Charly Invité | Sujet: Récupérer une fiche 4/4/2016, 20:52 | |
| Bonsoir ! J'étais inscrite sur le forum il y a un moment et puis j'ai deserté par manque de temps...chose dont je m'excuse, parce que c'est pas très cool de pas tenir son engagement envers un forum comme ça, et puis faire le fantôme c'est pas bien, j'aurais au moins pu prévenir Enfin bon, j'aimerais beaucoup, si possible, récupérer ma fiche de présentation parce que je m'étais quand même attachée à mon personnage et elle me sera surement utile par la suite. Je vous remercie du fond du coeur à l'avance et je suis encore désolée d'avoir déserté de la sorte, deux forums c'était beaucoup trop pour moi visiblement (je sais je suis petite joueuse ) Bonne continuation sur ce beau forum ! (J'étais Charly Abecassis btw) |
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Isaac Delatour eden de cacharel JE RESSEMBLE À : tommo, mon bb. CRÉDITS : scarlett glasses (avatar). PSEUDO : anaëlle, la fabulance-même. | Sujet: Re: Récupérer une fiche 6/4/2016, 17:59 | |
| bonjouuuur ! en effet, c'est dommage que tu nous ai quittés. mais bien évidemment, si un jour tu souhaites revenir parmi nous, ce sera avec plaisir. quoi qu'il en soit, est-ce que tu te souviendrais tu titre de ta fiche par hasard ? je vais essayer de chercher ta fiche dans les jours à venir (si mes collègues staffiennes ne s'en occupent pas avant moi). |
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Invité Invité | Sujet: Re: Récupérer une fiche 6/4/2016, 18:43 | |
| et voilà la fichette, en espérant que tu auras l'envie de venir nous retrouver un jour - Charly Abecassis a écrit:
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Charly (Raphaël) Abecassis featuring Xavier Dolan
« A l'impossible je suis tenu. » - Cocteau
NOM : Abecassis. PRÉNOM : Charles. SURNOM : Charles. ÂGE : 27 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : neuf mars 1987 à Tel-Aviv. ORIGINES : israëliennes et Anglaises. ORIENTATION SEXUELLE : plus gay tu crèves. STATUT CIVIL : célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : costumier pour le cinéma. PASSION(S) : haute couture, cinéma, littérature. GROUPE : N°5 de Chanel. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.
CARACTÈRE : Si je devais résumer mon caractère en un seul mot, je dirais 'insupportable', parce que c'est surement le mot que l'on m'a craché le plus à la gueule. Ou narcissique. Ou les deux. Je parle peu parce qu'apparemment je suis trop vulgaire et seul mon point de vue compte alors inutile d'essayer de débattre avec moi, c'est aussi pour ça que tout mes assistants se barrent au bout de quelques semaines. Je me suis appliqué à me construire une culture fournie depuis le début de mon adolescence et j'ai toujours été très bon élève, donc je mentirais si je disais que je n'étais pas intelligent. Non c'est pas du narcissisme, je constate c'est tout. Détail intéressant qui a toujours surpris mes amis, je ne bois pas d'alcool, sauf la coupe de champagne occasionnelle et préfère les petits sachets quitte à me faire tourner la tête. On m'a souvent dit que j'étais le stéréotype du gosse de riche, le pire c'est que j'aime ça, énormément. TICS ET TOCS : Je fais ce truc qui énerve les gens, parler franglais, déformation professionnelle, j'ai vécu quelques en Angleterre et aux Etats-Unis mais visiblement, ça me rend encore plus prétentieux. J'aime faire des remarques sur les vêtements que portent mes amis, remarques qui sont rarement des compliments. En vrac,jJe regarde environ 30 films par semaine, porte des lunettes quand je bosse, ronge mes ongles si bien qu'ils ne poussent quasiment plus, prend des anti dépresseurs tout les jours, ai eu plusieurs couleurs de cheveux différentes, y compris rouge vif et turquoise, j'ai fait mon premier tatouage à quinze ans, mes oreilles sont toutes les deux percées, j'adore la Nouvelle Vague mais le Jean-Luc Godard de ces dernières années me donne envie de gerber, je mesure 1m69, suis végétalien, parle anglais (avec un accent cockney), français, hébreu, espagnol et suédois, mes designers préférés sont Issey Miyake et Kris Van Assche et...je crois que c'est bien assez.
j'envoie des bons baisers de paris
QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? La Rue de Poitou. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Le prestige d'être Parisien, la beauté des rues, tout. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les Parisiens ? POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : luxe, calme et volupté ( #baudelaire).
être parisien, ce n’est pas être né à Paris, c’est y renaître
« Le diable, je suis bien obligé d'y croire, car je le sens en moi » - Baudelaire
Les 400 coups « J’ai quinze ans et la fumée de ma première cigarette me brûle la gorge, mais je ne la lâche pas des mains » La fenêtre de ma chambre est dégueulasse, j’arrive même plus à voir ce qui se passe dans la cour de la résidence. Je sens les mains glacées d’Antoine sur mes hanches et sursaute un peu, il me demande si ça fait encore mal en effleurant ma cuisse recouverte de film plastique, la phrase à l'encre noire invisible sous les couches de pommade apaisante. Je ne réponds pas. Ses lèvres sur les miennes brûlent encore plus que la fumée, ce qui reste de ma cigarette m’échappe des mains, manquant de mettre feu au rideau. J’ai perdu tellement aujourd’hui, perdu mes poumons remplies de l’air frais des balades à Fontainebleau avec ma mère, perdu ma peau douce de bébé que j’ai entaché d’encre indélébile, perdu mon corps comblé d’innocence qu’il a entaché d’encre lascive. Perdu. Des larmes coulent sur mes joues tandis que je tente tant bien que mal de me rhabiller malgré mes mains tremblantes, même les gamins de quinze ans en chemise Balmain ont le droit de pleurer. Le Mépris « J’ai 19 ans et ses ongles s’enfoncent dans la peau fine qui recouvre les os de mes hanches, je souffre, et crie plus fort. » C’est laid le onzième, c’est laid et c’est dégueulasse. Les rues sont laides et dégueulasses, les fringues des gens sont laides et dégueulasses, les mecs sont laids et dégueulasses. Je me dégoûte, dans cet appartement au quatrième étage sans ascenseur, ses escaliers poussiéreux, son plancher qui craque, vingt mètres carrés de crasse. Il a rit quand j’ai dit que je m’appelais Charly, ce n’était pas le premier mais je n’ai pas compris tout de suite pourquoi. Jusqu’à ce qu’il me montre un sachet rempli de fine poudre blanche. Ma mère, d’origine anglaise, m’avait toujours appelé comme ça, et, coïncidence, c’était également le surnom d’un poison toxique. Encore une fois, j’eu la sensation de perdre une part de moi même. Tournant la tête vers la table basse, j’aperçois le sachet vide et ferme les yeux, j’ai l’impression qu’un marteau piqueur me transperce la tête et j’ai mal partout. Et puis sans prévenir, sans un bruit, mon supplice s’arrête et son étreinte se relâche, sa tête, puis tout son corps s’affale contre moi. Est-ce qu'il est sérieusement en train de s’endormir ? Je l’attrape par le cou et lui relève la tête, mon torse est taché de sang. Il tombe, le plancher craque. Deux chiffres sur le clavier de mon téléphone et je disparais, laid et dégueulasse. La Nuit Américaine « J’ai 21 ans et les buildings illuminés de la côte est me donnent le vertige, il fait froid, j’ai de la fièvre et je souris pour la première fois. » ‘Un stage de quatre mois dans un pays non francophone’, c’est ce que disais le papier d’inscription à la formation secondaire que je suis. J’ai choisi un théâtre de Broadway parce que je hais les Etats-Unis. La différence entre eux et moi, c’est que moi je suis certes extravagant mais toujours élégant. Enfermé toute la journée, je ne peux explorer la ville que la nuit, ce qui ne me déplaît pas, la ville a tellement plus de charme une fois le soleil couché. Je ne sait pas combien de temps j’ai marché, probablement une quarantaine de minutes mais j’entre soudainement en collision avec le monde de la nuit, Greenwich Village. Je l’ai rencontré dans les toilettes d’un bar branché, dans lesquelles je m’étais pressé pour me ‘repoudrer le nez’ comme disent les dames. Cet accent que j’abhorre devient tout à coup mélodieux et je frissonne quand il s’approche tout près de moi pour essuyer d’un doux geste du pouce l’obscène trace de poudre logée près de ma narine gauche. J’ai aimé Louis tout de suite, d’abord à cause de ce prénom français mais aussi parce qu’il n’était qu’élégance, il n’avait ni l’allure, ni l’odeur, ni les vêtements d’un nouveau riche de l’Upper East Side. Il est si grand que ce soir là je me perds dans ses bras, je me sens frêle, et m’abandonne à cette ville que j’haïme* tant. A bout de souffle « J’ai 23 ans et j’en ai marre de courir, mes poumons ne tiennent plus le coup, j’ai à peine le temps de me retourner que ces bras m’encercle et me serrent, comme pour ôter la vie qu’il reste dans mon corps usé» Vivre à Londres c’est un rêve d’enfant, ma mère et son accent limpide que je n’ai jamais réussi à égaler m’ont toujours donné envie d’explorer ce pays que je pouvais considérer comme presque mien. Je déménageais il y a six mois, bien pistonné, je trouvais rapidement un emploi au Queen’s Theatre où je m’occupe désormais de retoucher et ajuster les robes de Cosette et autres Eponine. Mes cheveux turquoise me donne l’air excentrique, tout ce que je ne suis pas, j’aime mentir aux passants. J’aime lui mentir aussi. Il m’est impossible d’envisager ma vie sans des ‘luis’ pour la rythmer. Je me devais d’en trouver un et puis j’ai vu Henry, comme un acrobate, en lévitation au dessus de la scène obscure, en train de réparer un projecteur. Henry n’a pas l’accent limpide de ma mère, il n’a pas le goût du premier amour comme Antoine, ni le nez sanguinolent de….et visiblement pas l’argent de Louis. Mais il est d’une beauté folle et il me sourit même si je ne daigne jamais lui retourner. Nous sommes dans un café et il me parle de lui, je n’écoute pas. Il prend ma main, je tremble. Il veut m’embrasser, je rougis. Ses lèvres gercées sont d’une douceur incroyable. Je crois que je l’aime. Je disparais. J’aime qu’on m’aime et j’aime faire l’amour mais j’ai tellement peur d’aimer sans être aimé en retour. Je cours dans les rues, j’espère me fondre dans la foule ignare des émotions qui me traversent le coeur. Demain je démissionne. Demain je rentre à Paris. Et puis ses bras. L’amour en fuite «J’ai 27 ans et j’ai acheté un aller simple Londres-Paris ce matin » Je me lasse. Il se lasse. Nous nous lassons. Il ne sourit plus, je lui rend ses clés. Je démissionne, fait mes bagages. C’est l’été à Paris et l’amour est mort. Mon ancien appartement m’attend, je redécouvre avec plaisir la ville de mon enfance et oublie de pleurer. La musique de Charly «J’aime les eighties et la musique de bobo»
*néologisme charly-ien Remerciements à François Truffaut et Jean-Luc Godard pour mes titres de chapitres. |
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Charly Invité | Sujet: Re: Récupérer une fiche 6/4/2016, 22:44 | |
| Wowwww je vous remercie du fond du coeur, vraiment, je pensais que j'allais me faire refouler mais vous êtes des amours Si j'arrive à trouver une stabilité RPGique et que j'ai à nouveau envie d'écrire à Paris (ce qui arrive souvent don't worry), je reviendrais vers vous sans aucun doute ! En attendant, je vous souhaite le meilleur concernant votre joli projet qui m'à l'air de tourner à merveille Pleins de bisouuuuuuus |
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