(stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain
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Sujet: (stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain 28/9/2016, 15:40
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you clutched my brain and eased my ailing
I'm trying not to let it show, that I don't want to let this go.
Tu l'as tout de suite su, que ce chien atterrirait entre tes bras. Ton épouse, telle une enfant capricieuse, se lasse aisément de toute chose. Un animal, comme un homme, n'a que peu de valeur à ses yeux. La société de consommation personnifiée, Sandrine Iseki. Acheter, jeter sans même y toucher. Les êtres ne valent pas mieux que les objets, pour elle. C'est amusant lorsqu'on te voit, sensible et empathique. Oh, vous n'allez tellement pas ensemble, si ce n'est d'un point de vue purement superficiel. Vous êtes beaux ensemble, ce qui ne signifie strictement rien pour toi mais absolument tout pour elle. L'un de vous y trouve son compte, c'est déjà ça. De toutes manières, sans méchanceté ni vantardise aucune, tu doutes que ton épouse puisse trouver meilleur parti. La preuve: si elle avait trouvé mieux que toi, elle t'aurait déjà quitté pour l'heureux élu. Tu as de l'argent, tu présentes bien, et surtout tu ne l'ennuies pas. Le simple fait de trouver un homme capable de la supporter est un défi pour cette femme. Quant à toi, tu pourrais au moins trouver quelqu'un qui t'aimerait, cela doit bien exister quelque part, mais tu n'es pas persuadé de le vouloir. Tu as une sorte de complexe d’infériorité, probablement empiré par ce mariage.
Pour en revenir au chien, tu concèdes à ton épouse qu'elle aura tenu plus longtemps que tu ne l'imaginais avant de te le léguer. Elle a essayé, probablement pas assez fort mais elle a essayé: c'est tout ce que tu lui demandais. Tu as appris, au fil des années, à te contenter de peu. Quoi qu'il en soit, tu quittes le quartier ouest au volant de ton Audi afin de retrouver le sud de Paris, et le parc Montsouris. Tu ne sais pas pourquoi, mais c'est celui que tu affectionnes le plus. Sur le siège passager, l'animal te regarde, perdue. Evidemment, elle n'a plus quitté la maison depuis des semaines. Tu caresses distraitement sa minuscule tête durant le trajet, et tu lui parles de tout et rien. Surtout de rien. « Allez viens », fais-tu en lui tendant les bras. Elle s'y réfugie et tu verrouilles et déverrouilles la voiture à trois reprises, comme toujours, avant de la verrouiller définitivement et de t'éloigner, tu poses le chihuahua, qui manque cruellement d'un nom, et la regardes trottiner un instant devant toi, au bout de sa laisse. Jusqu'à ce qu'elle ne se fatigue, c'est à dire assez rapidement. C'est relatif à la taille de ses pattes. Minuscule. Tu prends place sur la pelouse, indifférent de potentiellement tâcher ton jean, et la déposes sur tes genoux, la laissant s'endormir tandis que tu observes les gens présents. Ton regard accroche une petite blonde, accompagnée d'un enfant dont tu ne peux qu'estimer l'âge. Lorsqu'elle se tourne vers toi: Lucie. Surpris, tu souris tout de même, naturellement. C'est plus fort que toi. Tu lèves doucement le bras, et tu lui fais signe.
black pumpkin
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Sujet: Re: (stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain 2/10/2016, 15:03
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Les journées commençaient à se raccourcir et je sentais l’automne s’installer. Cela ne me dérangeait pas et pour cause que je suis quelqu’un qui apprécie la saison automnale. Je n’aime pas trop le soleil, avoir chaud, raison pour laquelle je préfère le printemps et l’automne. Le temps filait à toute vitesse dans la capitale parisienne et tous les jours, je devais rendre des comptes à l’assistant de ma mère sur l’état de la situation. Nous étions assis dans un café et j’étais fatiguée. J’avais travaillé tard pour un cours la veille. Jamais je n’aurai cru que des études de littérature puissent m’intéresser. Au contraire. Et pourtant sous ma couverture, je me suis découverte une véritable vocation. Chose que je n’avais pas pu faire avant. Le plus ironique est sans doute que c’est Sandrine qui me paye mes cours bien qu’elle ne soit pas au courant. « Où en êtes-vous avec Stellan ? » A vrai dire, je ne savais pas trop. Nous avions pris quelques cafés où nous avions discuté de tout et de rien. Autant les deux premières fois, je me suis laissée aller à jouer un rôle et puis ma véritable personnalité a repris le dessus. Je me suis surprise à parler d’autres choses que de lui, à parler un peu de moi. Sans pour autant dire pour Gaël ou mon lien avec Sandrine. Mais nos rendez-vous commençaient à devenir hebdomadaires. Il me confiait ses dernières théories sur les attentats –j’avais moi-même vécu ceux de Nice- ou la physique tandis que je lui glissai un roman sur la table pour qu’il le lise. « J’ai fait chou blanc. Je ne suis pas son genre de femmes. Dois-je vous rembourser ? » L’assistant secoue la tête. « Selon les dires, personne ne vous résiste. Mais disons que c’est ce que Sandrine vous doit pour avoir disparu depuis des années. » Je ne sais pas. L’homme devait sans doute bien m’aimer. Alors il en sort une liasse de billets qu’il me glisse sous la table. « Mais j’ai échoué. » Il haussait les épaules avant de se lever, payer la note et partir.
Gaël qui marchait difficilement à côté de moi, je poussais la poussette tout en tenant le chien tandis que nous pénétrions dans un parc. Ou un square. Je n’ai jamais fait la différence. Je lâche l’énorme molosse qui nous accompagne. Nous vivions dans un petit appartement et pourtant, je possède un lézard, celui de Gaël qu’il avait tenu à appeler Pascal tandis que le chien se prénommait Nana. La chienne me faisait penser à celui dans Peter Pan. Elle se mit à courir suivie de près par le garçonnet tandis que je passais une main dans mes cheveux. Un foulard de la couleur des feuilles qui commençaient à tomber était noué dans mes cheveux. Je me tournai pour faire le tour des gens présents, lorsque je vis quelqu’un qui me fit signe. Stellan. Simple coincidence. « Gaël, tu viens mon chéri, on va dire bonjour à un ami à maman. » La poussette dans une main, je siffle le Léonberg qui arrive en courant tandis que je me mets devant Stellan. « Salut. Comment tu vas ? » Nous avions opté pour le tutoiement au bout du troisième café. Gaël se cacha derrière moi et le regardait en biais. « Gaël, mon chéri va dire bonjour. » Il refusa catégoriquement. « Je suis désolée, il est timide. Je te présente Gaël, mon fils. Il a 4 ans. Gaël, voici Stellan un bon ami à Maman. » L’imposante bête qui nous accompagnait s’assit en tirant la langue tout en regardant la petite chose présente sur les genoux de mon ancien contrat. « Et voici Nana. Il est mignon ton petit chien. »
black pumpkin
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Sujet: Re: (stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain 28/10/2016, 22:25
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Tu détestes ça, les jours d'inactivité. Tu as besoin d'être productif, ou en tout cas d'être occupé. L'overthinking, c'est mauvais pour tout le monde. Raison pour laquelle tu fuis ta demeure, et surtout ton épouse, et pars te balader avec son chiot devenu tien. Pauvre bête, aussi rapidement jetée que toi. On aurait pu croire que Sandrine aurait un peu plus de compassion pour cet être innocent et ridiculement petit, mais elle est intransigeante avec tout et tout le monde, jamais tu ne l'as vu flancher ou s'émouvoir de quoi que ce soit. Un véritable roc, elle en serait d'ailleurs presque inquiétante. Tu ne saurais dire si elle a toujours été ainsi, ou si un traumatisme passé l'a transformée en reine des glaces. Quoi qu'il en soit, madame Iseki a quelque chose d'effrayant, et tu n'as pas honte d'avouer qu'elle te fait autant peur qu'à un autre. La contrarier semble impensable, personne n'oserait la déranger et s'attirer se foudres. Tu as déjà fait les frais de vos disputes autrefois régulières, elle a une capacité incroyable à se venger en toute subtilité. De ce fait, tu gardes tes distances et ne la laisses t'énerver que dans de rares situations. Un peu comme un serpent que l'on ne voudrait éveiller. Ce serait presque triste, comparer ainsi ta femme a un animal dangereux, et pourtant nul ne te contredira. Si ce n'est les groupies aveuglés par un sourire faux, et puis tout ceux et celles qu'elle a payés -avec ton argent.
La vision de Lucie étire un sourire ravi et tout ce qu'il y a de plus sincère sur tes lèvres, effaçant l'ombre soucieuse de tes traits. Tu lui adresses donc un signe de la main, et elle se dirige vers toi accompagnée du garçonnet et d'un chien nettement plus imposant que ton chihuahua. Ton, il faudra désormais considérer cette bête orpheline comme étant tienne. La jeune femme ne tarde pas à te rejoindre, mais l'animal s'étant endormi sur tes genoux tu n'oses pas te lever et la réveiller. Tu restes donc par terre, levant la tête pour apercevoir la jolie blonde dont la compagnie commençait à te manquer. Tu l'as remarqué tout à fait par hasard, et bien malgré toi. « Je vais bien, merci. Et toi ? » Le tutoiement demeure presque surprenant pour toi, et pourtant cela n'a rien d'étrange. Le petit garçon se dissimule du mieux qu'il le peut derrière Lucie, et tu penches légèrement la tête pour lui sourire tout de même. Elle te présente comme étant son fils, ce dont tu te serais douté bien que cela t'étonne, d'une certaine manière. Après tout vous avez beaucoup parlé, mais tu n'étais pas au courant. Cela te rappelle à quel point votre relation reste insignifiante. Superficielle. « Bonjour, Gaël. N'aies pas peur, trésor, tu n'es pas obligé de me saluer, ce n'est rien. Je suis timide aussi, tu sais... » Tu lui adresses un clin d'oeil avant de relever les yeux sur sa mère qui s'intéresse à ton chien. Tout comme la dénommée Nana. « Moui, disons qu'elle m'a été cédée », souris-tu en haussant une épaule, « malheureusement elle n'a pas encore de nom. » Ni Sandrine ni toi n'êtes très doués pour cela. « Vous vous asseyez avec nous ? »
black pumpkin
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Sujet: Re: (stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain 28/10/2016, 23:02
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Devant Stellan, j’étais à la fois heureuse et mal à l’aise. Pourquoi ? Parce que je fus payée pour me rapprocher de lui et qu’au final, je l’aimais bien. Je savais tout de lui et pourtant lui, il ne savait rien de moi. Certes ce que je lui avais dit n’était pas faux, au contraire, j’ai juste caché certaines choses. Tandis que Gaël se cachait derrière moi, je caressai doucement sa tête. « Mon lapin ? Regarde le petit chien. » Le garçon sort alors de sa cachette. Il ressemble tellement à Rémi que ça me sert le cœur à chaque fois. Je déglutis tandis que mon fils de cinq ans s’approche du petit chien de Stellan pour lui caresser doucement la tête. Puis, il lève la tête vers le mari de sa grand-mère et lui sourit. « Gidget, tu peux l’appeler Gidget. » Puis il tend la main vers Stellan en souriant. Je me baisse alors à leur hauteur pour lui faire un sourire en coin. « Tu veux bien prendre Gidget et Nana pour aller jouer mon poussin ? » J’interroge doucement Stellan du regard tandis que le garçonnet s’éloigne déjà en courant comme un dératé.
Je m’assois alors aux côtés de Stellan sans quitter mon fils du regard. « Il ressemble tellement à son père. » Ma voix se perd peu à peu alors je me tourne vers l’homme qui me fait face pour le dévisager un peu. « Je suis désolée si je ne t’ai pas parlé de Gaël, de Rémi ou de… ma mère. » Après tout, autant tout lui dire avant que ça n’aille plus loin. Je détache mes cheveux pour passer une main dedans. Ils sont tout ébouriffés et je ne devais pas ressembler à quelque chose. Je vois Gaël qui roule dans l’herbe avec Nana qui lui court après et le petit chien dans ses mains. « Ma mère, ma mère s’appelle Sandrine. On n’a pas le même nom. Elle m’a eu à seize ans et m’a en quelque sorte reniée quand j’ai eu Gaël. » Je fouille dans mon sac pour en sortir une vieille photo où une femme au regard d’acier se tient droite tandis qu’une petite fille essaie de lui prendre la main. « Oui, c’est ta femme. » Je ne le regarde pas pour déglutir. « Le père de Gaël est mort peu de temps avant sa naissance… je me suis retrouvée toute seule et je suis donc devenue arnacoeur. » J’ose enfin tourner la tête vers lui pour le regarder en inspirant. « Ton infidélité est… légendaire et l’assistant de ma mère est venu me voir et m’a proposé une importante somme d’argent. J’allais enfin pouvoir emmener Gaël à Disneyland c’est son rêve mais avec les attentats de Nice, tout ça, je n’avais pas assez d’argent donc j’ai accepté. » J’attrape sa main tandis que je sens les larmes qui me montent aux yeux. Je me sens encore plus humiliée. « J’ai stoppé la mission parce que je me suis rendue compte que j’aimais bien mon beau-père. Je suis censée briser ton couple. Et j’ai subi le coup de l’arroseur arrosé. » Je soupire avant de sortir la liasse de billets qu’on m’avait donnée en guise de paiement. « Voilà l’argent je te le rends. Je trouverais un autre travail et… » Puis sans trop comprendre pourquoi, je me penche alors en avant pour déposer doucement mes lèvres sur les siennes. Certes, je l’avais trahi. Mais grand dieu, j’en ai rien à foutre. « Même si tu ne veux plus me parler, quitte-la. C’est qu’une pouffe qui ne te mérite pas. » Puis des pleurs se font sentir. Je me lève alors pour me diriger en courant vers mon fils, en pleurs. Il semble s’être fait mal. Un peu comme sa maman.
black pumpkin
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Sujet: Re: (stecie) and I try to refrain but you're stuck in my brain 2/1/2017, 13:44
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Le fait de voir une femme comme Lucie s'intéresser à toi aurait dû te mettre la puce à l'oreille, et tu as eu quelques doutes. Mais tu n'es qu'un homme, et elle une jolie fille. Intelligente, qui plus est. Douce et gentille. Autant dire que cela te change. Tes doutes à son sujet se sont évaporés à mesure qu'elle se faisait une place dans ton cœur, et la voir aujourd'hui tout à fait par hasard te rend simplement heureux. Cela fait très longtemps que tu n'as plus regardé Sandrine en te disant que tu étais heureux de la voir. Le petit Gaël demeure timide et tu lui souris simplement, tentant de le rassurer avant de leur présenter ton chien. Tu te sens clairement ridicule avec ton chihuahua, mais tu ne pouvais te résoudre à l'abandonner à ton tour. Après tout, vous vous comprenez, tout deux délaissés par la même personne. « C'est une très bonne idée, Gaël. Merci mon grand. » Tu lui souris à nouveau, prenant sa main dans la tienne pour la serrer doucement. Lucie lui propose ensuite de prendre les chiens et d'aller jouer, ce à quoi tu hoches la tête, laissant Gidget sauter de tes genoux et rejoindre ses nouveaux amis.
Ton regard se porte rapidement sur la jeune femme, dont toute la concentration semble momentanément fixée sur son fils. Tu es surpris d'apprendre son existence. Tu t'interroges d'ailleurs sur le père, mais le regard que pose finalement Lucie sur toi fait taire tes questionnements. Ses paroles te laissent perplexes, tu attends la suite avec une certaine appréhension. Elle a renvoyé Gaël, semble fébrile, tout cela est trop sérieux pour vous deux. Ton regard sombre détaille son visage, comme en attente de la sentence. Tout à fait malgré toi, les battements de ton cœur ont accéléré, anxieux. Sa première phrase suffit. Ma mère s'appelle Sandrine. Tu déglutis, serrant les mâchoires à t'en faire mal. A mesure que tu la regardes, tu réalises qu'il y a bien un air de ressemblance. Tu n'avais simplement jamais fait le lien, idiot que tu es. Renier son enfant, c'est ton épouse tout craché, cependant tu ne vois toujours pas ce que tu viens faire là-dedans. Pourquoi se rapprocher de toi, et pourquoi abandonner maintenant ? Pourquoi te blesser toi... « Oui, c’est ta femme. » Si tu l'avais déjà compris, l'entendre te fait l'effet d'un coup de massue. Ton regard quitte la photo, et tu fais mine de surveiller Gaël et les chiens pour éviter de regarder Lucie tandis qu'elle te parle de Rémi et de ce qu'elle est devenue à sa mort. C'est d'autant plus douloureux que tu ne peux t'empêcher de ressentir une profonde empathie à l'égard d'une femme qui t'a pourtant trahi. Il est trop tard pour toi, tes sentiments ont pris le dessus, toi qui sais pourtant si bien que l'amour est un ennemi fatal. Sentant son regard sur toi, tu tournes doucement la tête, croise le sien et te force à ne pas le fuir. Tu aurais pas mal de choses à dire, de reproches à faire, de questions à poser, mais rien ne semble vouloir s'échapper de ta gorge. La barrière de tes lèvres demeure scellée, et tu la regardes avec des yeux emplis d'une profonde tristesse qu'il t'est impossible de cacher. Tu as été tellement stupide de croire qu'elle pourrait véritablement s'intéresser à toi. D'imaginer qu'après tous les ratés passés tu avais une chance d'avoir trouvé quelqu'un de mieux. L'espoir fait vivre, la chute n'en est que plus meurtrière. Elle prend ta main et tu ne te débats pas, malgré l'envie. Tu en es incapable. Les larmes dans ses yeux, tu veux y croire, tu aimerais qu'elles soient sincères, mais tu ne peux te laisser berner à nouveau. Une jolie fille en larmes, et tout est oublié, c'est tout toi. Cette fois tu ne te feras pas avoir. Tu ne crois plus un mot de ce qu'elle peut dire. Elle te donne l'argent et tu ne t'en saisis pas, le laissant retomber sur l'herbe. Tu n'as certainement pas besoin d'argent. C'est la dernière choses que tu souhaites. Bêtement, tu la laisses approcher, t'embrasser sans que tu ne réagisses. Tu ne bouges pas plus lorsqu'elle s'éloigne après t'avoir conseillé de quitter ta femme. Ton visage atterrit entre tes mains, tu te frottes les yeux comme pour te réveiller mais rien n'y fait. Une fois de plus, tu étais le dindon de la farce. Une fois de plus, on s'est joué de toi. Tu finis par te lever, récupérant Gidget une fois à la hauteur des Soler. « Je te déteste, Lucie. » C'est puéril. Mais c'est vrai, ou du moins tu aimerais que ce le soit. « Je devrais te détester, tu... De toute ma vie, je ne pense pas avoir jamais ressenti ça. Sandrine... Ta mère... même avec elle, ce fut moins douloureux. Je te faisais confiance. Pire, je t'aimais. Je t'aime. Tu t'es joué de moi, je ne veux plus jamais te revoir. Garde ton argent pour Disney, Gaël le mérite, et tu as si bien fait ton travail que toi aussi, tu le mérites. » Une boule s'est formée dans ta gorge à mesure que tu parlais. Tu les regardes une seconde, et tu tournes les talons.
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