NOM : delestre. ça fait lettré, ça fait prétentieux. à ses yeux ça lui vaut juste le désagrément de devoir le faire répéter à maintes reprises. nan les gars. le s se prononce pas. PRÉNOM : amaury. ça vient d'où ça ? c'est super original. ouais ça claque. c'est pas un prénom d'fille ça ? il roule des yeux le pauvre môme. il l'aime bien lui. sauf quand alix l'utilise à mauvais escient. ou que son père l'engueule. au choix. SURNOM : am. de temps à autre, en de rares occasions. il attend toujours la personne qui saura lui dégoter un surnom original. ÂGE : vingt deux ans. les deux deux qui se suivent, ça le rend nerveux. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 août 1992 dans la province, à l'orée de la capitale française. ORIGINES : française, purement française. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. en mal être perpétuel avec les courbes féminines. STATUT CIVIL : célibataire. bien sûr que oui ça lui convient. mais bien sûr que non ça va pas bien. ÉTUDES/MÉTIER : vendeur de meuble suédois chez ikéa le week-end, à visiter les corner décos, à distribuer des crayons et à sourire comme un con. oui pardon vous cherchez ? fjällberget ? vous pouvez répéter ? et la semaine, ça trime dans son master en sciences politiques. PASSION(S) : le tennis. fondu de la balle jaune, il s'entraînait très souvent, le week-end particulièrement avec sa mère. GROUPE : eden de cacharel. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : la perfection de alix.

CARACTÈRE : maladroit ; imaginatif ; drôle ; curieux ; intelligent ; timide ; agréable ; amusant ; défaitiste ; intrépide ; bavard ; aventureux. TICS ET TOCS : il se masse la nuque quand quelque chose l'indispose ou le gêne ; il ne peut s'endormir sans son oreiller propre à lui ; il porte parfois des lunettes mais elles lui coupe la vue ; il a enterré sa raquette au fond de sa chambre, pas décidé à reprendre un jour ce sport ; il aime le cinéma et le pop corn, c'est d'ailleurs un endroit où il aimerait beaucoup emmener alix ; suite au décès de sa mère lui et son père ont du apprendre à cuisiner, c'est amaury qui s'en est le mieux tiré et qui se débrouille comme un chef ; il lui arrive de faire des crises de panique en pleine nuit, suite à un cauchemar parfois trop vivant, trop violent qui fait resurgir de lourds souvenirs le laissant ensuite dans une période de plusieurs jours à l'humeur maussade.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? les champs élysées, la belle la longue allée qui vit de jour comme de nuit, il y a aussi la bastille, le soir au mouvement des étudiants. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? une ville qui ne s'éteint jamais pour dormir. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? la foule ambiante, permanente, le peu de temps que chacun prend pour les autres. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : vivante ; magique ; bruyante.

Ça rebondit sur la terre battue comme ça fait palpiter ton coeur. Elle est belle cette balle, t'en es sûr. Elle achèvera cette guerre, ce match où le répit est inexistant. Ça perle doucement à ton front, ça s'écoule dans tes poumons. Ce stress ambiant, ce désir latent de voir la défaite se peindre sur le visage de cet adversaire dément. T'es certain qu'enfin ta revanche tu l'auras. Petit gosse, la victoire est trop proche, c'est à la gloire que tu t'accroches. Le seul plaisir que tu souffriras c'est de voir chialer ce démon, ce rat qui ne cesse de tourmenter tes rêves. Ce vicieux bourgeois, au sourire narquois, à la coupe gominé trop propre, trop léchée. Tes yeux parcourent lentement la belle foule réunie pour ce jour. Les matchs des gosses on les rate jamais. Tradition de famille. Y'a ta mère au loin qui sourit, le soleil ardent qui s'accroche à ses dents. Sourit mon Amaury qu'elle te dit. Sourit parce qu'à cet instant elle est en vie. T'inspires, tu lèves les yeux, et serrant les dents, t'engages.

T'as peut-être eu ta revanche sur la vie Amaury, mais la vie, elle s'est bien payé ta poire en remportant la belle. Doucement mais sûrement ton ascension elle a commencé ce jour là. On t'a repéré le petit joueur de balles, coaché par une mère trop aimante. On t'a briffé, on t'a emmené, on t'a promis le paradis, les Champs Elysées du tennis. On t'a peut-être trop chouchouté, trop dorloté. Pourtant tout avait bien débuté pour le petit roi de la terre battue. On pensait te faire monter aux nues et finalement c'est plus bas que terre que t'es descendu. Y'avait toujours ta mère derrière, touchante, encourageante. Y'avait toujours sa main aimante posée sur ton épaule endolori. Maintenant ce n'est plus qu'un fantôme, une bise légère, un vent d'hiver. Un souvenir amer.

Disqualifié Amaury. Disqualifié pour avoir triché. Pour t'être fait embarquer dans ce piège foireux, cette fosse aux loups. Y'avait Gabin qu'était venu te soutenir, te dire avec un sourire faux, le sourire des victorieux d'avance. Naïvement pauvre enfant, t'as pas vu le coup venir. Lui et sa bande, sa clique de clones, d'enfants rois à la cuillère en argent qui leur germe de la bouche. Vicieux, prétentieux, désireux, ils avaient tout les défauts du monde et certainement pas la qualité d'être généreux. Offrant, cajolant, ça puait l'ambiguïté, le coup dans le dos à plein nez. Prend ça Amaury. On est tous passé par là, les coups durs, les coups bas. Prend sérieusement. Ça te soulagera. T'as jamais su vraiment ce qu'il y avait là dedans. T'as jamais cherché à comprendre non plus. Tout ce à quoi tu pensais c'était cet être cher perdu. Le sourire vivant de ta mère, sa présence marquante, palpitante dans les gradins. Elle était plus là. Fauchée par la vie, sans scrupule, sans possibilité de recul. On t'avait envoyé dans la fosse aux lions, on t'avait privé de ton seul ancrage, et en claquant des doigts on te demandait de faire des miracles. Et le miracle c'était Gabin. Gabin et la moisissure qui suintait de sa main. Et le contrôle anti dopage t'avais subtilement exclu du terrain. Risé d'un monde duquel doucement tu t'es éclipsé, sans faire de vagues t'as tout lâché, de rage la raquette de tennis tu l'as brûlé, et sur la tombe de ta mère t'es parti pleurer.

Pour oublier le vide et le silence, pour oublier la douleur de l'absence, le week-end tu foulais plus la terre battue, tu vendais des meubles aux jeunes couples et aux familles nombreuses. Tu taillais des crayons dans le coin peluches du grand magasin jaune et bleu. Tu poussais des cadis sous la pluie, tu grimpais des escalators, tu faisais tout, tout pour ne pas penser à rien. Alors que la semaine de cours bouffait ton temps, tes soirées ne s'éteignaient qu'à la lueur de ton ordinateur, une phrase de dissert entamée qui ne s'achèverait jamais quand dans ton imaginaire onirique. Y'avait les hématomes de ton coeur qui ne se colmataient pas. Y'avait la brèche du malheur qui s'insinuait en toi.

Tout ça ça s'est passé y'a deux ans. A l'aube de tes vingt ans. On t'a osculté de partout, pauvre gosse psychanalysé et suranalysé. Pourquoi a-t-il fait ça ? Est-ce la cause du décès de sa mère ? Oui certainement. Tout sans exception était revenu sur le compte de cette mère défectueuse, de cette mort subite. On avait pardonné le pauvre gamin, qui on le pense, voulait faire bien, rendre une dernière fois honneur à sa mère, mais pris dans un accès de stress soudain il s'était laissé embarquer dans la facilité. On passa l'éponge, on oublia ce secret dans le fond de la tombe. Par un raccourci mal intentionné, on accusait simplement la mère d'être la cause de l'échec prématuré de son fils. Mais ça, Amaury ça l'insupportait. Ca le bouffait, ça le détruisait. Plus de tennis, plus de raquettes, un père à l'oeil noir et aguerri qui vérifie chaque parcelle de son lit. Pas de drogues, pas de substances illicites. On le remis en cours et on le laissa tailler ses crayons.

Le cours morne des jours s'échelonna, de son cœur d'enfant brisé, il façonna une force sans précédent. L'oeil naïf, le sourire enjôleur, un gamin joueur, rieur, au grand coeur. On en oublierait presque le deuil qui pesait sur sa conscience d'adolescent en pleine construction. Un syndrome d'Oedipe invaincu, une mère qu'il aime plus que n'importe qui et qui emporta avec elle le coeur de son fils au fond de sa tombe ? Tout cela est peut-être bien trop exagéré, mais une part de vrai sommeil dans le coeur torturé du môme. Depuis cette époque morbide ça a jamais réellement marché ses tentatives veines vers le sexe opposé. Quand ses potes l'ont diagnostiqué inexpérimenté ils ont trouvé le moyen d'y remédier.
Alix.

Et les jolis échecs qui se succèdent au palmarès de son coeur. Elle le grille, l'envoie au pilori. Non définitivement elle ne veut pas de lui. Rejetant en bloc toutes les démarches affectueuses, les blagues foireuses. Mais plus elle le rejette la jolie gamine, plus elle l'intrigue. Il se dirait pas amoureux le petit Amaury, plutôt malchanceux d'avoir un léger béguin pour les yeux de cette poupée. Chance ou malchance qui tourne, il ne sait si le destin lui joue des tours, tout ce qu'il comprend c'est qu'à ce moment là les planètes se sont alignées pour lui forcer un peu la main. La décision de son père il ne l'approuve que moyennement. Il n'a vraiment rien contre Alix et sa jolie maman, mais à vingt deux ans, il n'en veut plus d'une épaule maternelle. Et encore moins d'une demi-soeur qui ne semble pas le porter dans son coeur.

PSEUDO/PRÉNOM : wutheringheights. ÂGE : 19 ans. SEXE : (f). VILLE : Paris ma jolie. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : le scénario d'Alix. IMPRESSIONS : c'est un fo original et très canon à mes yeux. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 5/7. UN DERNIER MOT ? salut beauté.

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris.    maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même.   tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire.   en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis.   t'as vu comme tout le monde est mignon ici ?   alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire.    ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage.   et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !