NOM : Il répond au doux nom de Loisel, donné par sa mère, qui elle, est d'origine française (en même temps, qui voudrait s'appeller Gulbråndsen – comme son père – lorsque l'on vit chez les parigots ?) PRÉNOM : Kyrel. Pas d'origine, deux ou trois significations bidons trouvables sur google. On ne sait pas d'où il sort, si ce n'est de l'imagination de ses parents. Et puis ça rime avec Loisel, alors pourquoi pas ? SURNOM : Surnommé KinpKy lorsqu'il passe les portes de son salon de tatouage, ce n'est qu'un bête anagramme du mot pink et de la première syllabe de son prénom ; rien de très folichon. Certains l'appellent juste Ky', ou Leryk pour les originaux (oui, le verlan est sa deuxième langue maternelle). ÂGE : Il est âgé de vingt-huit ans, et faut dire qu'en vous le disant, cela lui vaut un petit coup de vieux. Bientôt la trentaine et il se comporte toujours comme un gamin... C'est vous dire ! DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Notre garçon est né le 6 février 1988, à Bodø en Norvège alors que ses parents étaient partis chez les aïeux. Ce n'était pas vraiment prévu, et après maintes et maintes démarches, il a finalement obtenu sa double-nationalité assez rapidement.  ORIGINES : Franco-norvégien de par sa mère (la franchouillarde), et de son père (le nordique). ORIENTATION SEXUELLE : Pansexuel à tendances homosexuelles, ce n'est pas pour rien qu'il vit dans le Marais. Rien ne lui fait peur, et que vous soyez titulaire d'une jolie paire de seins ou de couilles, il vous accueillera à bras grands ouverts. STATUT CIVIL : Cœur volant et accessoirement lassé de tomber amoureux d'hétéros. Pourquoi diable faut-il que tous ces jolis mâles soient obnubilés par les décolletés pigeonnants et pas les soyeuses crinières roses ? ÉTUDES/MÉTIER : Tatoueur spécialisé dans le New School/Biomécanique et perfectionnant ses tatouages de précision. Il a commencé à ses 18 ans et n'est pas prêt de s'arrêter. PASSION(S) : Kyrel porte un intêret particulier aux teintures, aux concerts de rock, aux cheeseburgers et aux oignons frits, aux chats handicapés, à 3 heures du matin, aux manifestations sauvages, à Son Lux et à sa petite sœur de huit ans, Jillian. GROUPE : Eden de Cacharel. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Personnage inventé.

   CARACTÈRE : Philantrophe, Kyrel ne voit en l'égoïsme qu'une simple phobie d'être délaissé, d'où son amour pour l'humanité toute entière. Peu importe que vous soyez la pire des raclures, il s'évertuera toujours à rehausser vos bons côtés. Peut-être est-il un peu trop optimiste, mais que voulez-vous : avec sa foutue enfance, notre Kyrel n'a pas le temps de penser au pire. S'il s'avère être un petit peu décalé par rapport à la populace, il n'en demeure pas moins bienveillant et avide de nouvelles connaissances. Un poil abrupt lorsqu'il s'agit des sentiments, il arrive parfois que son anxiété prenne le dessus sur ses réactions. À trop vouloir faire plaisir, ses relations s'enveniment rapidement, et cela au détriment de son moral et de celui des autres. Les répliques du style "J'veux pas d'un mec trop gentil, t'vois ?", Kyrel en a marre. Et lorsqu'il s'agit des gars, ceux-ci ne voient en lui qu'un bon plan cul après un samedi soir trop arrosé. Dommage que la zoophilie n'ait pas été son truc, là au moins il aurait pu trouver quelqu'un d'équilibré... Toujours est-il que ce bonhomme polychrome aime la vie et qu'il ne se plaint pas.

  TICS ET TOCS : Comme 40% de la population, Kyrel à tendance à craquer ses phalanges assez souvent. Signe de nervosité sûrement, il ne supporte pas de rester sans bouger. À force les gens le trouve légèrement fatigant, mais quand bien même il essaie de se canaliser... ça ne tient pas longtemps

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Les grandes esplanades de la BNF ainsi que son MK2. Là-bas, on respire : et il en a bien besoin. Les grandes tours de verre et le jardin sous-terrain lui font l'effet d'un décor de science-fiction, et lorsqu'il y est, l'inspiration le gagne rapidement (ce qui est plutôt pratique pour un tatoueur).  QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Ce qu'apprécie Kyrel dans le fait d'habiter la ville lumière, c'est bien sûr toute l'histoire qui s'en dégage. Des bâtiments, des lieux, des rues ; des gens. La fierté qu'il a d'y vivre n'a d'égal que celle qu'il porte à son métier. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Sûrement les vieilles qui pestent à propos des enfants qui font trop de bruit dans le 46 du mercredi après-midi. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Fière, courageuse et somptueuse.

« Un connard s'agite en bas de chez moi, désolé. » Je me penche par la fenêtre ; en contre-bas sur la chaussée, un idiot rigole à s'en avaler la langue. Je souffle dans le combiné. Monté sur une trottinette au roucoulement insupportable, il dévale la ruelle en trébuchant tous les cinq mètres tant son équilibre est déplorable. Malgré la lueur maltaise qui se déverse de part et d'autres de la route, il n'est pas difficile de deviner son teint rougeâtre et ses yeux à demi clos. Vive les joies d'habiter près des bars gays. « Charline ? T'es toujours là ? » Silence gênant. Il est 3 heures du matin, et cette gamine me fait perdre mon temps. Je peux entendre sa respiration grimper le long du micro, s'arrêter comme pour émettre un mot, puis retomber sans avoir daigné me répondre. « Ok, pas de problème. Bonne nuit.  »  Je raccroche. « Quelle pétasse celle-là... » murmure Baptiste depuis mon lit. Je hausse les épaules : après tout, elle est encore jeune. Vingt-et-un ans... « Tu sais, fallait pas t'attendre à mieux. De la part de ces bobos parisiennes, le peu que tu puisse en tirer c'est une carte de fidélité chez le kilo shop du coin et des places gratuites pour le centre Pompidou. » Nouveau haussement d'épaules. Moi je l'aimais bien, cette nana. J'ai dû lui faire un tatouage, il y a quelque temps. Quelque chose en l'honneur de son petit garçon nouveau-né. Malheureusement divorcée, elle est obligée de vivre en coloc' pour pouvoir payer et le loyer et les affaires du gosse. « Dis, qu'est-ce que je t'ai fait ? Mes fellations ne te conviennent plus ? Pourquoi tu continues à taper chez tes clientes ? » Son visage d'enfant gâté me fixe avec de grands yeux bleus. Ses dents trop alignées, sa coiffure trop ordonnée ; ce mec a eut tout ce qu'il souhaitait durant son enfance. « Il y a que tu me considères comme la femme de ménage que t'avais quand t'étais petit. Et j'en ai marre de te dépoussiérer le piston. » Il se met à rire. « Ah mince, je pensais que t'étais payé pour ça. Allez vient qu'on s'amuse un peu... »

eh ben alors... où es-tu passé(e) ? ça fait maintenant une semaine que tu as commencé ta fiche, mais nous n'avons plus de nouvelles de toi... comment ça se fait ? ne nous dis pas que tu t'es noyé(e) dans la seine ! ici, le staff est rempli de maîtres nageurs accomplis et encore plus sexy qu'adriana karembeu ! autrement dit, tu n'as aucune excuse, on te sauvera coûte que coûte ! à partir d'aujourd'hui, tu ne disposes donc plus que de quatre jours pour nous demander un délai, sans quoi ton compte se verra supprimé. nous, on n'a pas envie de te laisser partir ! alors reviens-nous, tu nous manques déjà.