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who let the dogs out + baptillie.

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Billie Carpentier
Billie Carpentier
shalimar de guerlain

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PSEUDO : anaëlle (ou isamongus, cf. alana et cam - nan j'balance pas, salut). sinon les intimes m'appellent bilal - même si j'm'appelle pas bilal (svp cherchez pas).


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MessageSujet: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty19/4/2016, 23:38


Who let the dogs out ?
Des matins comme il y en avait déjà eu et comme il y en aurait sans doute d'autres. Tu avais passé la soirée de la veille avec Elsa, ta moitié, celle qui ne t'avais jamais laissée tomber en dépit de tes mésaventures. Vous en avez du temps à rattraper ; des discussions à partager, des folies à expérimenter, des secrets à vous confier, et bien d'autres choses encore. Aussi, vous avez discuté une bonne partie de la soirée. Et puis elle a décidé de te raccompagné, et vous avez finalement poursuivi votre interminable discussion chez toi. Au bout du compte, vous vous êtes toutes deux inévitablement endormies sur le canapé, rattrapées par la fatigue. Pour sûr, tu ne te serais pas levée avant midi au moins si ton chien ne s'était pas mis à gratter à la porte d'entrée dans les environs de sept heures. Le message était clair : la petite boule de poil avait une envie pressante. Si seulement tu lui avais appris à se débrouiller comme un grand, à marcher sur ses deux pattes arrières, à ouvrir la porte des toilettes, à soulever le capot et à faire ce qu'il avait à faire, tout simplement... mais non. A part rapporter une balle, tu ne lui avais pas appris grand chose, et lui, il voulait évidemment aller faire ses besoins dans la rue et profiter de ce fait d'une sympathique petite promenade. A cet instant précis, tu ne partageais absolument pas son souhait, mais de toute évidence, tu ne pouvais pas te permettre de le laisser dans cet état car tu avais tout sauf envie qu'il salisse tes beaux tapis. Après avoir donc lâché un grognement significatif tu réunis toutes tes forces (et autant dire qu'à cette heure-là tu n'en a pas des masses) pour te hisser hors du canapé. Elsa, elle, semblait bel et bien endormie. Elle avait vraiment un sommeil de plomb, et tu l'enviais pour ça, toi qui pouvais te faire réveiller par une simple mouche. Tu t'apprêtais finalement à quitter l'appartement jusqu'à ce que tu ne passe devant le miroir de l'entrée et que ton propre reflet te fasse effroyablement peur. Tu ignores ce que tu avais bien pu faire cette nuit, mais le fait était que tu avais dû énormément gesticuler à en juger par ta coupe de cheveux. Aussitôt, tu attrapes le premier chouchou que tu trouves dans le vide-poche qui se trouve juste à ta droite et attache tes cheveux en chignon (ou plutôt, en une espèce de chignon pas franchement soigné). Pour autant, ce serait toujours mieux que ta crinière de lionne.
Pookie était manifestement en pleine forme ce matin et tu ne suivais clairement pas le rythme. En plus de traîner des pieds et de trébucher un pas sur deux, tu as manqué à plusieurs reprise de te prendre des passants en pleine figure. Parti comme c'était parti, tu allais finir par t'étaler sur les pavés parisiens en moins de temps qu'il ne le faudrait pour le dire, et comme tu n'avais aucune envie de vivre avec une telle honte sur la conscience, tu fis une halte dans un café où tu commandas un double expresso sans surcre à emporter.  Rien de tel pour te remettre sur pieds. D'ailleurs, tu sens dès lors une très nette différence ; Pookie ne semble plus marcher si vite. Ou alors... c'est qu'il s'est arrêté. En effet, après avoir longé la laisse du regard, tu t'aperçois finalement que ton chien est désormais plus intéressé par un certain camarade à poils plutôt que par sa promenade. La queue agitée et les aboiements répétitifs, Pookie venait visiblement de trouver un ami en cet énorme berger allemand, ce qui en soi était plutôt cocasse. Et ce qui l'était encore davantage, c'était que le jeune propriétaire de ce gros chien était lui aussi contraint de s'arrêter en plein milieu du trottoir pour permettre à nos deux compagnons de faire connaissance. « Allez Pookie, laisse ce chien tranquille s'il te plaît. » Comme tu t'y attendais, il ne voulait absolument rien entendre et tu avais beau tirer sur la laisse de toutes tes forces, ton petit chien continuait à faire le beau. « Excusez-le », tu demandes finalement au jeune homme qui te fait fasse, non sans lui adresser un sourire désolé. « D'ordinaire, il est plutôt sauvage et ne va pas vers les autres chiens... je ne sais pas ce qui lui prend. » Le pire étant sûrement que c'était la stricte vérité. Les deux bêtes à poils semblaient avoir des atômes crochus en dépit de leurs différences flagrantes. Si cette rencontre infortuite s'était produite entre un homme et une femme que tout séparait, elle aurait sans doute pu faire l'objet d'un joli roman. Mais pour l'heure, ton objectif n'était pas de devenir écrivain, mais de récupérer ton chien et laisser ainsi l'inconnu repartir gentiment avec le sien.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty1/5/2016, 19:08

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Le corps sulfureux de cette jolie blonde passe au-dessus de lui alors qu’il s’attarde sur cette poitrine ferme et galbée à souhait. Il joue avec, se délecte des petits gémissements de la jeune femme. Tout dans ce qu’il fait et ce qu’il entend lui plait. Il ne pouvait pas rêver mieux comme coup d’un soir avec elle. Elle s’appelle Amandine il croit. Oui il croit, parce que Baptiste a la fâcheuse habitude de ne pas se souvenir des filles qu’il baise juste comme ça. Celles qu’il revoit, qu’il va même rappeler, ça y a pas de soucis pour se rappeler de leurs prénoms. Les autres, comme elles ne présentent aucun intérêt à ses yeux, il s’en fout totalement. Le jeune homme n’a pas le temps d’y penser plus en détail que la blonde se penche vers lui. Tout ce qu’il voit ce sont ses lèvres qui se rapprochent de plus en plus des siennes. Il ne pense qu’à une seule chose, mélanger encore et encore sa langue avec la sienne. Alors qu’il pense qu’elle va l’embrasser, la jeune femme se met à le lécher. Si au début, il trouve ça assez agréable et totalement inédit, ça devient un peu plus dégueulasse quand elle commence à parcourir son visage avec sa langue. Aussitôt, ses mains viennent faire écran pour ne pas que la bave de la blonde se retrouve partout sur lui. Puis, il se décale d’elle de plus en plus jusqu’à tomber du lit. C’est à ce moment que Baptiste ouvre les yeux et se réveille, croisant le regard joyeux de son chien. Il comprend alors ce qui vient de lui arriver et il lève les yeux au ciel. « Putain Donnie. Tu fais sérieusement chier. Combien de fois je t’ai dit de pas me lécher le visage. C’est dégueulasse et en plus tu pues de la gueule. » Le chômeur se relève, massant son derrière douloureux avant de venir flatter son chien. Il ne peut pas lui en vouloir trop longtemps, surtout quand il le regarde avec des yeux implorants. « T’en fais pas, on va aller se promener. Laisse-moi juste me débarrasser de ta bave et ton odeur. » Le benjamin de la famille Duchannes se précipite dans sa salle de bain pour prendre une douche bien chaude. Les restes de sa nuit se voit sur son corps alors qu’il s’occupe de faire partir son rêve au loin. L’eau chaude le détend et il finit par y rester plus longtemps que prévu. C’est l’aboiement de Donnie qui le sort de ses pensées et lui fait remarquer qu’il a passé trop de temps sous l’eau. « Putain, j’vais encore douiller avec la facture d’eau. » Tous les mois c’est pareil. Baptiste utilise trop d’eau que ce soit pour ses douches ou pour la cuisine. C’est pas sa faute si en cuisine il a besoin d’eau notamment pour nettoyer les fruits et légumes. Cependant, il a beau chercher des excuses pour ses douches à rallonges, il n’en voit aucune. A ce rythme, il allait devoir demander un peu d’argent à ses parents vu que son chômage ne l’aidait pas forcément à tout payer. Heureusement pour lui, ses parents ne lui reprochaient jamais d’avoir arrêté de travailler dans une boulangerie après son CAP, bien qu’ils doivent tous les deux penser que c’était la pire erreur de sa vie. Néanmoins, malgré le fait que sa vie n’était pas facile tous les jours à cause du manque d’argent, Baptiste ne regrettait absolument pas ses choix de vie. Arrêter son boulot avait été la meilleure décision qu’il avait prise depuis des années. Il ne s’épanouissait plus dans son métier. Faire le pain très peu pour lui. Lui, il a envie de créer des gâteaux, d’essayer de nouvelles choses. L’idée de créer une chaîne youtube sur ses créations lui est venu à l’esprit, mais il ne sait pas s’il aura le temps et l’envie de continuer. Il pourrait aussi monter une entreprise et faire traiteur mais juste pour pâtisserie. Mais là encore, il faut du temps et de l’argent. Le temps, il en a à revendre, mais vu qu’il se lasse facilement ça l’emmerderait de commencer pour arrêter quelques temps après. L’argent, il lui suffirait de demander à ses parents, mais là encore, ce serait une solution de facilité. Baptiste soupire alors qu’il enfile son jogging, un t-shirt et ses baskets. Encore un problème, qu’il va devoir résoudre seul. Il attrape ses écouteurs qu’il branche à son smartphone pour écouter de la musique pendant qu’il courre et la laisse de son chien qu’il connecte à son collier. « Allez mon gros, on y va. » Il n’oublie pas ses clés et commence à courir dès l’instant où il a quitté le hall de son immeuble. Les rues défilent sans qu’il n’ait un but précis. Il veut juste courir pour le plaisir de courir. Il ne voit pas le temps passer et se rend compte que la laisse de Donnie n’est plus aussi lâche quand il est obligé de s’arrêter pour que son chien renifle le cul d’une petite merdouille. Son berger allemand a toujours eu le chic pour devenir ami avec des chiens beaucoup plus petit que lui, parce qu’il n’est pas rassuré en présence de gros chien comme lui. C’est un comble. Baptiste enlève ses écouteurs pour discuter avec le propriétaire du chien et lève les yeux en même temps. Il rencontre deux grands iris bleus. Il sourit quand il entend pour la première fois la voix de la jeune femme. « Pas de soucis. Donnie est toujours très gentil avec les chiens plus petits. » Le jeune homme tire un peu sur la laisse de son chien qui ne semble pas vouloir bouger d’un pouce, trop occupé à s’amuser avec la petite boule de poils. « Je pense qu’on va être coincé là le temps, qu’ils se lassent… Connaissant mon chien, on en a pour quelques minutes je pense. » Il essuie sa main moite avant de la présenter à la jolie inconnue. « Je m’appelle Baptiste. » Il enchaîne rapidement avec la suite pour ne pas qu’elle se pose trop de questions. « Si nos chiens s’aiment bien, autant qu’on discute nous aussi. Ça nous fera passer le temps. » Baptiste lui sourit toujours la main tendue attendant qu’elle réagisse.


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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty5/5/2016, 12:16

Who let the dogs out ?
En toute honnêteté, de si bon matin, tu luttes pour mettre un pied devant l'autre. Pookie, lui, a de l'énergie à revendre, et tu es bien évidemment contrainte de suivre son allure, aussi pénible que cela puisse être pour ton esprit si peu réveillé. Pendant des années, tu as tanné tes parents pour qu'ils t'offrent un chien, eux qui ont toujours refusé d'avoir une quelconque bête à poils à la maison. Il faut croire que tu as réussi à être suffisemment insupportable pour les faire craquer. Dorénavant, il ne te restait plus qu'à assumer ce charmant compagnon. Fort heureusement, il s'agit d'une tâche on ne peut plus facile tant tu aimes les animaux. Tu as beau avoir la tête dans le pâté, tu prends ton rôle de maître très à coeur, tout comme Pookie prend son rôle de chien tout aussi à coeur - si ce n'est davantage : il aboie, fait des allers-retours, pose sa crotte, remue la queue, fait pipi au pied d'un poteau, vagabonde entre les quelques rares passants... bref, pas le temps de s'ennuyer. Il est si dynamique ce matin qu'il t'aurait été impossible de ne pas remarquer cet arrêt soudain de toute activité alors qu'un énorme molosse s'aventure à faire connaissance avec lui. La situation t'arraches inévitablement un léger sourire, mais tu ne manques pas pour autant de t'excuser auprès du propriétaire de ce gros berger allemand. Néanmoins, le jeune homme en question ne semble pas gêné pour un sou, et tu devines même à son expression qu'il est aussi amusé que toi. « Je pense qu’on va être coincé là le temps, qu’ils se lassent… Connaissant mon chien, on en a pour quelques minutes je pense. » Alors comme ça, ce gros molosse avait pour habitude d’interpeller les petites boules de poils comme Pookie ? C'était une drôle de situation, certes, mais qui s'avérait tout aussi sympathique. Si son maître est aussi avenant, cela ne pouvait être qu'intéressant après tout. « Je m’appelle Baptiste. », se présente-t-il justement. « Bélinda, enchantée. Mais tout le monde m'appelle Billie. », tu réponds avant de saisir la main qu'il te tend. « Si nos chiens s’aiment bien, autant qu’on discute nous aussi. Ça nous fera passer le temps. » Tu acquiesces presque aussitôt afin de lui signifier que tu es plutôt d'accord avec lui. « Tu crois que c'est un signe ? » tu le questionnes sans réellement attendre de réponse. Un fin sourire étire alors tes lèvres. De ton côté, tu n'as jamais vraiment cru au destin ; tu ne crois qu'aux coïncidences tout au plus. Mais ce dont tu es certaine, c'est que rien n'arrive par hasard, pas même les rencontres. Pourtant, devoir engager la conversation avec un jeune homme pour la simple et bonne raison que vos deux chiens respectifs ont soudainement décidé de faire ami-ami ne semble pas franchement digne d'une de ces rencontres aux perspectives exceptionnelles. Pour autant, tu ne remets pas en doute ta théorie. D'une manière ou d'une autre, tu te souviendras de lui et de son chien qui aime tant renifler le derrière du tien. A cette pensée, tu lâches un petit rire que tu tentes immédiatement de ravaler. Qu'allait-il bien penser d'une fille qui rit toute seule ? Qu'elle est folle ? Schizophrène ? Rien de bien engagent en tout cas. Aussi, tu chasses aussi rapidement que tu le peux ces idées cocasses de ton esprit avant de finalement reprendre la parole. « Si de ton côté tu n'as pas l'intention de me renifler les fesses, j'accepte volontiers », tu lâches en riant. Dans le cas contraire, c'est sûrement toi qui l'aurait pris pour un fou. Fort heureusement, ni lui ni toi n'avez manifestement l'intention de vous adonner à des activités douteuses, alors le mieux restait en effet de faire connaissance – ou au moins de discuter un peu - avec ce fameux Baptiste. « Tu es bien courageux de courir à une heure si matinale. », tu avoues gentiment. « Moi je n'ai même pas eu le courage de me coiffer convenablement. Mais ça, tu as déjà dû le remarquer. » Une légère grimace déforme tes lèvres à cet aveu. Tu es pourtant bien loin d'être paresseuse, mais lorsque ta meilleure amie et toi passez des nuits presque blanches, il t'arrive de ne plus trouver une once de courage au fond de toi.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty23/5/2016, 00:46

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Se faire réveiller par la bave de son chien et son odeur, n’est pas quelque chose que Baptiste apprécie réellement. Sans l’impatience de Donnie à vouloir sortir, il aurait pu continuer son rêve où cette belle blonde plantureuse lui sautait dessus. Mais non, il a fallu que son berger allemand saute sur le lit, et l’embrasse à la place de la fille de son rêve. Bapt a passé quelques minutes sous la douche, trop longtemps pour sa facture d’eau mais aussi pour son chien. Son empressement a eu raison de sa douche et il a enfilé des vêtements pour aller courir, histoire de dégourdir les pattes de son animal de compagnie. Il a parcouru une assez bonne distance quand Donnie s’arrête pour renifler le derrière d’un autre chien, obligeant son maître à stopper sa course et enlever ses écouteurs. Le chien à qui il dit bonjour est une toute petite boule de poil que le jeune homme a tendance à appeler saucisson sur pattes. Il sourit à la propriétaire de ce petit chien et lui dit qu’ils risquent d’en avoir pour quelques temps à rester ainsi le temps que leurs chiens aient fini de se renifler le cul. Donnie adore les petits animaux parce qu’il peut les protéger ou quelque chose dans le genre. Il n’a jamais compris qu’il soit si effrayé par les gros molosses alors qu’il fait à peu près la même taille qu’eux et qu’il fait aussi peur. C’est un mystère qu’il n’a pas envie de résoudre parce que la plupart des femmes habitant sur Paris possèdent un petit chien. C’est aussi une technique pour draguer et ramener des femmes chez lui. Et d’après son rêve, il est un peu en manque de sexe en ce moment. C’est peut-être le moment de conclure avec la maîtresse du chien. Il se présente donc, parce que s’ils doivent rester ainsi pendant dix minutes, autant qu’ils sachent comment s’appelle l’autre. A son tour, la brune lui apprend son prénom et il comprend aisément pourquoi elle se fait appeler Billie. Il n’est pas vraiment fan de Bélinda. « Enchanté aussi Billie. Bélinda c’est original. Tu sais d’où il vient ce prénom ? » Baptiste n’est pas spécialement curieux, mais comme il le dit quelques secondes après, autant qu’ils discutent si leurs chiens doivent s’apprécier. Sa remarque le fait rire. Un signe, il ne sait pas. Mais en tout cas, il est contente que ce ne soit pas tombé sur un thon. « Peut-être ! Qui sait… Ma mère dit toujours que rien n’arrive par hasard. Alors si on suit sa logique, on peut partir du principe que oui c’est un signe. » Non mais qu’est-ce qu’il raconte ? Il se foutrait bien des baffes pour avoir sorti une connerie pareille. Le jeune homme ne sait même pas d’où ça lui vient ce truc, sa mère n’ayant jamais tenu de tels propos. Il préfère laisser ça de côté plutôt que de s’attarder sur quelque chose sans grand intérêt. Quand Billie reprend la parole, Bapt manque de s’étouffer. Il mêle son rire à celui de la brune et l’observe du coin de l’œil. De première abord, elle ne semble pas être le genre de fille à faire des blagues de ce genre. Elle semble plutôt froide et distante en fait. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à la première impression qu’on a d’une personne. « Et bien, je ne renifle pas les fesses des filles à la première rencontre. Du coup, tu es sauvée pour aujourd’hui. » répond-il avec un sourire tout en entrant dans son jeu. Il s’imagine alors en train de faire comme son chien à renifler le cul des passantes et il continue de rire. Sérieux, il serait pris pour un psychopathe dans ce genre de situation. Heureusement que les humains ne s’adonnent pas à ce genre de pratique pour se dire bonjour. Déjà que se faire la bise c’est chiant quand il faut en faire plusieurs suivant les endroits où on se trouve, mais si en plus on doit aussi faire comme les animaux et se renifler le postérieur, on est pas sortis de l’auberge. Une nouvelle fois, la voix de Billie se fait entendre et il sourit à la jeune femme. « Je trouve ta coiffure très bien. Si c’est ce que tu appelles pas coiffer, tu dois vraiment être encore plus magnifique quand tu es bien coiffée… » Et voilà qu’il enclenche le mode dragueur. Heureusement, ce n’est pas quelque chose de lourd. Il commence tout en douceur avec un petit compliment en espérant qu’elle ne prenne pas la fuite ou quelque chose comme ça. « Je te rassure, c’est pas du courage. C’est Donnie qui m’a réveillé en me léchant le visage pour que je le sorte. Du coup, j’en ai profité pour courir un peu. D’ailleurs, je suis désolé, je suis un peu transpirant… » Baptiste lui sourit une nouvelle fois. Normalement, il n’a pas une forte odeur quand il transpire. Bien sûr qu’il sent pas la rose, mais ce n’est pas comme lorsqu’on est bloqué dans le métro à l’heure de pointe après une journée de travail. C’est supportable et respirable. « Tu habites dans le coin ? Parce que je t’ai jamais vu promener ton chien par ici. Je viens ici assez souvent pour le faire suer un peu, sinon, il passe la journée à me faire des conneries dans l’appartement. » Il demande pour simplement savoir si elle a promené son chien loin de chez elle ou pas. Bon, il est intéressé par elle, donc, il ne va pas cracher sur quelques informations en plus, glaner au fil de leur conversation.


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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty13/6/2016, 00:11

Who let the dogs out ?
C'est curieux la vie. Depuis cinq ans que tu te traînes cette bête à poils, elle ne t'as encore jamais permise de faire de rencontres. En tout cas, pas de celles dont on se souvient visiblement. D'ordinaire, vous vous promenez en solitaire, toi appréciant les délicieuses effluves de café lorsque vous passez devant les bars, Pookie flairant les crottes séchés de ses congénères qui sont passés avant lui. Il finit le plus souvent par poser la sienne ou à marquer son territoire au pied d'un lampadaire. D'autres fois, lorsque t'es courageuse, vous vous engagez dans un jogging d'environ une heure et vous rentrez bien sagement reprendre le cours de votre vie. Rien de très palpitant en somme, mais des petites habitudes agréables. Pour autant, tu ne rechignes jamais devant une nouvelle rencontre. Cette fois c'est clair, tu n'as pas vraiment eu le choix, c'est Pookie qui a mené la danse. Lui et cet autre colosse qui lui porte un drôle d'intérêt. Après t'être naturellement amusée de la situation, le propriétaire du gros chien se présente à toi et tu ne tardes pas à faire de même. « Enchanté aussi Billie. Bélinda c’est original. Tu sais d’où il vient ce prénom ? » En vérité, tu es surprise par sa question, doutant sincèrement de l'intérêt que le jeune homme pourrait bien porter aux origines de ton prénom, mais tu souris pourtant alors que tu apprécies cette gentille marque de politesse. « Si j'en crois mes parents, il s'agit d'un prénom hébraïque. » Honnêtement, tu ne leur a jamais demandé plus de détails de peur d'apprendre que t'as hérité de ce prénom grâce à Claude François. Bien que tu n'aies absolument rien contre lui ni contre sa parfaite chevelure blonde, t'as quand même connu plus flatteur. Du moins, aussi loin que tu t'en souviennes. « Je ne peux pas t'en dire plus mais de toute façon je ne suis pas certaine que ce soit réellement intéressant », tu avoues finalement avant de laisser échapper un fin rire. Tu n'as rien contre le fait de faire connaissance avec ce fameux Baptiste, bien au contraire, mais vous n'aurez probablement aucune difficulté à trouver un meilleur sujet de conversation que ces origines dont tu ignores tout toi-même. Quoi que tes inepties sur les signes du destin et tout le reste ne te paraissent pas forcément plus intéressantes avec du recul mais il est manifestement trop tard pour ravaler tes paroles. « Peut-être ! Qui sait… Ma mère dit toujours que rien n’arrive par hasard. Alors si on suit sa logique, on peut partir du principe que oui c’est un signe. » « Le destin ayant manifestement décidé que l'on reste plantés ici pendant un bon bout de temps, est-ce que tu penses que je peux risquer de le contrarier un peu en te proposant d'aller se poser quelque part ? » Tu jettes un rapide coup d'oeil à vos deux chiens qui ne reniflent le museau cette fois. « Enfin, si ces deux-là acceptent de bouger bien évidemment. Je crois qu'il y a un petit café à deux pas d'ici. » Au moins, vous aurez l'air beaucoup moins idiot qu'en accaparant le trottoir comme deux pauvres poteaux électriques. D'accord, la comparaison est peu flatteuse et pas mal exagérée, mais quand même. Exagéré, comme le fait de comparer Baptiste à son chien en le questionnant sur ses habitudes à renifler les fesses des demoiselles. Parfois, tu ferais vraiment mieux de te taire ou au moins de tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler. Voire même dix fois, pour être sûre. T'imagines déjà Baptiste commander à son chien de te sauter à la gorge, mais heureusement, le jeune homme semble prendre tes propos avec humour comme tu l'espérais. « Et bien, je ne renifle pas les fesses des filles à la première rencontre. Du coup, tu es sauvée pour aujourd’hui. » Tu ne peux t'empêcher de rire alors qu'il entre naturellement dans ton jeu. « Sauvée jusqu'à la prochaine alors, c'est ça ? » tu l'interroges sans réellement attendre de réponse de sa part. Il ne manquerait plus qu'il change d'avis rien que pour ça, tiens. Après tout, tu l'aurais bien cherché. Par chance, il te reste encore quelques zestes de bon sens qui te poussent à détourner la conversation ; un banal pardon pour l'épouvantail qui lui fait face. « Je trouve ta coiffure très bien. Si c’est ce que tu appelles pas coiffer, tu dois vraiment être encore plus magnifique quand tu es bien coiffée… » Un sourire narquois au coin des lèvres, tu fais mine de réfléchir un instant, levant les yeux vers le ciel. « Hm, mon petit doigt me dit que je suis manifestement tombée sur un séducteur », tu lâches sans détour. T'en es certaine, il aurait fait cette même remarque à n'importe quelle autre fille. Toi, t'es là, avec une espèce de choucroute périmée sur le crâne, rien de bien séduisant en somme. T'aurais pris pour un type mort de faim quiconque t'aurait sorti un tel compliment à ce moment-même. Néanmoins, il a l'air plutôt sympa Baptiste. Il est aimable et s'efforce d'être gentil, alors toi, t'apprécies. Aussi, bien que tu doutes franchement de la sincérité de ses propos, tu ne lui en tiens absolument pas rigueur, préférant t'intéresser à lui à ton tour. « Je te rassure, c’est pas du courage. C’est Donnie qui m’a réveillé en me léchant le visage pour que je le sorte. Du coup, j’en ai profité pour courir un peu. D’ailleurs, je suis désolé, je suis un peu transpirant… » te répond-il alors que tu lui avoues être impressionnée par une motivation si matinale. Sa dernière remarque ne manque pas de te faire rire alors que t'imagines le tableau d'un quelconque passant qui croiserait votre chemin. Pour sûr, il ne manquerait pas de changer de trottoir. « Toi qui transpire et moi qui ne ressemble à rien... un partout et balle au centre ! » tu t'exclames sans honte aucune. A croire que vous étiez réellement faits pour vous rencontrer aujourd'hui. Deux êtres dans un état relativement grotesque mais que la dégaine improbable rendait miraculeusement très tolérant envers les autres personnes du même genre. A l'heure actuelle, personne ne se serait approché de l'un de vous à moins de trois mètres alors autant profiter de l'occasion. Comme s'il lisait dans tes pensées, Baptiste reprend justement la parole pour en connaître davantage sur toi. « Tu habites dans le coin ? Parce que je t’ai jamais vu promener ton chien par ici. Je viens ici assez souvent pour le faire suer un peu, sinon, il passe la journée à me faire des conneries dans l’appartement. », s'explique-t-il. « Oui, je loue un petit appartement dans le quartier de Grenelle. Mais le fait que l'on ne soit jamais croisés s'explique très certainement par le fait que je suis rarement si matinale. » Tu n'es pas du genre à te lever à seize heures non plus, mais il y a un juste milieu. « J'ai moi aussi été réveillée par mon chien après une courte nuit. J'imagine que la porte d'entrée aurait finie en charpie si je n'avais pas daigné me lever. C'est qu'elles sont caractérielles ces boules de poils ! » tu ajoutes avant de jeter un oeil à ces deux-là. « Et toi, tu es du coin ? Ne me dis pas que tu t'es levé aux aurores pour traverser tous les arrondissement de Paris en courant parce que d'une part, je me sentirais vraiment trop fainéante comparée à toi et en plus... je ne te croirais pas. » Le regard taquin et le sourire narquois tu observes le jeune homme qui te fais face. Tu te surprends même à essayer d'imaginer sa vie ; son caractère, son quartier, son métier. Et puis finalement, tu préfères essayer de le découvrir au fil de la conversation. « Alors dis-moi, combien de filles as-tu réussi à aborder au cours de ta vie grâce à ton gentil chien ? » T'as envie de rire mais tu te forces à ne pas le faire pour paraître un minimum sérieuse. T'as bien envie de savoir si sous ses airs de gentil inconnu il a l'habitude de ce genre de plan ou si c'est bel et bien ce fameux hasard qui l'a mis sur ta route. Et puis en toute honnêteté, tu ne te sens même pas gênée de le taquiner. De prime abord, il ne te semble pas faire partie de ces gens qui se prennent trop la tête alors si tes jugements ne sont pas trop mauvais, Baptiste devrait plutôt rire de ta précédente remarque. Sinon, la possibilité de commander à son énorme chien de se jeter à ton cou redeviendrait valable... dans ce cas de figure, tu n'aurais plus qu'à espérer n'avoir rien perdu des compétences sportives qui t'avaient bien souvent menées sur le podium du cross du collège il y a des années de cela.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty26/6/2016, 01:11

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billie
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baptiste
Donnie a toujours eu le chic de vouloir faire ami-ami avec des chiens beaucoup plus petits. Jusqu’à maintenant, les propriétaires de ces petites boules de poils étaient toujours soit des vieilles, mais genre vraiment vieilles, soit des familles avec des enfants. Baptiste déteste les enfants et surtout les bébés. Ça braille, ça crie, ça pleure, ça pue et ça fout rien de la journée à part dormir. Bon, lui ne peut trop rien dire sur ce dernier point parce que depuis qu’il est au chômage c’est ce qu’il fait quand il doit pas sortir son chien. Il fait la fête jusqu’à pas d’heures le matin et ne se réveille qu’en début ou en fin d’après-midi. C’est donc rare qu’il se retrouve à courir aussi tôt. Cependant, il est prêt à le faire tous les jours s’il peut rencontrer des beautés comme Billie. Enfin, Billie c’est son surnom, en vérité elle s’appelle Bélinda. Bapt ne sait pas s’il aime ce prénom ou pas. C’est original, ça change de l’ordinaire et à l’oreille c’est joli, mais il peut carrément comprendre qu’elle préfère ce surnom qui fait plus anglophone et qui lui va bien. Simplement pour être gentil et poli, il lui demande d’où il lui vient, parce que mine de rien il est quand même intrigué. C’est un prénom rare et ça l’intéresse, un peu. « Oh d’accord je vois. » Baptiste ne sait pas quoi rajouter d’autre à sa réponse alors, il se tait préférant partir sur autre chose. Il ne comprend pas ce qui lui a pris de mentionner sa mère dans la conversation. Non mais on peut pas faire plus ringard comme entrée en matière. Et puis c’est quoi cette phrase qu’il a utilisée. Un truc débile tout droit sorti d’un roman à l’eau de rose qu’il déteste plus qu’autre chose. Il se serait bien tapé la tête contre le mur, mais Billie risquait de le prendre pour un fou, peut-être plus que maintenant. « C’est sûr que rester là planter comme deux cons, n’est pas mon but de la journée. Ça me dérange pas de le contrarier. Allons dans ce café. J’avoue que j’aimerai bien m’asseoir après tout ce temps passé à courir. » Mine de rien, Baptiste commence à ressentir la fatigue dans les muscles de ses jambes. Il est un grand sportif, mais il n’est pas non plus surhumain. Entre la soirée de la veille, son réveil brutal et son jogging matinal, il n’en peut plus. Cependant, le blond ne montre rien et essaie de rester sérieux et cool en face de la jeune femme. Mais son sérieux se fait la malle quand ils en viennent à parler du fait de renifler les fesses des gens. « Oui c’est ça. Je te conseillerai de bien faire attention à tes fesses si on se revoit. » répond-il malicieusement alors qu’un grand sourire s’affiche sur ses lèvres. En la voyant comme ça, Baptiste n’aurait jamais pensé qu’elle puisse être du genre à rire comme ça. En fait, elle semble plus être froide et renfermée. C’est sûrement pour ce genre d’occasion que la phrase « il ne faut pas juger sur les apparences » est faite. Billie reprend sur sa coiffure épouvantable et Bapt ne peut pas s’empêcher de renchérir et de commencer son petit numéro de dragueur. La jeune femme le capte de suite et il met sa main sur son cœur avant de répondre d’un ton mélodramatique. « Touché ! Comment as-tu fait pour me percer à jour ? Aurais-tu quelques pouvoirs magiques dont j’ignorais l’existence ? » Baptiste se surprend à rire de sa propre connerie. Sérieusement, il serait temps que quelqu’un l’enferme parce qu’il n’a plus les pieds sur terre. Heureusement, ils ne restent pas longtemps sur ça, passant sur le courage du jeune homme à courir si tôt. Nope, même si ça l’aurait fait passer pour un type cool, le chômeur préfère dire la vérité. C’est pas du courage, juste un chien impatient de sortir et une envie soudaine de faire du sport. Bapt s’excuse même pour la transpiration. « Ouais mais enfin toi tu risques pas de tuer quelqu’un avec ta coiffure… Moi si je soulève les bras un peu trop, je devrai te faire du bouche à bouche pour éviter que tu t’asphyxies. » Le jeune homme n’a jamais eu honte de rien et ce n’est pas maintenant que ça commencera. Alors, c’est sans gêne aucune qu’il peut sortir ce genre de phrase sans être embarrassé. C’est pas comme s’il avait peur de rencontrer quelqu’un à cette heure-ci. Et puis même si c’était le cas, après avoir courir, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il sente la rose et soit frais comme la rosée du matin. Enfin, pour le moment, il était seul avec Billie et ça lui convenait très bien. D’ailleurs, il s’empresse d’en apprendre un peu plus sur la jeune femme pendant que leur chien continue toujours à se renifler, se lécher et se faire la fête. N’empêche, la vie serait tellement plus facile s’ils étaient tous des chiens. Se renifler le cul pour se dire bonjour, pouvoir baiser sans se soucier des maladies et où on voulait, quand on le voulait, dormir et manger toute la journée et le plus important ne pas avoir à se soucier de la vie. En gros, avoir la belle vie. Pour le feignant qu’est Baptiste se serait l’idéal. Mais bon, ce n’est pas réalisable et il le sait bien. Malheureusement. « Oh je vois. Nos chiens sont des monstres, ils ne nous laissent pas dormir. » dit-il en riant après que Billie ait expliqué la raison de sa sortie matinale. Pookie, s’il se souvient bien du nom de son chien, l’a aussi réveillé aux aurores pour sortir. « J’habite dans le huitième, près de la gare Saint-Lazare… donc disons que j’ai traversé deux arrondissements et demi… C’est court quand on connait des raccourcis. » reprend-il en souriant. Après tout, il a emprunté des petites rues pour ne pas passer par les grands axes. Donc, même si ça parait beaucoup à la jeune femme, pour lui c’est rien du tout. Baptiste sourit une nouvelle fois quand la voix de Bille rompt le silence. Il a presque envie de rire et voit que la brune aussi rien qu’en regardant les commissures de ses lèvres tressauter. Elle essaie d’être sérieuse et ça lui plait. « Est-ce que je dois compter les vieilles et les mères de famille ? » Son sourire se transforme devenant quelque peu insolent, mais toujours gentil. Bah oui, s’il doit la mettre dans son lit, il ne va pas révéler sa véritable nature. « Pas tant que ça en vrai. La plupart des personnes qui ont un petit chien sont soit des veilles dames ou alors des femmes avec enfants… Et même si j’aime les femmes plus âgées que moi, j’fais pas dans la nécrophilie. Et les gosses je leur laisse. » Pour une fois, le jeune homme dit la vérité. Donnie ne lui a pas souvent donné l’occasion de rencontrer des femmes aussi charmantes que celle devant lui. Souvent il se retrouve coincé avec des grands-mères qui lui racontent leur vie depuis que les petits enfants ne viennent plus les voir, ou que leurs maris est mort. Et avec les mamans, elles s’enfuient presque en prenant leurs bambins par la main dès la vue du berger allemand. Comme si Donnie allait leur sauter dessus pour les dévorer. Il a des goûts de luxe son chien, il bouffe pas de la merde. En parlant de Donnie, ce dernier tire un peu sur la laisse pour se rapprocher de Pookie qui s’est caché derrière les jambes de sa maitresse. Ça oblige Baptiste à se s’avancer un peu plus près de Billie pour que son chien puisse continuer de jouer avec le sien. « On va s’installer dans ce café dont tu m’as parlé plus tôt ? Je t’invite. » Parce que comme ça, il ne tiendra pas longtemps surtout que son berger allemand essaie de courser la petite boule de poil autour d’eux, comme dans les 101 Dalmatiens. Ils vont presque finir comme Anita et Roger si ça continue.


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Billie Carpentier
Billie Carpentier
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MessageSujet: Re: who let the dogs out + baptillie. who let the dogs out + baptillie. Empty7/8/2016, 19:34

Who let the dogs out ?
Finalement, t'es plutôt contente de t'être faite réveiller si tôt par ton chien. Certes, tu ne voudrais pas que ça se reproduise tous les jours, mais aujourd'hui, tu apprécies cette rencontre fortuite. Le jeune homme qui te fait face te semble un peu brute de pomme mais plutôt amusant, il faut bien l'admettre. Pour preuve, c'était bien la première fois qu'un garçon te conseillait bien gentiment de faire attention à tes fesses, auquel cas il risquerait de les renifler ; tel chien tel maître. Plutôt original comme entrée en matière. T'aurais pu prendre tes jambes à ton cou à ce moment précis – d'ailleurs, t'aurais peut-être dû – mais il n'avait rien d'un psychopathe, et, de surcroît, il te faisait rire. « Dois-je comprendre que tu t'attends à ce qu'il y ait une prochaine fois ? », tu le questionnes avant de lui adresser un sourire narquois. « Ce n'est plus du ressort du destin là, Baptiste », tu ajoutes tout en insistant sur son prénom. T'es plutôt du genre aveugle comme fille, mais son petit numéro est si peu subtile que même toi t'aurais pas pu passer à côté. De toute évidence, tu es tombée sur un drageur invétéré. « Touché ! Comment as-tu fait pour me percer à jour ? Aurais-tu quelques pouvoirs magiques dont j’ignorais l’existence ? » « Bien sûr », tu confirmes aussitôt avec un air entendu. « Et ça s'appelle l'instinct féminin, je suppose que tu en as déjà entendu parler. » En vérité, ça n'a très certainement rien à voir avec l'instinct. Il s'agirait plutôt de bon sens, voire même de jugeotte. Néanmoins, ça ne te gêne pas vraiment parce qu'au fond tu aimes bien les circonstances de cette nouvelle rencontre. Depuis ton accident, tu passes ton temps à essayer de te souvenir de personnes que tu as pourtant bel et bien connues. Alors c'est vrai, aujourd'hui, ça te fait du bien de faire la connaissance de quelqu'un d'autre. D'ailleurs, le jeune homme a l'air de déjà se sentir à l'aise avec toi à en juger par l'absence de gêne dont il fait preuve. « Ouais mais enfin toi tu risques pas de tuer quelqu’un avec ta coiffure… Moi si je soulève les bras un peu trop, je devrai te faire du bouche à bouche pour éviter que tu t’asphyxies. » Tu ne peux réprimer un rire. A l'entendre, on croirait qu'il s'adresse à un pote d'enfance devant lequel il n'a plus honte de rien, ce qui contraste étrangement avec ce côté charmeur dont il faisait encore preuve quelques minutes auparavant. « Dans ce cas, on va éviter de te faire lever les bras avant que ça n'aille beaucoup trop vite entre nous », tu plaisantes non sans tenter pourtant de garder un peu de sérieux. De toute évidence, tu n'es pas très douée pour jouer la comédie. Même les deux boules de poils semblent l'être plus que toi parce qu'honnêtement, ils en font des tonnes. Cela doit bien faire dix bonnes minutes qu'ils se reniflent et ils continuent pourtant à se faire la fête comme de vieux amis qui se seraient retrouvés après des années sans se voir. Tu n'as toutefois pas le coeur à les séparer alors tu profites de ces prolongations pour en apprendre un peu plus sur le maître de cet énorme berger allemand. « J’habite dans le huitième, près de la gare Saint-Lazare… donc disons que j’ai traversé deux arrondissements et demi… C’est court quand on connaît des raccourcis. » Au moins il est honnête et n'essaie pas de te faire croire qu'il a traversé tout Paris uniquement pour t’impressionner – auquel cas tu ne l'aurais pas cru de toute façon, et tu aurais encore moins apprécié. Tu n'as jamais aimé les vantards ni les dragueurs lourdingues. Baptiste ne te semble pas être de ce genre-là de prime abord, bien que son petit côté séducteur ne soit pas passé inaperçu. Là où tu préfères son attitude à celle des autres, c'est qu'il est honnête et authentique. Au moins tu sais à quoi t'attendre. Ou presque. Parce que la vérité c'est que lorsque tu lui demandes combien de filles il a réussi à aborder grâce à son brave chien, tu ne t'attends clairement pas à la question qui suit. « Est-ce que je dois compter les vieilles et les mères de famille ? » A vrai dire, tu n'avais pas songé à cette optique. Heureusement, Baptiste poursuit de lui-même, ce qui t'arrange bien puisque tu n'aurais très certainement pas su quoi répondre. « Pas tant que ça en vrai. La plupart des personnes qui ont un petit chien sont soit des veilles dames ou alors des femmes avec enfants… Et même si j’aime les femmes plus âgées que moi, j’fais pas dans la nécrophilie. Et les gosses je leur laisse. » Tu restes muette quelques secondes le temps de reprendre tes esprits. Parler de nécrophilie lors d'une première rencontre, ce n'était pas commun et pour un peu, ça t'aurait mise mal à l'aise. Néanmoins, tu remarques dans l'éclat narquois de ses yeux qu'il s'agit tout simplement d'un jeune homme qu'il ne faut pas prendre au sérieux alors tu ne te formalises pas de son franc-parlé. « T'es toujours aussi cash avec les gens que tu ne connais pas ou est-ce que je suis une exception ? » Tu te doutes un peu de sa réponse parce que ça te paraît tout simplement évident. Il ne se prend pas la tête, Baptiste. « Autant que je sois franche avec toi moi aussi. J'ai trois gosses qui m'attendent à la maison », tu poursuis avant de lui adresser une moue à la fois blessée, confuse et désolée. Tout ça en même temps. Finalement, t'as certainement sous estimé tes talents d'actrice. D'ailleurs, cette pensée se confirme lorsque tu vois le visage du jeune homme se décomposer très distinctement. T'aurais bien aimé faire durer le plaisir, mais t'es bien incapable de tenir une seconde de plus. « Je plaisante. S'il te plaît, ne prends pas tes jambes à ton cou. » Au lieu de ça, il te propose finalement de te payer à boire à ce fameux café dont tu lui avais parlé quelques minutes plus tôt, invitation que tu acceptes avec plaisir, le sourire en prime. Avec un peu de mal, tu incites donc Pookie à se détacher momentanément de Donnie, le temps de rejoindre le café en question. Le temps est plutôt frais et ce n'est pas anormal compte tenu de l'heure, mais il ne fait pas froid. Par ailleurs, quelques rayons commencent à pointer le bout de leur nez. Aussi, c'est tout naturellement que vous vous installez sur la terrasse. A peine êtes-vous arrivés que déjà une charmante serveuse vient prendre votre commande. Après avoir reluqué cette dernière sans une once d'embarras, Baptiste opte pour un café, et toi, tu fais de même – le reluquage en moins, évidemment. « Alors tu aimes le jogging, les bergers allemands, les femmes plus âgées et manifestement, le café », tu récapitules tandis que tu t'installes sur la chaise en osier. T'en profites d'ailleurs pour te remercier toi-même pour avoir opté pour un jean se matin, sans quoi tu serais repartie de ce café avec des marques partout sur l'arrière des cuisses. Franchement, t'avais connu plus glamour. Néanmoins, tu ne t'attardes pas sur ce détail et poursuis. « Qu'est-ce que je dois savoir d'autre ? » Il avait sans aucun doute des passions, des choses qu'il n'aimait pas, un métier, et tout un tas d'autres choses à te dire. Toi qui a toujours eu une oreille attentive pour quiconque, c'était le moment de ne pas perdre de cette qualité.
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