Un petit soleil parisien vient jouer sur le sol. On a beau être en plein été, il n'y a pas encore eut de chaleur caniculaire. J'allume machinalement une cigarette en pianotant sur mon portable sans trop prêter attention à ce que je fais. Tu ne devrais pas tarder. Ça ne fait pas vraiment longtemps qu'on se connaît, mais tu ne m'as pas spécialement donné l'impression d'être un branleur qui poserait des lapins -contrairement à d'autres mecs de mon entourage. Du coup, ça me fait repenser à notre rencontre. Les quais de Seine, la nuit tombée. Les jeunes parisiens n'ont pas mis longtemps à décréter que, pendant la durée du festival Paris en Seine, ils se rejoindraient systématiquement le soir pour poursuivre la fête. C'est là, au milieu des bouteilles de plus en plus vides et des odeurs de fumées illicites, que le courant est passé. Naturellement, sans forcer, sans rien faire, presque. C'est drôle, parce que c'est l'un des seuls soirs où j'étais seule, et je suis tombée sur toi.

Victime de mon impatience, je reprends mon portable pour t'envoyer un message. Je suis à Répu. Même moi, je me trouve insupportable, de presser les gens comme ça. Oh, et puis, tans pis. Si on continue à se voir -et je n'ai aucun doute là-dessus, il n'y a pas de raisons que le courant ne passe qu'à moitié bourrés et dans une ambiance nocturne, non?- tu t'y feras vite. J'espère.

Je fais parti de ces personne qui préfère s'endormir avec le sons des sirènes de polices, des goûtes de pluies qui claques bruyamment la fenêtre ou encore des bavardages extérieur des bicraveurs qui encore tardivement dans la nuit attendent de pouvoir se remplir les poches, ces bruits rassure mon esprit et mon âme. Les rues de Paris sont constamment fréquentées, certaines plus que d'autre mais les plus belles restent celle que peu de gens connaissent, les petites rues qui se font connaître de bouche à oreille, vous voyez? dans l'marais beaucoup de choses s'y passent mais très peu en entendent parler et c'est c'que j'aime à Paris, cette ville est pleines d'histoires et d'opportunités. Je venais de finir une bonne journée de travail chez supreme, aujourd'hui on a eu droit a un restock de tshirt logo ce qui avait provoqué l'émeute dans le magasin, c'était drôle! archi drôle et divertissant mais j'étais bien content de poussé un soupire qui marquait le début de mon week-end.
A peine sortie du travail je devais rapidement rejoindre une amie à moi qui devait certainement s'impatienté actuellement, sans être vulgaire je penses que si je n'arrives pas dans les minutes qui suivent j'ai de fortes chances qu'elle me casse les couilles, dans le bon sens du terme. Je m'empressa de prendre le métro, je n'étais pas loin du lieu de rendez-vous mais fallait quans même que je presse le pas, Republique, super comme endroit. Sur le chemin je ne pouvais m'empêché de me remémorer notre rencontrer.. "Il y avait cette fille, Emma, elle était mignonne et drôle le courant est archi bien passé entre nous quand on s'est bourré la gueule face à la seine comme des adolescents irresponsables qui voulait goûter à l'elixsir de joie, on a bien ris." un sourire se dessina sur mon visage quand mon téléphone retenti, j'étais presque arrivé et je suis prêt à mettre ma main à couper que le message venait d'elle, je ne pris pas la peine de répondre (a) jvoyais déjà sa tignasse blonde au loin, d'un pas lent je m'approcha d'elle. Tu sais que Kanye West va faire un concert? bordel faut qu'on y aille. Je fis face à son visage et ses yeux d'un bleue magnifique puis lui souria. C'est cool de t'revoir, tu racontes quoi? je me mis à ricaner bêtement avant d'apporté une clope à mes lèvres, jsais pas j'l'aime bien elle est cool.

Je déteste attendre. C'est comme ça. C'est bien placé dans la longue liste des trucs que je hais, entre les ballerines et l'odeur de pisse du métro, dans les stations les plus obscures. Je commence même à envisager de te poser un lapin et à me casser sans demander mon reste, du genre, 'on ne fait pas attendre une Lecomte', ou quelque chose de ce style. Je plisse les yeux derrière mes lunettes de soleil -dernier cri, ça va de soi-. C'est pas... Et si. Je retiens un soupir de soulagement quand je te reconnais. Tu pourrais pas te presser un peu plus ?

Je prend une moue agacée le temps que tu soit en face de moi. « Tu sais que Kanye West va faire un concert ? bordel faut qu'on y aille. » Je rêve, t'en as rien à foutre. Tu sais que j'ai failli t'attendre ? « C'est cool de t'revoir, tu racontes quoi ? », tu enchaînes comme si de rien n'était. Je hausse les épaules sans trop réussir à retenir un sourire. « Rien, bien sûr. Je retourne à Paris en Seine ce soir, tu viendras ? » J'y suis tellement retournée tous les soirs que j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas dormi chez moi. Enfin, chez Adrien. J'aperçois la cigarette que tu viens de coincer entre tes lèvres, et je minaude. « Tu m'en payes une ? », je fais de cette voix chiante qui me fait souvent obtenir ce que je veux. Question d'habitude.