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Le secret des forts est de se contraindre sans répit.

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MessageSujet: Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Empty10/7/2016, 17:46

Par cette chaude journée de Juillet, il était difficile de motiver les gens à travailler. Entre le soleil et les températures en hausse, tout le monde se sentirait bien mieux au bord de l’eau à se prélasser avec un mojito. Pourtant, parmi tous les fainéants de l’été, quelques exceptions continuaient à se lever tôt pour arriver à l’heure.

Ce matin-là, Clémentine devait travailler son cheval de numéro avant d’aller donner quelques cours aux élèves de Versailles. Traverser toute l’Île-de-France pour quelques heures ne l’enchantait pas, mais quand elle entrait dans les écuries royales, elle se rappelait toujours pourquoi elle avait accepté : les lieux étaient fabuleux. Quelle chance de pouvoir y marcher librement.

Toujours soucieuse de son apparence, la jeune femme avait revêtu une culotte de cheval foncée, et un débardeur couleur crème. Elle portait sa paire de bottes d’écurie fraichement cirée et avait tiré ses cheveux dans une queue de cheval parfaitement lisse. Même pour nettoyer les stalles, la petite brune s’efforçait de rester impeccable. Comme à son habitude, elle commença par aller boire un café avec les garçons d’écurie et son amie Léa. Cela ressemblait à une journée comme les autres, pour le moment.

Vango, l’étalon lusitanien isabelle perle, était plutôt du genre joueur ce matin. Clémentine eut du mal à le défouler, obligée de lui courir après dans le manège encore frais pour qu’il se dégourdisse les jambes. Lorsqu’il fut apte au travail, la jeune femme enfila une bombe sur sa tête, puis se hissa sur le dos nu de l’animal. Bien qu’il soit encore jeune, la connexion qui le liait à son humaine le rendait d’un calme olympien. Il n’était pas rare que les cavaliers de la troupe s’arrêtent en chemin pour admirer la concentration de l’étalon.

Ses allures étaient fluide, sa respiration bien maîtrisée. Ces deux-là se connaissaient par coeur. Clémentine travailla sur les assouplissements, et des figures basses d’encolure pour laisser au cheval une bonne récupération suite à la représentation de la veille. Elle avait de la chance de travailler dans une troupe où les chevaux ne représentent pas tous les soirs, et elle en profitait au maximum pour mettre son cheval dans les bonnes conditions.

Le couple termina sur un somptueux pas espagnol -figure préférée de Vango- au centre de la piste, et elle mit pied à terre, jugeant qu’ils avaient assez travaillé. Du coin de l’oeil, elle aperçut un groupe de cavaliers de la troupe qui la toisaient, la jugeant sur le travail effectué. Elle avait l’habitude, c’était presque comme ça tous les jours et pensait que c’était normal qu’ils agissent ainsi.

Elle retira sa bombe pendant que Vango s’éloignait pour aller se rouler. Clémentine était toujours admirative de cet animal, ayant l’impression d’avoir son double en version cheval. Même caractère, mêmes réactions : c’est la raison pour laquelle Bartabas lui avait confié ce cheval, à elle, et à personne d’autre.

Elle attendit encore quelques instants, puis claqua de la langue pour appeler son compagnon de troupe. Celui-ci s’ébroua, puis la retrouva au petit trot. Bien qu’il suive sans problèmes, la règle imposait à tous les écuyers de rattacher leur cheval en sortant de piste. Elle lui ajusta un vieux licol en cuir, puis déposa la longe sur son encolure avant de rejoindre les boxes. La chaleur commençait vraiment à monter, la journée allait être rude.

Quelques instants plus tard, elle douchait Vango pour son plus grand plaisir. Elle en profita également pour passer un peu d’eau fraîche derrière sa nuque, et se désaltérer. Mais lorsqu’elle releva la tête, la jeune femme tomba sur une silhouette inhabituelle, qui repoussait la tête d’un Lipizzan un peu trop curieux. L’ombre ne lui était pourtant pas si inconnue, mais elle avait quelques peu de mal à y croire.

Elle termina gentiment la douche du bel isabelle (devenu noir avec l’eau), quand cette fois ce fut le nouvel arrivant qui posa le regard sur elle. Ses joues se mirent à rosir légèrement quand il lui adressa un sourire surpris, et elle lui fit un timide geste de la main. « Oh, Hugo je… Salut ! » Finit-elle par trancher, sans trop savoir que dire.

Le jeune brun ne lui était pas inconnu. Il lui avait été présenté un peu par hasard en soirée, par une amie d’enfance. Le courant avait tout de suite accroché avec lui, qui était si gentil. Ils s’étaient d’ailleurs re croisés plusieurs fois en petit comité. Cependant, elle n’avait jamais trop eu l’occasion de parler de son métier. Une chose caractérisant bien Clémentine : elle n’était pas du genre à étaler sa vie, et surtout pas si elle savait que son métier -métier de passion autours du cheval- n’était pas une passion commune avec son interlocuteur. En d’autres termes, elle ne parlait pas de son métier d’écuyer en chef à un musicien. Le moment étant quelques peu embarrassant, la jeune femme ne savait plus où se mettre. En dehors des chevaux, Clémentine se trouvait particulièrement idiote et déconnectée de la vie.
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MessageSujet: Re: Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Empty11/7/2016, 21:34

Le secret des forts est de se contraindre sans répit.
Clémentine & Hugo

Je n’avais jamais vu un endroit aussi impeccable de toute ma vie. Enfin, si, mais là il s’agissait quand même d’une écurie. Une écurie qui accueille donc des animaux, des animaux qui n’ont pas cette manie de ranger tout ce qui se trouve sur leur chemin ou d’aller gentiment aux toilettes en temps voulu. Mon regard bleu parcourt les lieux alors que je réajuste inutilement ma chemise bleu foncé, enfilée à la place de mes T-shirts habituels pour faire bonne impression.

Je venais d’être engagé pour participer à un spectacle équestre à ma façon. Non, vous ne verrez pas mes fesses sur le dos d’un cheval de sitôt, bien essayé ! J’étais là en tant que musicien, pour apporter quelques notes de musique au somptueux spectacle. Autant vous dire que je n’avais pas hésité longtemps, il s’agissait là d’une énorme chance qui se présentait à moi, peut-être une chance de faire enfin de la musique ma carrière. Et pourtant, il y avait ce petit pincement au cœur que j’avais ressenti après avoir pris la décision de faire de la musique sans mon groupe, même l’espace de quelques soirées. J’y étais très attaché, à ce groupe, alors jouer et chanter sans eux n’était pas forcément chose aisée.

Mes chaussures de ville claquaient sur le sol impeccablement nettoyé grand club équestre. Je ne savais pas réellement où aller, l’endroit était tellement immense et n’importe quel bâtiment aurait pu faire office de bureau. Le responsable m’avait proposé de passer quand je voudrais pour discuter des derniers détails, mais pour ça il fallait déjà que je le retrouve. Ca sentait les chevaux à des kilomètres en plus du foin frais, mais je me surpris à apprécier l’odeur. Je ne connaissais absolument rien au monde équestre mais je me sentais plutôt dans mon élément, ce qui était bon signe.

Au bout de quelques minutes, j’atteignis les écuries, où plusieurs chevaux pointaient le bout de leur nez à l’extérieur. Je trouverais bien quelqu’un pour me guider dans ce labyrinthe, ou en tout cas je l’espérais de tout cœur. Tout en m’avançant dans l’allée de boxes, j’évitai soigneusement un crottin – le seul – qui se trouvait sur mon chemin. J’étais trop bien habillé, j’aurais réellement dû débarquer en T-shirt et en bottes en caoutchouc, on n’y aurait vu que du feu. Même si j’aimais l’ambiance qui régnait dans les écuries, je me sentais de trop, je n’y avais pas réellement ma place après tout. J’étais un gars de la ville, que ce soit Marseille ou Paris. Moi mon truc c’était le béton et les pavés, pas l’herbe et le sable. Sans vraiment m’en rendre compte, je m’approchai un peu trop près d’un box et un énorme cheval blanc vint m’effleurer les cheveux, ce qui me fit sursauter. Je repoussai l’immense tête d’un petit coup timide de la main, avant de m’éloigner d’un mètre.

« Hé, doucement toi… T’as l’air bien gentil mais tu me fais peur, évite de me bouffer hein ? »

J’avais l’air totalement ridicule, oui. Pire que ça même. Mais il n’y avait personne alors ça ne faisait pas de mal… Puis mon regard se posa sur la silhouette d’une jeune femme qui se trouvait là. Merde, cramé. Mes joues rosirent un peu et je fus prêt à me justifier en racontant ma vie, mais c’est à ce moment-là que je reconnus la jeune femme en question. Un sourire étonné vint m’étirer les lèvres et mon cœur manqua un petit battement, sans que je ne puisse l’en empêcher. Un battement de surprise, mais aussi et surtout de joie.

« Clem ! Mais… qu’est-ce que tu fais là ? » Question stupide parce qu’entre elle et moi, celui qui avait le moins sa place ici, c’était bien moi. Elle me salua à son tour, visiblement un peu gênée, et il fallait avouer que je n’étais pas dans un meilleur état. Je m’approchai de quelques pas, mais restai tout de même sur mes gardes face au cheval qu’elle venait visiblement de doucher. « Je m’approcherais bien pour te faire la bise, mais ta grande bête risque de bouffer le nez, non ? » lançai-je sur un ton amusé mais peu rassuré malgré tout, observant le cheval d’un air méfiant. « Il s’appelle comment ? » ajoutai-je doucement. Peut-être qu’il m’apprécierait un peu plus si je l’appelais par son nom ? Non ? Bon…      
   

Emi Burton
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MessageSujet: Re: Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Empty12/7/2016, 21:22

Clémence ne s’était pas attendue à croiser le jeune homme ici. Dans un premier temps assez mal à l’aise, elle respira lentement par le ventre -comme on le lui avait appris avant de rentrer en piste - et se détendit un peu. La réaction du jeune homme en la voyant était complètement différente de la sienne : un grand sourire avait pris place sur ses lèvres. Elle ne put s’empêcher de le lui rendre, sans vraiment savoir pourquoi.

« Clem ! Mais… qu’est-ce que tu fais là ? » En l’occurence, la question aurait dû être inversée. Si Clémence portait la tenue adéquate pour se trouver dans une écurie, c’était tout le contraire pour Hugo. Il était élégant avec sa chemise et ses chaussures impeccables de la ville. Elle se redressa puis repoussa en douceur une mèche qui descendait de sa queue de cheval. La réticence de l’homme à s’approcher d’elle lui déclencha un petit rire amusé, et elle le regarda droit dans ses yeux bleus avant de se mettre à le taquiner gentiment : « Tu fais bien de te méfier, je ne lui ai encore rien donné à manger, et il raffole des gens de la ville ».

C’est elle qui fit un pas vers lui, laissant Vango gratter le sol de la douche d’impatience. Elle déposa une bise sur chacune des joues de son ami : « Il s’appelle Vango. » Rien que dans son nom, le cheval inspirait la puissance et l’élégance : Clémentine n’avait pas eu besoin de deux fois sur son dos pour accepter la proposition de Bartabas. Elle en était amoureuse, littéralement. Et en même temps, qui ne l’était pas ? Il était le compagnon rêvé pour cette aventure, et le chef de la troupe avait visé très juste en le lui confiant. Il avait la confiance dont elle manquait, la force dont elle avait besoin : ils se complétaient à la perfection.

« On a jamais trop eu l’occasion de parler de mon métier… » Finit-elle par admettre, les joues toujours rosies par l’émotion. La jeune femme attrapa la longe en nylon puis invita son ami à la suivre pour qu’elle ramène l’immense isabelle dans son box. « Je travaille ici depuis quelques années ». Fit-elle simplement, priant pour qu’il ne tombe pas les yeux sur les grandes affiches qui meublaient les murs des allées. Si Clémentine s’était battue pour avoir la vie de ses rêves, elle avait encore du mal à arborer fièrement le titre de « clou du spectacle » parce qu’elle pensait encore ne pas le mériter. C’est donc pour cela qu’elle ne voulait pas qu’Hugo sache pour sa notoriété. Pas maintenant.

Dans sa réflexion, elle avait presque oublié Vango, qui, sans gêne, en avait profité pour s’approcher en douce d’Hugo. « Vango, non. » Dit-elle d’un ton ferme, qui suffit à lui seul à attirer l’attention de la bête. Elle tendit sa paume devant elle, un doigt en l’air, puis fit un mouvement d’avant en arrière, qui eut pour conséquence de faire reculer le géant doré. « Il sent que tu n’as pas l’habitude… Il est curieux mais il ne te fera pas de mal » Affirma Clémentine qui repassa entre le jeune homme et le cheval.

« Et que fait un musicien dans le crottin de cheval ? » Demanda-t-elle, à la limite de lui rire au nez, quand elle remarqua qu’il avait réellement marché dedans. Ils arrivaient devant leur destination : les stalles des chevaux de spectacle étaient lumineuses, fraîchement paillées. Elle attrapa une brosse soyeuse pour nettoyer la tête de Vango, et l’autorisa à rentrer pour qu’il puisse prendre sa ration de vitamines.
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MessageSujet: Re: Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Le secret des forts est de se contraindre sans répit. Empty17/7/2016, 12:04

Le secret des forts est de se contraindre sans répit.
Clémentine & Hugo

Clémentine Beaumarchais. S’il y avait bien une personne que je ne pensais pas voir là, c’était bien elle. Une amie en commun nous avait présentés un soir dans un bar et depuis, on s’était revus de temps en temps, pour mon plus grand plaisir. Elle ne me laissait pas totalement indifférent et même s’il n’y avait pas encore de quoi parler d’amour ou quoi que ce soit, il y avait cette attirance que je ne pouvais nier.

J’aurais voulu m’approcher pour lui dire bonjour comme il se devait, mais son immense cheval m’empêchait de me sentir assez à l’aise pour le faire. Clémentine se moqua d’ailleurs de moi et ça m’arracha un sourire amusé. Un cheval qui raffolait des gens de la ville ? Jamais entendu parler, mais elle connaissait sûrement mieux l’animal que moi.

« Oh… alors je pense que je vais m’en aller en courant le plus vite possible pour ne plus jamais revenir ! » lui répondis-je joyeusement. Heureusement, Clémentine s’avança elle-même vers moi pour me faire la bise, que je lui rendis avec plaisir. Elle m’apprit ensuite le nom de son cheval. Vango. En tout cas, c’était largement plus classe que Pompon ou Eclair, ça c’était sûr et certain. Je me tournai vers l’animal et lui lançai : « Bonjour Vango, moi c’est Hugo ! » en lui faisant un petit signe de la main en guise de bonjour. Le cheval tourna brièvement sa tête vers moi, avant de se remettre à gratter le sol. « T’as vu, il me dit bonjour de la patte ! » lançai-je à Clémentine en pointant le cheval du doigt. Qu’un cheval avait des jambes et non des pattes, je n’en avais pas la moindre idée.

Clémentine m’expliqua ensuite qu’on n’avait jamais eu l’occasion de parler de son métier, et ça me fit un peu culpabiliser. Elle connaissait mon métier, alors j’aurais forcément dû connaître le sien. « Bien sûr qu’on a eu l’occasion d’en parler, mais visiblement je ne t’ai jamais posé la question… Désolé, c’est de ma faute » lui répondis-je, la mine un peu triste. Je m’en voulais un peu, oui. Elle ajouta qu’elle travaillait ici depuis quelques années et mon visage s’illumina à nouveau. « Ca doit être génial de travailler dans un endroit pareil tous les jours ! Et tu fais quoi exactement ? » Je comptais bien me rattraper en lui posant une tonne de questions, pour le coup.

Je suivis la cavalière et son cheval vers les écuries, admirant du coin de l’œil les allures de l’animal. Les seuls chevaux que j’avais vus de si près étaient ceux de la Garde Républicaine, et ils avaient beau être magnifiques, Vango l’était bien plus encore. J’osai finalement jeter un coup d’œil sur le côté pour admirer les lieux, mais le cheval en profita lui aussi pour approcher son nez de moi. Il frôla mon bras et je sursautai en faisant un petit bond sur le côté. Clémentine le gronda et le fit reculer, puis me rassura en me disant qu’il ne me ferait pas de mal.

« Je te fais confiance » lui répondis-je dans un petit sourire, me concentrant cette fois sur le magnifique visage de la cavalière. Un peu trop, d’ailleurs, puisque je ne remarquai pas le crottin qui se trouvait pile poil sur ma trajectoire et ma chaussure l’écrasa lamentablement. « Bordel de… » marmonnai-je, me retenant pour ne pas sortir les pires insultes. Cela fit rire Clémentine, qui me demanda ce qu’un musicien faisait dans le crottin de cheval. Sa réaction m’arracha un sourire mi-amusé, mi-désespéré et je lui répondis, tout en secouant mon pied pour enlever la plus grosse partie de crottin de mes belles chaussures de ville : « J’ai été engagé pour jouer de la musique dans un grand spectacle équestre, j’imagine que tu le connais si tu travailles ici. J’avoue que les écuries c’est pas trop mon truc, enfin pas pour le moment en tout cas, mais c’est une très belle occasion de me faire connaître un peu. T’as déjà eu l'occasion de voir le spectacle ? »

Peut-être que Clémentine saurait m’en dire un peu plus, parce que pour le moment je ne savais absolument pas dans quoi je m’étais engagé. La jeune femme brossa brièvement son cheval et une certaine envie de le caresser m’envahit, malgré la peur de me faire bouffer tout entier. J’avançai donc doucement ma main vers son cou – son encolure, mais ça je ne le savais pas encore – et la passai doucement sur son poil soyeux.

« Finalement on pourrait peut-être bien devenir amis tous les deux… t’en penses quoi ? » lançai-je doucement à Vango, toujours un peu sur mes gardes. « C’est ton cheval, alors ? » demandai-je à Clémentine cette fois, ne perdant pas de vue ma promesse de lui poser toutes les questions qu’il y avait à poser. Ca sentait l’interrogatoire !       
   

Emi Burton
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