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| (flavie) let's try not to burn the kitchen down | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité | Sujet: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 22/10/2015, 23:14 | |
| De toutes les choses qu'Alice avait testées dans sa vie, il y avait trois choses en particulier qu'elle mettrait en haut de sa liste : le dessin, la guitare, et la cuisine. Elle avait voulu un jour faire de cette dernière activité son métier, ce qu'elle avait jugé, au final, peu probable. Ce n'était ni le manque de volonté, ni le manque de passion qui l'avait bloquée, mais simplement le fait qu'elle ne supportait pas l'idée d'être coincée dans un seul et unique métier. Sa nature curieuse la poussait à vouloir être cuisinière, mais aussi astronaute, infographiste, archéologue, professeur d'anglais et bien d'autres métiers parmi lesquels il lui était impossible de choisir. Alors elle avait décidé que, dans tous les cas, elle profiterait de son temps libre pour perfectionner ses talents et sa technique. Elle n'avait pas un niveau élevé, rien de remarquable, mais elle était dotée d'une patience et d'une créativité qui lui permettaient d'inventer et de tester des recettes absolument loufoques et parfois très étranges. Et puis, elle avait rencontré Flavie, par le biais de Félix, et avait trouvé une coéquipière de marque.
Elle frappa trois coups à la porte de l'appartement que son amie partageait avec deux autres personnes, qu'elle avait rarement aperçues, et n'eut même pas le temps de songer à entrer directement, que Flavie ouvrit la porte. Aussitôt, Alice leva les sacs de courses qu'elle tenait dans chaque main, un sourire espiègle au visage : - Il me semble qu'on a un dîner à préparer ?
Dans la petite bande qu'elles formaient avec Gaspard et Félix, elles étaient les deux seules filles. Et dans un sens, ça leur avait permis de se rapprocher. Et lorsqu'il fallait, comme ce jour-là, préparer un repas pour les deux gloutons qu'étaient leurs amis, elles étaient toujours prêtes à se plier en quatre pour leur plaire. Ou pas vraiment, en fin de compte. Parce qu'en général, c'était plus les moment passés entre filles que le repas qui importait le plus. |
| | | Flavie Lefèvre eden de cacharel CRÉDITS : (ava) outlines. (sign) uc. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 10/11/2015, 10:48 | |
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alice & flavie ☆ don't mind all my friends i know they're all crazy but they're the only friends that i have J'aimais énormément cuisiner, tous mes proches le savaient et beaucoup en profitaient même. Cela dit, mon boulot et un tas d'autres choses m'empêchaient souvent de le faire aussi souvent que je le souhaiterais. Si je pouvais, je pense que j'essaierais au moins de faire un bon plat cuisiné au moins une fois par jour. Pour le midi ou bien pour le soir. Mais j'avais des horaires décalés avec mes colocataires, ce qui nous empêchait souvent de nous croiser. Alors ne parlons pas de l'idée de partager un repas ensemble. Evidemment, ça arrivait quand même. Et en général, ils étaient plutôt chanceux de m'avoir. J'imaginais déjà le tableau si c'était Jao qui se mettait aux fourneaux. Déjà, rien que de l'imaginer en tablier me faisait mourir de rire. Mais alors le voir brandir une louche ou une marmite, ce serait le pompon. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui était un grand jour. J'allais enfin pouvoir me remettre à la préparation culinaire. Oui parce que depuis que j'avais rencontré Alice par l'intermédiaire de Félix, j'avais trouvé en elle une partenaire féminine mais aussi une partenaire en cuisine. C'est quand même mieux à deux ces choses-là. Au moins, cela nous permettait de nous éclater tout en préparant un plat. Je ne savais pas encore exactement le menu qui était prévu, peut-être que la brunette était venue avec des idées plein la tête ou peut-être pas. Dans ce cas, nous trouverions bien de quoi nous contenter. En tout cas, Alice venait de frapper et comme je l'attendais de pieds fermes, je ne m'y pas longtemps à lui ouvrir la porte. Comme prévu, elle avait les bras chargés. Elle avait évidemment été faire les courses avant de se pointer, c'est quand même plus pratique de préparer à manger avec des ingrédients. Parce que oui, nous n'avions plus grand chose dans le frigo, ni dans les placard. C'était d'ailleurs le tour de Edouard d'aller au centre commercial, mais il n'avait visiblement pas jugé ça comme étant une tâche à exécuter urgemment. Souvent, je me demandais comment je faisais pour les supporter ces trois-là. Ce n'est pas donné à tout le monde de savoir gérer trois mecs chiants et machos par dessus le marché. Mais heureusement, j'avais du caractère, c'était peut-être pour ça que ça se passait plutôt bien finalement. « Oui alors en parlant de ça, t'es venue avec des recettes aussi ou on va devoir aviser sur le tas ? » la questionnais-je, tout en la laissant entrer à l'intérieur. Puis je refermais la porte derrière elle. Immédiatement, elle alla se libérer en posant les sacs sur la table de la cuisine. Je vis qu'il y avait de quoi faire et ce n'était pas plus mal. Il valait mieux en avoir trop que pas assez. Au pire, les mecs pourraient faire régime aussi, ça ne leur ferait le plus grand bien. « Tu sais, maintenant que j'y pense... Je me demande s'ils ne mériteraient pas simplement une soupe de cailloux » proposais-je, très sérieuse avant d'éclater de rire. C'est vrai. Certaines fois, ils étaient tellement chiants qu'on aimerait leur faire payer par n'importe quel moyen. Mais bon, on avait aussi un cœur gros comme ça, ce qui nous jouait parfois des tours. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 25/2/2016, 18:35 | |
| Si Alice s'était présentée à la porte de Flavie avec des sacs en papier plein à craquer d'ingrédients, c'était surtout pour la forme, car même en passant le seuil elle n'avait aucune idée de ce qu'elles allaient préparer. La brune, posant ses converses dans l'entrée, lâcha un petit rire à la question de son amie. - Non en fait, je comptais sur ta grande créativité pour faire plaisir à ces messieurs. Elle lui lança un clin d’œil, et avança jusqu'à la cuisine pour poser les sacs sur le plan de travail. Elle ne travaillait pas ce soir, et elle ne voyait pas de meilleure façon de passer sa soirée de repos. Anaïs était de sortie, et bien qu'Alice adorait sortir aussi, elle aimait tout autant passer du temps avec Flavie, derrière les fourneaux. - Ouais, une soupe de cailloux ne leur ferait pas de mal ! Elle joint son rire à celui de son amie, et ajouta : - Surtout Thavaud. Elle rit de nouveau. C'était plus fort qu'elle, lancer des piques à Gaspard, même lorsqu'il n'était pas là, était plus un réflexe qu'autre chose, à force qu'il lui tape sur les nerfs. Sa petite danse de la victoire lorsqu'elle avait cédé à son chantage l'autre jour avait été la goutte de trop, et il prenait un malin plaisir à la faire tourner en bourrique, et pour une raison qui lui était inconnue, elle tombait dans le panneau à chaque fois. C'était sans doute ça, le problème avec Gaspard. Il effaçait toute cette tolérance et cette positivité qui caractérisait Alice et qu'elle avait mis tant d'efforts à acquérir. Mais peu importait. Elle commença à débarrasser les sacs, déposant les fruits, légumes, épices et autres ingrédients qu'elle avait pris au hasard dans le magasin. - Bon ok, j'ai pris un peu tout et n'importe quoi, dit-elle en déposant un sachet de cent grammes de piment rouge sur le plan de travail. - Vraiment n'importe quoi, en fait. Elle rit, mais faisait confiance à Flavie pour trouver un moyen de l'intégrer à leur futur dîner. Si Alice était douée en cuisine, Flavie était un véritable chef, et elle serait prête à manger ses plats matin, midi et soir. - Alors, raconte-moi des trucs. Alice était de nature extrêmement curieuse, notamment lorsqu'il s'agissait de la vie de ses amis, dont elle voulait connaître tous les détails croustillants. Et Flavie avait sans doute quelque chose à raconter. |
| | | Flavie Lefèvre eden de cacharel CRÉDITS : (ava) outlines. (sign) uc. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 19/6/2016, 15:26 | |
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alice & flavie ☆ don't mind all my friends i know they're all crazy but they're the only friends that i have L'idée de passer l'après-midi avec mon amie Alice était plutôt tentante. Surtout que nous avions émis l'idée de passer celui-ci derrière les fourneaux. Cela faisait quelques temps que je n'avais pas pu m'amuser à cuisiner et cela me manquait un peu je l'avoue. Beaucoup de femmes n'aiment pas cuisiner, moi j'aimais plutôt ça. C'était un passe-temps comme un autre et puis ça me permettait d'en faire profiter mes trois potes de colocs, qui ne s'en plaignaient pas d'ailleurs. J'étais parfois bien trop bonne avec eux, ils ne le méritaient pas toujours. Malheureusement, les dernières semaines à l'hôpital avaient été plutôt intenses et la fatigue n'avait pas aidé à ce que je me concentre en cuisine. C'était aujourd'hui que j'allais remédier à ça et remettre le pied à l'étrier, avec l'aide de ma brunette de copine. C'était une de ces choses que nous partagions toutes les deux et que nous prenions plaisir à faire. C'était donc avec un grand sourire aux lèvres que j'ouvrais la porte à Alice qui brandissait plusieurs sacs. Il y avait clairement de quoi préparer un repas pour un régiment. Ça ne m'aurait pas déplu, j'aimais ben les soldats. C'est toujours sexy un homme en uniforme. Sauf que les hommes en question qui allaient goûter à nos délices n'en avaient pas, eux. Tant pis pour nous. Pour l'heure, il allait falloir que je me creuse la tête pour trouver une idée de recette puisque mon amie n'en avait pas en stock. Ce pourquoi la soupe de cailloux semblait être une bonne option. Mais bien heureusement pour eux, je n'étais pas aussi mauvaise. Je n pourrais peut-être pas en dire autant d'Alice par contre... « Mais c'est incroyable, tu peux pas t'en empêcher ! Qu'est-ce qu'il t'a fait Thavaud pour que tu lui en veuilles autant ? » m'enquis-je. C'était toujours la même histoire. Qu'il soit là ou pas, elle avait toujours quelque chose à lui reprocher. J'aurais aimé savoir le pourquoi du comment une bonne fois pour toute. Par la suite, je regardais tout les ingrédients que Alice me mettait sous les yeux, elle avait vraiment pris de tout et un peu de n'importe quoi comme elle me le disait elle-même. Je ne pus m'empêcher d'en rire, notre recette s'annonçait déjà épique, tout comme notre après-midi. C'est envoyant le piment que j'eus une illumination assez géniale je dois dire. « Et pourquoi on ne leur ferait pas une salade à base de piments ? Puisqu'ils sont si forts qu'ils le disent, ça leur donnera l'occasion de nous le prouver » proposais-je à Alice, toute fière de moi. J'imaginais déjà la scène. Quand on n'est pas forcément habitué à ces petits trucs, on ne les supporte pas toujours. Je réfléchissais alors à ce que je pourrais raconter à mon amie maintenant. Elle qui était curieuse comme une pie, il allait bien falloir que j'arrive à la rassasier. « Je n'ai pas revu Quentin depuis depuis cinq mois, et c'est bien mieux comme ça » la prévins-je, sans trop en dire. Cela lui montrerait qu'il n'y avait pas de détails à donner car la discussion était close avant même d'avoir commencé. Ce n'était peut-être pas si bien que ça finalement parce que si ça ne me faisait rien, je n'en parlerais pas vu que je n'y penserais même pas, pas vrai ? « Et toi dis-moi, ça se passe comment à l'appart' ? » la questionnais-je à mon tour, j'avais trop envie de changer de sujet de conversation pour me faire prier. Je préférais parler d'elle finalement, c'était bien moins prise de tête. - Spoiler:
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| | | Invité Invité | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 14/7/2016, 15:48 | |
| - Mais c'est incroyable, tu peux pas t'en empêcher ! Qu'est-ce qu'il t'a fait Thavaud pour que tu lui en veuilles autant ? C'était vrai. Qu'elle le voit ou non, Alice avait cette rancœur envers Gaspard, depuis toujours. Elle le détestait, c'était plus fort qu'elle, et elle avait cette impression que ce n'était même pas de la simple détestation. Mais c'était là, et même lorsqu'il ne disait rien, il y avait cette tension entre les deux, qui la mettait sur les nerfs et dont lui s'amusait beaucoup. Elle haussa les épaules, s'activant à défaire les sacs de courses. - C'est pas ma faute. Il est insupportable. Avec son air suffisant et sa manie de regarder les gens de haut, avec ce foutu sourire en coin. Elle râlait, c'était clair. Rien que parler de lui la mettait en rogne. Elle se tourna vers Flavie, une botte d'échalottes dans la main, qu'elle secouait presque frénétiquement alors qu'elle parlait. - Non mais tu sais quoi, la dernière fois qu'on s'est parlés, il m'a montré ses abdos quatre fois. Quatre. Fois. En dix minutes de conversation. Elle fit les gros yeux, exaspérée. - Et puis, il adoooore me mettre hors de moi, il en joue tellement. Je te jure. C'est physique. Gaspard Thavaud mérite une soupe de cailloux. Elle secoua la tête, sourcils froncés. Elle ne voulait pas passer pour une hystérique, ce qui était sans doute trop tard, et termina de vider les sacs. Flavie émit l'idée d'une salade de piments, et Alice ne put s'empêcher de lui lancer un sourire sadique. - Excellente idée. Elle adorait le piment, Alice. En fait, son palais était si habitué aux plats ultra-épicés qu'elle n'en sentait même plus la brûlure. Et même si elle gardait une pointe de doute, elle imaginait que les trois mâles qui partageaient l'appartement de Flavie ne reculeraient pas devant cette chance de montrer leur force. Les hommes. - Je n'ai pas revu Quentin depuis depuis cinq mois, et c'est bien mieux comme ça. Alice hocha la tête. Le ton de Flavie suggérait que le sujet était déjà clos, et son amie ne voulait pas insister. Elle lui en parlerait en temps voulu, lorsqu'elle l'aura choisi. Leur histoire était assez compliquée comme ça, Alice n'était même pas sûre d'avoir réellement tout suivi et compris, mais elle ne voulait certainement pas gâcher cet après-midi avec ça. - Et toi dis-moi, ça se passe comment à l'appart' ? Alice sourit. Elle adorait vivre avec Anaïs, bien qu'en moment, elle était souvent absente, elles s'entendaient à merveille. - C'est le top. L'autre jour, on est restées une demi-heure figées devant une araignée. C'était hilarant, j'ai cru que j'allais mourir de rire, et de trouille, accessoirement. Elle ricana, se remémorant la situation digne d'une vidéo youtube qui aurait fait huit millions de vues. - Et puis, Baptiste passe, de temps en temps, à l'improviste. C'est Baptiste quoi. Il m'a dit que j'étais une mamie. Juste parce que je ne sors pas autant que lui, et que je passe la plupart de mes soirées à lire dans mon plaid. Ca l'avait quelque peu marquée, en fin de compte, et elle n'arrivait pas à s'enlever ce mot de la tête. |
| | | Flavie Lefèvre eden de cacharel CRÉDITS : (ava) outlines. (sign) uc. PSEUDO : FREAKSHOW (laurine). | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 24/8/2016, 14:19 | |
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alice & flavie ☆ don't mind all my friends i know they're all crazy but they're the only friends that i have Il fallait réfléchir vite et intelligemment. Dans le but très précis de trouver une idée de menu à confectionner pour nos hommes. Par là, j'entendais nos potes. Avec Alice, nous étions entourées par des mâles et nous le vivions plutôt bien d'ailleurs. On se plaisait en leur compagnie même s'il nous tapait sur les nerfs la plupart du temps. Cependant, nous n'étions pas des petites choses sans défense et nous savions donc leur montrer qu'il ne fallait pas trop se frotter à nous, sous peine de représailles. Comme celles dont nous discutions justement et qui allaient se retrouver dans leurs assiettes. Pour l'heure, j'avais surtout l'impression que c'était Gaspard que Alice rêvait d'empoisonner plus que tout. Ces deux-là avaient toujours eu des relations compliquées et je n'avais jamais compris le fin mot de l'histoire, ce que j'entendais bien faire maintenant en lui posant clairement la question. « C'est pas ma faute. Il est insupportable. Avec son air suffisant et sa manie de regarder les gens de haut, avec ce foutu sourire en coin. » C'était donc ça qui la dérangeait autant. Je pouvais comprendre, beaucoup de personnes n'aimaient pas ses manières, mais il fallait juste s'y habituer. « Mais Alice bon sang, c'est un genre qu'il se donne » commençais-je par lui expliquer. Thavaud n'était pas quelqu'un de foncièrement méchant, au contraire. Il aimait juste en jouer. « Non mais tu sais quoi, la dernière fois qu'on s'est parlés, il m'a montré ses abdos quatre fois. Quatre. Fois. En dix minutes de conversation. Et puis, il adoooore me mettre hors de moi, il en joue tellement. Je te jure. C'est physique. Gaspard Thavaud mérite une soupe de cailloux. » Je hochais la tête à chaque phrase qu'elle ajoutait en affichant un petit sourire en coin. C'était tellement facile de la mettre dans tous ses états, que je comprenais le plaisir que pouvait prendre Gaspard à le faire. « Lili, t'es magique. Parce que tu rentres dans son jeu, c'est tout ce qu'il attend ! » que je lui lance. Parce que pour moi c'est évident et je n'arrive pas à admettre que ce ne soit pas flagrant. Certes, Thavaud n'était pas le mec le plus recommandable de Paris mais il était cool et en soit, je n'avais pas grand chose à lui reprocher. Donc si Alice voulait lui faire une soupe de cailloux, qu'elle le fasse. Mais elle se débrouillerait seule avec lui puisque je refusais de rentrer dans leurs embrouilles. En revanche, mon idée de salade de piments avait fait son petit effet. Mon amie semblait me suivre à deux cents pourcents. C'est qu'on les connaissait bien nos potes, et l'égo masculin était omniprésent chez eux. Avec la brune, nous supportions très bien le piment. Alors c'était le moment de les mettre à leur tour au défi, en sachant pertinemment que s'ils nous retournaient la pareille, on les écraserait comme des mouches. C'était plus que tentant de ridiculiser les mâles dominants qu'ils étaient. Puis, je m'entendis survoler le sujet Quentin, puisque si je n'avais clairement pas envie d'en parler pour différentes raisons, il n'en restait pas moins que j'avais sûrement besoin de dire Alice que ça faisait trop longtemps à mes yeux que j'étais sans nouvelles. Bref, il fallait dériver et vite, revenir à mon amie tout simplement. « C'est le top. L'autre jour, on est restées une demi-heure figées devant une araignée. C'était hilarant, j'ai cru que j'allais mourir de rire, et de trouille, accessoirement. Et puis, Baptiste passe, de temps en temps, à l'improviste. C'est Baptiste quoi. Il m'a dit que j'étais une mamie. Juste parce que je ne sors pas autant que lui, et que je passe la plupart de mes soirées à lire dans mon plaid. » Ça me fit rire. Des discussions aussi dérisoires étaient exactement ce dont j'avais besoin. « C'est lui le dépravé, c'est tout » que je dis en hochant les épaules. Je savais pertinemment qu'on tenait notre couche aussi en soirée quand on était bien décidé. Il fallait juste savoir les espacer pour pouvoir les apprécier de la bonne manière. Sur ce, je commençais à trier les ingrédient dont nous aurons besoin et ceux que l'on pouvait ranger. « Tiens Lili, la recette est derrière moi si tu veux » La préparation s'annonçait plutôt marrante et la dégustation encore plus. |
| | | Invité Invité | Sujet: Re: (flavie) let's try not to burn the kitchen down 3/11/2016, 17:29 | |
| Il n'en fallait pas guère plus à Alice. Une soirée de libre, une amie comme Flavie, c'était tout ce dont elle avait besoin. L'ambiance était toujours légère, avec Flavie, elles riaient et complotaient contre leurs hommes, ceux qu'elles côtoyaient depuis trop longtemps pour se rappeler réellement une époque sans eux. Bon dieu, si tout pouvait être aussi simple que ce moment-là, elles deux, devant un comptoir de cuisine, imaginant toute sorte de recettes qu'elles n'oseraient jamais proposer à leurs amis, parce qu'aussi énervants qu'ils puissent être, elles les aimaient de toute façon. Même Gaspard, sans doute. Pourtant, personne ne l'avait jamais énervé à ce point. Même Hadrien, qui était tout aussi arrogant et prétentieux, n'était pas aussi agaçant. Elle n'avait pas couché avec Gaspard, c'était sans doute là la différence. Elle leva les yeux au ciel dans un soupir. - Mais je sais mais c'est plus fort que moi. Pourtant, il en faut beaucoup pour m'énerver d'habitude. Mais là, je… Argh. Elle agitait la cuillère en bois dans tous les sens, parce qu'elle accompagnait chacun de ses mots par de grands gestes presque trop dramatiques. Ça faisait rire Flavie, qui se moquait presque de son amie et de son aversion pour le jeune homme. Elles s’apprêtaient à cuisiner leur soupe de piment avec tout l'amour dont elles étaient capables, et Alice ne put s'empêcher de sourire à l'idée de remettre à leur place leur bande d'amis un peu trop machos parfois. Elle les aimait ainsi, avec leurs manières rustres et leurs voix graves, mais parfois il était bon de leur rappeler qu'elles n'étaient pas si innocentes que ça. Et Alice était toujours la première partante pour ce genre de choses, sans doute à cause de son féminisme sans limites. Alice, elle était brave, courageuse, spontanée, elle n'avait peur de rien, si ce n'était les araignées, et se remémorer l'épisode avec Anaïs lui fila des frissons, mais aussi un petit rire mécanique. La colocation avec la jolie rousse n'était jamais de tout repos, et encore une fois, elle en avait eu la preuve. Elle pointa la cuillère en bois vers Flavie dans un signe d'approbation. - Exactement. Et c'est ce que je lui ai dis. Et puis, c'est même pas vrai. Tiens, la preuve, j'suis sortie la semaine dernière avec Nina. Dommage qu'il n'aie pas été là pour le voir de ses propres yeux. Elle leva les sourcils deux fois d'un air fier et victorieux. Cette soirée avait été étrange, autant par la mousse que par son attitude envers Hadrien. Mais elle balaya tout ça d'un coup de cuillère en bois, et se tourna pour prendre la recette que Flavie demandait. En parcourant des yeux les lignes sur le papier, ne lâchant toujours pas sa cuillère en bois, sans raison particulière d'ailleurs, sa main étant simplement tombée dessus pendant qu'elle parlait, elle énuméra rapidement les ingrédients dont elles auraient besoin. Puis elle posa la feuille sur le plan de travail, et s'affaira à ranger les choses qui ne serviraient pas à la recette. - Comment ça va, le boulot, au fait ? Pas trop crevant ? Elle admirait Flavie, en quelque sorte, d'avoir réussi à faire un choix, trouvé sa voie. Elle ne semblait pas le regretter, et son métier était des plus respectables, quoi que – de ce qu'elle en savait – très éprouvant. |
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