucun n'avait réussi à percer le secret de Cora qui se terrait dans un mutisme et une condescendance forte. Elle détestait se confier, dire tout ce qu'elle ressentait, révéler tout ce qu'elle pensait, se faire analyser, être jugée apte ou non, se faire traiter comme si ses problèmes résumaient qui elle était. Elle en avait assez d'entendre toujours les mêmes questions, de devoir donner des réponses toujours aussi vides de sens, auxquelles elle répondait sans vraiment approfondir, restant en surface, noyant le réel problème au plus profond de son être, lassée d'entendre toujours les mêmes bruits de crayons grattant la feuille, comme si chacun de se mots pouvaient être retenus contre elle. Pourquoi ?

Tout remonte à sa naissance. Sa mère arriva aux urgences effondrée, elle venait d'apprendre que l'homme avec lequel elle avait conçu le petit être qui vivait dans son ventre, l'homme avec lequel elle avait projeté de se marier la trompait avec une femme plus jeune et plus riche qu'elle. Sa mère n'était que serveuse quand elle rencontra le père de Cora nouveaux riches qui ne savait plus quoi faire de son argent et qui tomba sous le charme d'une simple et pauvre serveuse. Malgré leur différence, l'amour les a mené à la création d'un enfant, cet enfant qu'ils avaient prévus de choyer, enfin qu'elle avait prévu de choyer. Son père venait d'annoncer qu'il fréquentait une femme. Cette douleur si profonde, cette rage si violente avait causé des contractions à la mère de Cora et déclenché l'accouchement. Cora est donc née d'un mariage gâché, de parents déchirés, d'une tromperie, à 30 semaines soit 10 semaines avant terme.
Cora était une prématurée. Un problème qui ne devait pas en être un, de nos jours, la prématurité est plutôt bien gérée par le corps médical, mais le nourrisson qu'elle était avait non seulement deux mois d'avance mais souffrait de graves problèmes respiratoires qui l'obligeaient à avoir une assistance respiratoire permanente. Déjà là, Cora flirtait dangereusement avec la mort. Mais ces problèmes pulmonaires se révélèrent être la cause des troubles psychiques qu'elle subissait, puisqu'à l'âge de 2 ans, Cora prise d'une énorme crise d'asthme se retrouva incapable de respirer, ce qui plongea le cerveau dans un approvisionnement moindre en oxygène. C'est ce manque d'oxygène qui, d'après les médecins, font que Cora est victime d'instabilité mentale, mais tous les diagnostics ne se rejoignent pas, penchant plus pour un traumatisme maternelle donné à l'enfant.
Quoi qu'il en soit, Cora était instable psychiquement, victime de violentes crises de paniques, de périodes hallucinatoires et de paranoïa passagère. En d'autres termes, Cora se faisait suivre pas un spécialiste pour ses troubles psychiques.

"Tu prends toujours tes pilules ?
- Oui." avait grossièrement soupirée la jeune fille entre ses lèvres pincées, agacée d'être constamment fliquée. Ses pilules, ces drogues que les médecins estimaient indispensables au développement de Cora. Ils pensaient que ces substances allaient réduire ses visions et son anxitété, que les molécules allaient faire effet sur les connexions neuronales hasardeuses de la jeune fille et lui permettre de ne plus "criser", que son problème d'infertilité allait peut-être se résorber grâce à ces comprimés. Le problème n'était pas tant les problèmes de descendance de la famille d'Aubry puisque son père n'a jamais pris contact avec Cora, ils ne ses sont jamais vus, jamais parlé, elle ignore même à quoi ressemble son père, alors savoir que sa fille était dans l'incapacité de reproduire il s'en foutait, tout comme sa mère qui considérait Cora comme une erreur. Personne ne désire qu'une erreur se reproduise. Alors cette infertilité tombait à pique, ce n'était pas un problème mais en l'absence d'hormones les troubles du comportement de Cora étaient accentués:  impulsivité, agressivité, et hyperactivité serait son quotidien si elle n'avalait pas quotidiennement les comprimés prescrits, ajoutés aux antidépresseurs qui rythmaient sa vie. Enfin, fallait-il déjà qu'elle les prenne régulièrement... Cora connaissait bien les effets secondaires de ces médicaments, enfin de ces poisons, elle manquait cruellement de vitalité, de tonus et se voyait souvent à bout de force. Comment pouvait-on appeler ça des soins ? Elle était vidée de son énergie, ce qui lui donne maintenant cet air non chaland et son attitude très calme calme. Chaque matin, une dizaine de pilules transitent dans son estomac, libérant leurs effets pervers et destructeurs. Drogues, c'était des drogues. Cora avait une vive aversion pour tous les produits pouvant apporter une dépendance et un changement de soi. Aujourd'hui, à 20 ans, Cora ne prend plus ses doses, elle désobéit et se sent revivre à nouveau.

"Qu'en est-il de ce garçon dont tu m'avais parlé récemment. Es-tu toujours en contact avec lui?" Elle détestait les questions, elle détestait se justifier, expliquer sa vie et plus les questions s'accumulaient et plus leurs sujets étaient malsains. Quelle putain d'idée d'avoir parlé de ce type à sa thérapeute, elle aurait dû songer que révéler une parti d'elle allait la mener tout droit à l'interrogatoire "Oui, je lui parle encore. Nous avons d'ailleurs couché ensemble si c'est ça que vous voulez savoir..." lâcha-t-elle sans aucune retenue à sa thérapeute qui nota sans aucun commentaire sur son calepin.
Mais ce énième mensonge ne reflétait que son fantasme pour cet inconnu croisé dans la salle d'attente de sa thérapeute. Ce garçon, comment pouvait-elle l'oublier, surtout quand elle était allongée dans ce canapé ? Elle ignorait tout de lui et ne connaissait que son prénom, son âge et son sourire qu'elle avait détaillé à la perfection pendant ces deux seuls moment où ils s'étaient croisés. Gauthier était un des patients de sa psychologue. Sa relation secrète était intense, non seulement par le caractère prohibé de deux patients attirés l'un par l'autre qui rendait la situation piquante, mais parce que Gauthier était l'un des seuls garçons qui avait réussi à capter l'attention de Cora. Alors que tous les autres garçons ne faisaient que passer dans l'esprit de l'adolescente, Gauthier, lui, s'y était installé et devenait presque obsessionnel, bien que cette relation soit unilatérale, car elle ignorait quels étaient les sentiments de ce jeune homme et que ces deux rencontres ne durent pas moins de 10 minutes chacune.
Elle se surprenait à penser à lui dans la journée, se mettait à rêver de lui et même à imaginer l'éventualité sordide de former un couple. Un couple... quelle connerie... Elle le détestait autant qu'elle l'aimait. Qui était ce type qui avait pris le contrôle de son coeur qui jusqu'à lors n'avait jamais éprouvé la moindre once de sentiment, voilà qu'il se mettait à tambouriner dans sa poitrine rien qu'en pensant à lui. Qui était-ce à la rendre folle, à la rendre malade, à lui donner des insomnies tant il occupait ses pensées, sans qu'elle ne puisse ni ne veuille s'en débarrasser. Il était en elle.
Cora repris son souffle et chuchota "Et vous madame, comment va votre vie sexuelle ?"

PSEUDO/PRÉNOM : pom/holly ÂGE : Un peu plus de la 20aine SEXE : fille. VILLE : Paris & PAM. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : je cherchais à jouer à nouveau COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : il est connu. FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours UN DERNIER MOT ? All monsters are human.

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris.    maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même.   tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire.   en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis.   t'as vu comme tout le monde est mignon ici ?   alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire.    ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage.   et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !