NOM : durgeau. PRÉNOM : marie melanie. SURNOM : mel, meli, ninie. ÂGE : vingt-huit ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 12 avril 1987, à Paris. ORIGINES : ses parents sont français, mais ceux de sa mère sont irlandais. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, n'a jamais rien essayé avec les filles et vu sa réussite avec les hommes, elle fait des blagues disant qu'elle commence à y songer. STATUT CIVIL : célibataire éternelle, tombe toujours sur des boloss ou des connards. ÉTUDES/MÉTIER : réceptionniste à l'officiel magazine. pas son premier choix, mais elle ne se plaint pas. PASSION(S) : les comédies musicales et le théâtre. c'était son rêve aussi, mais elle a opté pour la stabilité. elle adore l'ambiance dans un théâtre. elle aime le cinéma aussi, mais c'est différent. sur scène, on vit tout en direct, tout semble plus vrai.  GROUPE : l'elixir de nina rici POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : poste vacant.

CARACTÈRE : Diagnostiqué avec un trouble du déficit de l'attention (avec hyperactivité) depuis l'âge de huit ans, Melanie a un peu de mal à s'arrêter, mais on peut dire que c'est ce qui fait son charme. Du moins, c'est ce qu'elle essaie de se convaincre. Faut toujours voir le bon côté des choses. Bavarde, elle ne tolère pas les silences. Ça la rend plus mal à l'aise qu'autre chose. Il y a toujours cette partie en elle qui se demande pourquoi l'autre personne ne dit rien. « Ne suis-je pas assez intéressante ? » Voilà la principale question que se pose la brunette. Alors, ne soyez pas surpris si elle se met à parler de la nouvelle coupe de Bieber alors que vous venez tout juste de terminer une conversation sur les choux de Bruxelles que vous avez mangé hier soir. D'ailleurs, comme à peu près toutes les demoiselles, elle est assez complexée, même si elle le cache bien. Elle essaie de prendre les critiques de façon constructive, mais ce n'est pas toujours facile. En même temps, lorsqu'on vous dit que vous êtes moches dans votre pull préféré, il n'y a aucune bonne façon de prendre le commentaire. Elle est anxieuse et se sous-estime un peu trop. Elle remet souvent ses choix de vie en question. Melanie a toujours été un peu garçon manqué, surtout lorsqu'elle était jeune. Avec un grand frère, elle n'avait pas le choix. La seule façon qu'elle pouvait jouer avec lui c'était avec des Hot Wheels, car il était hors de question que ce dernier approche les barbies de sa sœur. Faut faire des sacrifices dans la vie, ceux de la brunette furent de snober Ken. Cependant, cela ne l'empêche d'être féminine par moment. Melanie est amie avec tout le monde (il y a des exceptions, mais ça arrive, c'est la vie). Rare sont les fois où elle va juger quelqu'un d'autre au point de s'empêcher d'aller vers cette personne. Tu peux bien être danseuse à gogo dans un centre de retraite, si tu es cool, c'est tout ce qui compte pour elle. Ton métier ne te défini pas après tout. Naïve, les gens aiment bien la faire marcher et la plupart du temps, elle se fait avoir. Ses réactions sont trop épique pour qu'on s'abstienne. Ce peut aussi expliquer pourquoi elle arrive toujours à se trouver un connard qui finit par la tromper ou la laisser sans raison valable. Si ça continue, elle va songer devenir lesbienne. Beaucoup moins compliqué. Assez rêveuse, elle songe souvent à son futur et a passé une partie de son enfance à imaginé à quoi elle aurait l'air à trente ans. Toujours aussi petite, mais avec une bonne carrière. Il manque que le petit copain pour remplir le portrait. Elle n'a pas d'enfant et ne se sent pas prête mentalement. Pas qu'elle soit immature, au contraire, mais son côté maternelle n'est pas encore assez développé. Pour le bien des bébés, c'est mieux ainsi. Elle aime beaucoup faire la fête et s'est toujours l'une des premières à initié le dance floor. Quelques verres et vous la perdez pour toute la soirée ! D'ailleurs, vaut mieux être avertis. Lorsqu'elle est saoule et dans une fête, elle harcèle le DJ pour qu'il joue du Taylor Swift ou du Ariana Grande, ce qui est bizarre, car sobre, elle n'aime pas tant que ça les deux chanteuses. Tout le contraire d'un rabat-joie, elle tente de garder une bonne ambiance dans son entourage et essaie le plus possible d'éviter les disputes. Ce n'est pas les engueulades qui la dérangent, mais plutôt le fait qu'elle se met à pleurer à chaque fois qu'elle pète les plombs. Elle a beau essayer de retenir ses larmes, c'est mission impossible. TICS ET TOCS : (+) elle est croyante, ce qui peut surprendre beaucoup de personne, bizarrement. elle ne fait pas chier le peuple avec, c'est tout. si les autres ne veulent pas y croire, c'est leur choix, ils font ce qu'ils veulent après tout. on peut facilement la croiser tous les dimanche à l'église. plus jeune, elle chantait dans la chorale et jouait dans la pièce de théâtre sur la naissance de jésus qui avait lieu à tous les noël. (+) melanie souhaite vivre un conte de fée, rencontrer un homme, tomber amoureuse au premier regard et finir sa vie à ses côtés. bien entendu, à vingt-huit, elle est loin d'avoir trouvé son prince charmant. disons qu'elle n'a pas vraiment de chance. elle essaie toujours de voir le bon et tente d'oublier les défauts. du coup, les mecs en profitent pour abuser de sa gentillesse. (+) amoureuse des animaux, si elle pouvait, elle aurait un zoo. pour l'instant, elle se contente de minus, le chien saucisse. elle a déjà songé devenir vétérinaire, mais voir une bête souffrir lui fait mal au cœur. (+) melanie a la chance de pouvoir manger ce qu'elle veut sans prendre une livre. si ce n'était pas le cas, elle pèserait sûrement deux cents kilos. pour elle, la bouffe c'est la vie. (+) elle boit toujours son chocolat à la petite cuillère et ça depuis qu'elle est petite. quand elle décide de boire comme une grande, sans, elle se brûle la langue. vaut mieux prévenir que guérir. (+) les films d'horreur lui font peur, mais elle adore les regarder. ça l'amuse de faire le saut. de plus, ça lui rappelle sont frère. plus jeune, son frère lui en faisait regarder et en pleine nuit, elle allait le rejoindre dans son lit, car elle avait trop peur de rester seule. (+) d'ailleurs, pour ce qui est de son frère, il lui manque énormément. elle ne passe pas un jour sans penser à lui. ils étaient si proches, vivre sans lui est difficile, mais elle remonte peu à peu la pente. du moins, c'est ce qu'elle essaie de se convaincre. elle passe une fois par semaine au cimetière pour lui rendre visite, elle lui raconte sa vie, comme s'il était son journal intime. (+) elle passe son temps à fredonner des chansons. elle a une belle voix, elle le sait très bien. elle a tenté de faire du théâtre, comédie musicale - plus précisément - mais ce n'est pas assez pour percer dans le métier. ayant un peu trop de pression sur les épaules, elle a mis ce rêve de côté pour trouver une stabilité. surtout que son frère n'est plus là pour la motiver. (+) inscrite au gym depuis déjà deux ans, elle y va rarement. en fait, elle n'aime pas y aller seule et ne veut pas harceler ses copines pour qu'elles l'accompagnent. elle attend donc que l'une d'entre elles se propose pour y aller.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? The Bowler, le bar sportif. Ça surprend beaucoup de gens, mais j'adore y aller. Quoique maintenant, j'y vais moins qu'avant, mais quand mon frère était toujours en vie, nous aimions y aller. Fan de sport, il regardait les parties et m'expliquait au fur et à mesure tout en se faisant une partie de fléchette. De plus, les clients ainsi que les employés sont chaleureux et nous donne envie de revenir. Le sport crée une communauté, c'est vrai, c'est au Bowler que ça se passe. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? L'ambiance. Étant né dans cette grande ville, je m'y suis habitué. Parfois, il m'arrive d'aller en banlieue et l'ambiance change, comme si je m'y sentirais pas à ma place. À Paris, on y trouve de tout et on n'a pas le temps de s'emmerder. Sinon, les pâtisseries, il y en a à tous les coins de rues, c'est le paradis. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Les fausses sourdes qui essaient de piquer mon porte-feuilles. La ligne 1, le pilotage automatique est loin de me rassurer. La réputation de snob qui vient avec le fait d'être parisien. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : vivante, romantique, culturelle.

1994 Les bras croisés, je me tenais droite devant la télévision, ne bougeant pas d'un poil malgré les cris de mon frère qui essayait tout simplement de jouer à son jeu tranquille. Chez nous, c'était la routine. Le vrai amour frère-soeur ! À chaque jour, nous trouvions une façon de s'engueuler et parfois, se battre. Pas une bataille digne d'un match de boxe, mais une tape ou une pousse. « Damien, arrête de crier après ta soeur comme ça ! » À ces mots, mon frère perdait patience. À chaque fois que je le mettais en colère après moi, ma mère était là pour prendre ma part. Même quand il avait toutes les raisons possibles. Il était l'aîné et devait agir ainsi. Pendant ce temps, j'étais toujours planté devant le téléviseur avec un sourire satisfait coller au visage. De toute façon, il n'était pas mieux que moi. Combien de fois j'ai dû le supplier d'épargner mon jeu de poney sur le Genesis ? Trop de fois et cela ne l'a pas empêché de coincé une clé à l'intérieur de la cassette. Apparemment, je jouais trop souvent et abusais de mon temps de jeu. Le seul jeu qui m'intéressait, gone forever. Ma mère ne pouvait se permettre de m'en acheter un nouveau. Ainsi, Damien pouvait monopoliser la console. Par contre, si nous n'étions pas en train de se faire chier mutuellement, nous nous entendions plutôt bien. Nos parents ne pouvaient pas se permettre d'avoir une jolie maison, nous devions nous contenter d'un petit appartement et je devais partager ma chambre avec mon aîné. Lors de nuits orageuses, il me laissait me glisser dans son lit pour que je me sente en sécurité. Parfois, avant de nous endormir, nous chantions ensemble. Pas de simple berceuse, non. Mon frère était un fan d'Eminem et m'incitait à rapper avec lui les chansons du rappeur. J'étais trop jeune pour comprendre le vrai sens des paroles, mais le rythme me faisait rien. On aurait dit un jeu. Par contre, cela n'amusait pas trop ma mère. Ce style de musique n'était pas pour nous, ce pourquoi nous les chantions en douce, dans notre chambre où elle ne pouvait pas nous entendre.

2005 « César va nous rejoindre là-bas. » lâcha mon frère alors que nous étions en route vers l'église. J'avais beau être concentré à relire mon script, dès qu'il fut question de César, j'arrêtai tout pour dévisager mon frère. « César ? Pou... pourquoi ? » Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre que César n'était pas que le simple ami de mon frère à mes yeux. Comme toute soeur ayant un grand frère, on finit toujours par avoir le béguin pour un de ses pote. Dans mon cas, c'était César. Mon frère et lui passait beaucoup de temps ensemble, c'est ainsi que j'ai appris à le connaître et à me rendre compte qu'il parfait. Techniquement, il ne l'était pas, personne l'est, mais pour moi oui. Habituellement, les amis de Damien s'en foutent de moi. Il me salue et c'est tout. Pas lui. Il est attentionné et s'intéresse à ma vie. En même temps, je le connais depuis déjà quelques années. Au fil du temps, nous avions développé une relation amicale. Mais je sais qu'à ses yeux, je reste tout de même la soeur de son pote. Damien aimait bien me taquiner à ce sujet. Me connaissant trop bien, il savait que je ne restais pas indifférente face à son ami. « Je l'ai invité. Je retourne à la base la semaine prochaine, je veux passer du temps entre mec aussi. » J'affichais une moue triste, mais pas pour les mêmes raisons. Avoir passé les  deux dernières semaines en sa compagnie m'avait fait oublier qu'il devait repartir. Personnellement, j'aurais préféré qu'il reste ici à mes côtés, au lieu d'aller mettre sa vie en jeu ailleurs. Mais bon, je restais tout de même fier de lui et de ce qu'il faisait. Au moins, il revenait de temps en temps nous rendre visite et je faisais comme lui avec la console quand nous étions gamins. Je le monopolisais.

2008 « Je croyais vraiment que c'était le bon. » avais-je dit à une de mes amis après m'être pointé chez elle, bouteille de pinot en main. Adeline était l'épaule sur laquelle j'allais pleurer lorsque je me faisais avoir - encore une fois - par un mec. Malchanceuse en amour, j'avais la manie de tomber sur des connards. Ça m'apprendra à croire que je peux les changer. Mais bon, l'histoire avait beau se répéter, cela ne m'empêchait pas de retomber dans le panneau. « Je t'avais prévenu, trop parfait pour être vrai. » Par contre, cette fois-ci était pire que les dernières. J'y avais cru. Gentil, généreux, attentionné, à l'écoute, déterminé, bien placé. Il m'avait promis tant de choses, tant de rêve, pour finalement m'annoncer qu'il allait retourner avec son ex. Il ne m'avait pas été infidèle - quoiqu'il m'a peut-être menti. En gros, je n'avais été qu'un plan B si jamais son ancienne petite amie ne se pointait pas. En tant que tel, ce n'était rien de bien grave, mais c'était ça le problème. Je ne pouvais même pas lui en vouloir, car il avait été honnête avec moi, je n'avais rien à lui reprocher. Les autres me trompaient, j'avais une bonne raison de les détester. Pas lui. « Être célibataire quelques temps me ferait du bien. » Venant de moi, ça revenait à la même chose qu'une personne qui dit arrêter de boire après une soirée trop bien arrosée. On recommence toujours. Certaines personnes me disent désespérée, mais non. Être seule n'étaient pas un soucis, mais j'ai toujours ce cœur d'enfant qui me fait rêver de ma propre version d'un conte de fée. Vu la société d'aujourd'hui, j'aimerais bien vivre à l'époque de mes grand-parents, où cela semblait si simple de trouver l'amour. Les miens sont toujours ensemble et toujours aussi amoureux l'un de l'autre. Je les envie. Un jour, un jour...

2009 Mon rêve de devenir comédienne sur scène n'était plus. Enfin, il était toujours là, mais j'avais fait une croix dessus. Avec le peu de revenu que mes parents avaient, m'envoyer à l'école des arts était impossible pour eux et pour économiser, je n'avais pas été la fille la plus intelligente. L'avantage de poursuivre ses études dans le domaine était qu'après, l'université avait plusieurs contacts pour aider les étudiants à commencer. Moi, je devais bosser dur pour essayer de me faire un nom dans le métier et honnêtement, je n'étais pas prêt à le faire. Cela signifiait devoir rester encore chez mes parents encore quelques années, car financièrement, c'était une montagne russe. Et ça, si je trouvais une pièce qui rapportait du profit. J'ai essayé pendant une année, mais après plusieurs auditions sans rappelle, j'avais abandonné. Peut-être que ce n'était pas pour moi. « Alors, Mel, tu vas te décider à me parler de ton call back ou quoi ? » demanda mon frère. Téléphone à l'oreille, j'arquais les sourcils, légèrement confuse. « T'as eu le rôle, oui ou non ? » Ah merde... J'avais oublié mon mensonge. Mentir à Damien était loin d'être dans mes habitudes. Premièrement, nous nous disions tout sans oublier un détail. Deuxièmement, j'étais nulle pour mentir. Mes joues deviennent rouges, je passe mon temps à chercher mes mots. C'est horrible. Par contre, via téléphone, c'est beaucoup plus simple, car il ne voit pas mon visage. Il ne pouvait pas savoir que je galérais. « Non, je ne l'ai pas eu. Meilleure chance la prochaine fois. » « Oh, je suis désolé, Mel. Ils ne savent pas ce qu'ils manquent. Un jour, tu brilleras sur scène et ils vont en baver. Continue d'y croire et ça arrivera. » Un mince sourire se glissa sur mes lèvres. Il me manquait tellement, c'était insupportable. Peut-être que s'il avait été ici, je n'aurais pas abandonné. Il a cette façon de voir le meilleur en moi et de pousser à y croire. Il était seulement trop tard, j'avais déjà mis tout ça de côté.

2012 Mes larmes s'étaient arrêté de coulé, mais mon corps était encore lourd. Assise dans le salon funéraire, je regardais la boite devant moi sans m'en approcher. Je n'avais pas le courage de voir le corps de mon frère immobile dans son cercueil. Je souhaitais que tout cela ne soit qu'une blague débile, qu'il se lève en criant « Je t'ai eu ! ». Mais non, il n'était pas si con. Sans vraiment y prêter attention, les gens venaient à la rencontre de mes parents et moi pour nous donner leur condoléances. L'attraction de la soirée, nous nous tenions à l'entrée pour recevoir la famille et les amis. Ma mère les remerciait d'un sourire, mon père leur serrait la main et moi, je gardais la tête baisser sans rien dire. Avec ce qui se passait, personne ne l'avait pris personnel. Du moins, je l'espère. Je connaissais la plupart des gens présents, mais certains visages m'étaient inconnus. De plus, étant donné que mon frère était militaire, son enterrement tournait plus en carnaval qu'autre chose. Avec la mini-fanfare, les hommes en costumes, drapeau de la France. Tout ça était trop pour moi. À l'arrivée de César, je le pris dans mes bras et laissais quelques larmes coulées sur mes joues. Avec lui, je pouvais me le permettre. Après tout, il était comme un frère pour moi et tout comme moi, il était en deuil. Pas que personne ici l'était, c'était tout simplement différent avec lui. Avant que Damien s'embarque dans l'armée, ils étaient inséparables. Pour nous, il était de la famille. Lors de la cérémonie, il était resté à mes côtés et sa présence m'était réconfortante, comme toujours. « Damien n'était pas qu'un simple frère pour moi. En fait, il représentait tout. Meilleur ami, confident, frère, emmerdeur... » Malgré les rires qui s'étaient fait entendre, je continuais de trembler devant le micro. Je mordillais ma lèvre inférieure jusqu'à avoir un petit goût de sang dans la bouche. Je suis loin d'être timide devant public - après toutes les pièces de théâtre que j'avais fait au lycée et la chorale de l'église -, mais devant tous ces gens présents, j'avais l'impression que c'était ma première fois. Je cherchais mes mots, je vantais mon frère jusqu'à ce que réprimer mes larmes était impossible. Je me tenais donc debout devant tout ce monde, ne pouvant pas placer un mot, car ils étaient incompréhensibles à travers mes pleurs. Mon père avait pris la relève, tandis que ma mère me raccompagnait à notre banc. J'avais beau essayer d'être forte, j'en étais incapable.  

2016 Quatre ans sont passés depuis la mort de Damien et parfois, j'ai encore du mal à y croire. J'arrive tout de même à remonter la pente, à continuer ma vie. C'était ce qu'il aurait voulu, j'en suis sûr. Quelques mois après son décès, j'ai été passé une audition, pour lui, mais je n'ai pas réussi à décrocher le rôle. Encore une fois, j'ai laissé tomber. Je me suis trouvé un boulot stable au sein de l'officiel magazine. Réceptionniste, rien de bien passionnant, mais je m'y plaisais bien. Pour ce qui est de mes relations amoureuses, j'en suis toujours à la case départ. Les mecs sont toujours aussi cons qu'avant, même que c'est pire. On peut me trouver sur un site de rencontre, mais jusqu'à maintenant, je me suis retrouvé qu'avec des relous. Sympa, je sais. C'est ce qui arrive quand on se fit aux statistiques débiles. Comme si l'amour serait défini ainsi. Bref, dans le pire des cas, je vais devenir la vieille femme célibataire propriétaire de dix chats - si pas plus.

PSEUDO/PRÉNOM : pakam. ÂGE : twenty-one. SEXE : woman. VILLE : quebec. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : le forum me faisait de l'œil depuis quelques temps. IMPRESSIONS : très beau et les membres sont chaleureux. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 4 sur 7. UN DERNIER MOT ? .

eh ben alors... où es-tu passé(e) ? ça fait maintenant une semaine que tu as commencé ta fiche, mais nous n'avons plus de nouvelles de toi... comment ça se fait ? ne nous dis pas que tu t'es noyé(e) dans la seine ! ici, le staff est rempli de maîtres nageurs accomplis et encore plus sexy qu'adriana karembeu ! autrement dit, tu n'as aucune excuse, on te sauvera coûte que coûte ! à partir d'aujourd'hui, tu ne disposes donc plus que de quatre jours pour nous demander un délai, sans quoi ton compte se verra supprimé. nous, on n'a pas envie de te laisser partir ! alors reviens-nous, tu nous manques déjà.

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !