NOM : Perrins. PRÉNOM : Yaël. SURNOM : ///. ÂGE : 20 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Corée du Sud (ville inconnue) en 1996 (Date précise inconnue). ORIGINES : Coréennes. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel. STATUT CIVIL : Célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : Vendeur dans un snack à Disneyland. PASSION(S) : Le rpg. GROUPE : Black Opium de YSL. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Scénario.

CARACTÈRE : Instable + Méfiant + Egoïste + Dépressif + Dépendant + Renfermé + Avare + Talentueux + Professionnel + Mature + Discret + Persévérant + Loyal + Débrouillard. TICS ET TOCS : Rien à signaler.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Rien. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Rien. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Tout. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Merde, grise, malade.

« Et si… » la vie en est remplie. De regrets. Cette fois-ci, je ne serai pas l’exception qui confirme la règle, bien au contraire. Tout a commencé un matin de décembre. Il faisait terriblement froid. C’est probablement la seule sensation dont je me souviens. Peut-être la seule dont je veux me souvenir, tout simplement. J’étais désespéré, j’étais jeune, et sans abris. Parfois la vie est injuste, et souvent, nous sommes incapables de faire face aux fatalités qu’elle nous impose.

« J’ai du travail pour toi. »

Je levais instinctivement la tête, simplement pour voir la tête de cette personne qui m’apparaissait comme un sauveur. Comme cette personne qui me permettrait éventuellement de me sortir de la merde dans laquelle je me trouvais. Mon regard dubitatif lui tira un sourire. Il finit par me tendre la main. Et, quitte à laisser ma dignité derrière moi, je la saisis. Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point la misère peut vous coller à la peau. Une fois qu’elle vous touche, il est impossible de s’en débarrasser seul.

En discutant avec lui autour d’un café, je compris vite de quel genre de boulot il s’agissait. Ce n’est pas celui du cadre, ou tout simplement de l’éboueur. Ça ne fait pas parti de ce genre de choses que l’on oublie. Pas plus que cette sensation de solitude lorsque l’on s’endort sous la neige, impuissant. Alors, j’ai dit oui. Je m’exposais à la mort, je m’exposais aux problèmes, mais c’était le seul moyen que j’avais d’avoir finalement un toit sur la tête, même si c’était de l’argent sale. Quand vous avez goûté à la rue, vous ne pouvez vous empêcher de tout faire pour finalement la quitter. Elle est bien trop horrible. Un peu comme cette mauvaise fréquentation avec laquelle vous trainez, sans vraiment le vouloir, mais dont vous ne pouvez vous débarrasser, de peur qu’elle brise tout ce que vous avez construit. Un boulet auquel vous êtes enchaîné.

Cette petite entreprise dura un an, j’étais logé chez mon employeur. Avant même que je n’ai le temps de m’habituer à ma nouvelle vie, avant même que j’arrive à me laver les mains, on m’a passé les menottes. Et de nouveau, je me suis retrouvé seul, avec sur ma conscience tout ce pour quoi l’on m’avait payé. J’acceptais ma peine sans même plaider ma cause. Mais pour éviter l’amende, je préférai collaborer, et en quelques instants, je devenais la bête noire de l’un des plus grands gangs mafieux de Séoul. Après ma sortie de prison, je préférais quitter mon pays, pour ne jamais y remettre les pieds. Pour échapper à ces tueurs qui me coursaient, je préférais changer d’identité, et devenir un petit asiatique français. Ce genre de gamin que l’on croise dans la rue en se disant « encore un touriste chinois », mais qui surprend par sa façon de parler. Alors on le catalogue d’enfant adopté. Non, j’étais tout simplement orphelin.

Heureusement pour moi, j’avais cet amour des langues. Celui que je nourrissais depuis des années, malgré ma misère. En quelques mois, je parvins à m’approprier le français. Mais pas sa culture. Il me fallu pas mal de temps avant de décrocher un job. A l’un des snacks de Disneyland. Cet endroit où tous les enfants rêvent d’aller. Cet endroit où toutes les familles heureuses passent en te méprisant, toi petit employé, alors qu’elles ont les moyens de se payer des jours de folie. Chaque soir, ma vie devenait de plus en plus pénible. Elle n’atteignait pas la difficulté de celle en Corée, mais était loin d’être un rêve. J’avais l’impression de vivre en plein cauchemar depuis des années, tentant malgré tout de m’en sortir, sans jamais parvenir à afficher un véritable sourire sur ce faciès déchiré par la fatigue.

Un soir, alors que je trainais sur l’un de ces vieux chats d’ados, l’un d’entre eux me parla d’une nouvelle tendance : le rpg. J’y trouvais alors le moyen de m’échapper de ma vie affreuse. Par pur hasard, et peut-être le meilleur de ma vie, j’en vins à rencontrer un autre Coréen. Un type merveilleux, qui me permit d’oublier ma solitude, et de retrouver ce pays que j’avais perdu. Ses traditions, ses coutumes. Tout en lui me laissait penser à la Corée que j’avais laissé derrière moi à contre cœur. Je détestais Paris. Je détestais la France. Je détestais tout ici. Nos longues soirées sur skype me donnaient régulièrement les larmes aux yeux. Entendre ma langue natale me donne des frissons. Il est comme une drogue. Comme cette drogue affreuse, bien trop dangereuse, mais qu’on ne peut pas laisser filer par peur de perdre pied. Mais grâce à lui, grâce à cette dépendance malsaine, petit à petit, ma vie est devenue moins amère, et mes sourires étaient bien plus présents, au point d’en étonner mon entourage professionnel. J’étais bien moins aigri, bien plus agréable, et l’image de la Corée s’évaporait au profit d’un Paris enchanté. Ce pouvoir qu’il avait sur moi m’effrayait, d’autant plus qu’il ne savait rien de moi, alors que je savais tout sur lui. Je n’étais que ce pauvre fantôme, reflet d’un personnage incarné.

Cette amitié nous détruisait. Et un jour, il a disparu, envolé. Passant en coup de vent, laissant un vide dérangeant au fond de moi. L’aigreur de mes premiers jours à Paris finit par envoûter mon âme. Mon visage se ternit. Je me sentais de nouveau abandonné. Un beau matin, il finit par me contacter par message, pour m’expliquer ce qui lui était arrivé. Malgré tout, je n’eus aucune pitié pour lui. Aucune compassion. J’avais toujours vécu seul, comment pouvais-je imaginer à quel point perdre ses parents pouvait être aussi douloureux ? Comment pouvais-je imaginer cela comme le drame d’une vie ? je n’avais aucune conscience de l’amour parental. Tout ce que je voyais dans cette situation, c’était cet énième abandon. Cette nouvelle fois où je me retrouvais seul. Pour l’une des première fois depuis des années, une larme roula sur ma joue, emportant avec elle toute cette force que j’avais accumulée pendant des années. Je m’effondrais, tout simplement. Je n’étais plus vivant.

PSEUDO/PRÉNOM : Mokona. ÂGE : 19. SEXE : Féminin. VILLE : Bordeaux. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : J'ai craqué sur le prédef.    COMMENT AS-TU CONNU LBD ? : Sur un groupe facebook. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Très variable. UN DERNIER MOT ? Luv.    

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !