NOM : Belmont PRÉNOM : Vincent SURNOM : V ÂGE : 49 ans dans les rides, l'éternité au cœur, la jeunesse folle à l’œil. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un deux Janvier dans une banlieue fade de Paris. ORIGINES : Française d'aussi loin qu'il se souvienne. L'animal n'a jamais cherché à remonter le fil de son histoire. ORIENTATION SEXUELLE : Les femmes qu'il couche sur papier, les femmes qu'il embrasse d'un regard lointain, rêveur, le sourire nostalgique à la lippe. Les femmes qu'il touche, qu'il aime contre quelques billets verts et celles dont les jambes fuselées lui rappelle le corps de sa tendre décédée. STATUT CIVIL : Veuf, meurtrier, parjure, déchet de la société. Attention, danger, surtout ne pas approcher. ÉTUDES/MÉTIER : Ancien psychiatre radié de la profession suite au scandale. Récemment sortie de prison pour bonne conduite, sans sous, l'avenir en cendre et le passé qui brûle. Arnaqueur des baffons, ami des délinquants et de la gangrène de Paris. PASSION(S) : Le dessin, il a d'ailleurs un excellent niveau. Il faut bien s'occuper quand on passe quinze ans de sa vie en prison. GROUPE : BLACK OPIUM DE YSL POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Inventé

CARACTÈRE : Le regard coup de poing qui frappe, qui harponne plus qu'il ne regarde. Croiser l'iris anthracite et vos barrières s'effondrent. L'animal semble tout savoir de vous avant même que les lèvres ne parlent. Réflexes tenaces du mécanicien de l'âme autrefois réparateur des fêlures de l'âme. Mais du brillant analyste aux mots charmants ne reste plus que les mots morts d'un ange déchu. L'homme est un sauvage, un solitaire aux abois qui cache son identité derrière cette maudite lettre V. Chien errant que l'on trouve dans les baffons de Paris, il ne sort que la nuit, craint la lumière et fuit les miroirs. Le vampire aime les femmes, les biens trop jeunes femmes. Celles innocentes dont les corps fuselés ondulent dans le noir, arrogantes de beautés. Elles sont le souvenir insupportable de l'amour perdu. Amour qu'il cherche, bravant ombres et cauchemars en espérant pouvoir un jour étreindre à nouveau ce corps tant aimé. Illusion atroce dont il connait les moindres contours. Déni volontiers accepté, l'ancien gardien des fous se trouve aujourd'hui piégé par les propres crocs de son esprit usé. La vie et son humour noir. Vie qu'il déteste, qu'il vomit et sur laquelle il porte un regard dès plus cynique. Le verbe est incisif, les mots sont des armes qu'il utilise sans merci appréciant de planter ses victimes à coups de langues assassines. L'esprit vengeur l'animal subit les assauts de ses émotions. De la colère effroyable à la tristesse infinie l'animal passe d'ours dévoreur à jeune enfant en pleurs. Les mains cognent trop souvent, trop facilement. Il suffit que la bête abuse d'un whisky pour que le moindre regard, le moindre mot ne soit aussitôt interprété. V, on évite de le provoquer. Il a la mort dans les yeux, la mort au cœur. Les brasiers de son regard sont si intense que même le balourd de première classe ne s'y trompe pas. On ne vient pas chercher les puces au chien qui a la rage.

Comportement déviant, à la limite de la brisure. L'animal casse, grogne et sombre dans la déchéance, sans vergogne. Il aime le jeu, surtout les cartes. Bluffer professionnel, le mensonge se mêle à la vérité, fusionnent. Si personne n'est en mesure de savoir lorsqu'il ment c'est peut-être parce que lui même ne sait plus lequel de ses mots est vérité ou mensonge.  
Mais rassurez-vous, l'ancien docteur suit une thérapie dès plus sûr. Et ses semaines sont rythmées par sa rencontre avec une délicieuse psychiatre dont la jeunesse tendre lui rit au visage. Clara de son nom V a entreprit d'envahir ses rêves et de les transformer en sombres cauchemars. La jeune effrontée quant à elle c'est donnée pour mission de sauver l'effronté quand bien même ne put-elle nier que le regard de fer vient que trop échauffer des désirs refoulés. Il faut dire que V n'a rien perdu de son ancien talent de séducteur. Les mots sibyllins, astucieusement triés, viennent flatter les égos des jeunes femmes en fleur. Il faut dire que le loup dans ses bons jours peut se montrer irrésistiblement rassurant. Il a la nonchalance et la tranquillité de ceux qui n'ont plus rien à perdre et ses mains habiles transpirent le savoir faire. Sur un corps qu'il modèle les griffes deviennent doigts de miels et comblent les attentes les plus folles. Fin stratège, le loup sait devenir caméléon et s'adapter à l'individu qu'il rencontre. Il donne ce que l'autre veut recevoir et s'amuse de mener la danse au nez et à la barbe de celui qui croit, enfin, l'avoir percé à jour.

Mystérieux fantôme. Le passé fait ombrage à toute perspective d'avenir. Fort heureusement, la délicieuse Clara s'emploie à lui faire espérer qu'il pourra espérer un jour embraser une nouvelle carrière. Mais l'animal a laissé derrière lui l'espoir le jour où le juge clama sa sentence. Si les quinze ans de prison rassurèrent les roturiers de bases, sa sortie fut, hélas, médiatiquement fracassante. S'il sauva son image des caméras malveillantes il dut faire une croix sur son identité sonnant son arrêt de mort dans un monde qui, depuis bien longtemps, n'attend plus rien de lui. De Vincent il devint V. Nul ne sait où il habite sinon la vieille propriétaire de son studio de bonne sous les toits dont l’ouïe et la vue sont si défaillantes qu'il demeure protégé de sa morbide réputation.  
Bien que sous la sellette de la justice V est incapable d'accepter d'aller lécher les culs de la jeunesse arrogante se croyant bourgeoise pour peu qu'elle puisse s'acheter un steak congelé. V a donc la main mise sur les réseaux de jeux illégaux et de bluffer se fait parfois croupier pour dépanner un collègue que la justice n'aura -lui non plus- pas épargnée. Si la solidarité n'existe plus dans le monde des vivants, ne lui reste d'autre choix que de fréquenter les autres déchets oubliés. De petits délinquants à grands banditismes V se fait de l'argent sur le dos des cupides et des camés non sans s'attirer les amitiés d'hommes bien plus macabres que lui.
L'argent cumulé il le cache sous son lit. Le pognon ne lui sert à rien mais l'odeur le rassure d'autant plus qu'il lui sert à payer ses menus plaisirs. Certains les nommeront putes mais V leur voue un respect sans nom. Il les paye comme des princesses en échange de quelques nuits de perfidies. Amoureux de la poudre blanche l'animal se tue les nerfs à respirer la neige mortelle. Il dit que ça le tient debout inutile de vous dire que cela le rend fou.
Mais de ces addictions il en assume tous les travers. V il sait que tout est foutu, qu'il n'a plus rien à perdre. Ruine au corps, ruine de l'âme sa vie est une partie de poker dont il sait depuis bien longtemps qu'il a perdu la partie.
Et si, un jour, la vérité le rattrape et que justice repasse à l'acte. Alors il usera de l'ultime balle qui viendra sans retour, lui faire rendre les armes.

 TICS ET TOCS : Fin observateur, V a gardé les réflexes de prisonnier qui consiste à analyser les moindres recoins d'une pièce dans laquelle il fait son entrée. Existe-il une sortie de secours ? Une fenêtre ? Une alarme incendie à briser en cas de problème ? Il déteste être acculé au mur et ne tourne jamais le dos à quiconque. Grand fumeur, il a toujours une cigarette pendue à la lippe où qu'il aille. Il sert toujours la main. Aux femmes comme aux hommes. Ce premier contact lui permet de savoir si son interlocuteur est plutôt dominateur ou dominé, solide et confiant ou facilement déstabilisé. Il ne cligne pratiquement jamais des yeux. Le regard est féroce toujours solidement fiché dans les iris de son interlocuteur. Il ne consent à les baisser que lorsque que l'autre a capitulé en premier. Il a l'alcool mauvais et la brutalité aux poings. Poings qu'il a le plus souvent serrés et dans ses poches, lorsqu'elles sont apparentes il faut s'en méfier, V est vif et aurait tôt fait de vous étrangler s'il vous juge menaçant. Il regarde constamment autour de lui, note les menus détails auxquels personnes ne fait attention. Il craint toujours pour sa vie quand bien même s'use-t-il à la détruire. Il ne peut commencer une journée sans son café. Il en vide facilement trois cafetières par jour. Quand il n'en a plus, il augmente les doses en passant à la cocaïne.
Il ne sort majoritairement que la nuit mais ne dort que très peu. Trois ou quatre heures suffisent pour qu'il se sente reposé. Il dessine en attendant que vienne la nuit. Des femmes, toujours des femmes, il est absolument fasciné et obsédé par elle.
V fait toujours preuve d'une politesse extrême avec quiconque. Politesse venant trancher avec son air de vieux roublard. Il se trimbale toujours dans un vieux costume trois pièces. La chemise blanche est nonchalamment déboutonnée sur un torse étonnamment musculeux malgré son âge avançant. V bien que prêtant que peu d'attention à son apparence présente une élégance troublante presque agaçante sans doute soutenue par son irrésistible confiance en lui.  
Il se fait appeler V. En tout temps. Visage anciennement connu de bons nombres de passants la prison et le poids de l'âge lui offre aujourd'hui la transparence. Il reste néanmoins méfiant et ne fait absolument confiance à personne.
Il n'a jamais invité quiconque à venir chez lui mais sait avec force de conviction se faire suffisamment agréable pour se faire inviter chez les autres.
Excellent cuisinier il sait troquer ses talents contre un repas offert ou plus si affinité. Il n'a aucun scrupule à coucher avec des femmes bien plus jeunes que lui mais, néanmoins, ne flirt par avec l'inégalité de ce côté là. Pédophile n'est pas un titre dont on pourra le glorifier.
Il a une arme cachée dans sa chambre de bonne, cette dernière contient une dernière balle qu'il réserve à sa personne le jour où il sera temps de rendre les armes. 

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Sans doute eut existé un temps où il fut capable de répondre à cette question. Il se rappelle d'ailleurs très distinctement de ces jeunes années délicieuses où Paris lui ouvrait littéralement les bras. Hélas aujourd'hui, la capitale ne semble plus être en mesure d'éveiller en lui le moindre intérêt. De ses merveilles V ne connait plus que sa face sombre. Des bars plaisant et des quartiers arpentés par la fastueuse bourgeoisie V préfère les quartiers malpropres et les bars insalubres dont la façade peu engageante n'inspire pas à la confiance. Il a le goût du laid, le goût du puant et de la décadence. Non. Paris ne l'éveille plus. Paris le tue, Paris le ronge. Et lui... Lui, maintenant, il fait partie de ceux qui pissent sur Paris. Et ça le fait rire. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? La gangrène qui germe sous Paris au nez et à la barbe des bourgeois pleurnichards.   ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Paris. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Ambivalence, déchéance, illusion.

"T'es pas foutu t'en sortir Belmont. T'as vu ta gueule ? Même une pute voudrait pas de toi tellement t'es laid ! La gueule cassée, ta mère elle devait avoir l'utérus sacrément tordu quand t'es sortie non ? Tu fais ton malin avec tes bonnes notes ? Ici on aime pas les bonnes notes t'entends ? Même l'Enfer tu vas l'préférer quand j'en aurais fini avec toi. Et va pas chouiner chez ta mère où j'te saigne, t'entends gueule cassé ? J'te saigne !"

Violence. Il n'existe guère d'autres mots pour définir l'enfance du fils Belmont. La gueule cassé comme ils disent, la gueule trop blanche aussi. On aime pas ses yeux bleus et ses manières de bons français. On aime pas ses bonnes notes, sa bienséance et son ton aimable. Pis encore, on déteste qu'il ne se défende jamais. Jamais vu un clébard pareil, frappez-le mille fois qu'il semble en redemander encore ! Mais vous avez ce qui est le pire ? Le pire, c'est qu'il ne baisse jamais les yeux. Jamais. Même la gueule tordue, la lippe défoncée, les yeux à moitié crevé, la mine ensanglanté il vous fixe. Il vous fixe et ses putains de yeux fous hurlent vengeances.
Les autres ils n'ont jamais voulu m'écouter quand j'leur disais de faire gaffe à leurs fesses. Faut dire qu'ils se sentaient comme des rois. C'étaient les rois dans la cité. Ils faisaient peur à tous les gamins du quartier et les parents n'osaient jamais trop rien dire. Mais Belmont lui, il avait un truc que les autres n'avaient pas. Ou, plutôt, il n'avait pas ce que tout les autres avaient. Il lui manquait la peur à ce connard, la peur et la bêtise aussi. Pour être intello il l'était le con. Faut dire qu'il avait la niaque, il voulait se tirer d'là. Comme nous tous on vous dira sauf que lui il avait la niaque et la cervelle qui va avec. J'lai vu venir en cours avec 40 de fièvre, avec la jambe fracturée par ces débiles qui lui avaient encore fait un sale coup. J'savais qu'il allait finir par péter un câble le truc c'est que j'savais pas quand. Et ça ouais, c'était sacrément flippant putain.
Quoi qu'est-ce qu'il a fait ? Mais non il a tué personne ! Il les a juste... Massacré. Une dérouillée comme on en fait plus vous voyez ? Ils aurez pu crever pour sûr mais Belmont c'était un malin, il voulait pas ça. En tout cas, le chef il a décidé de le laisser tranquille. Et pour qu'il décide ça c'est qu'il a du y aller fort. Ché pas c'qu'il a dit ou c'qu'il a fait mais... J'veux pas savoir. Mais ça ouais c'était un violent, même plus violent que les autres là. Parce que lui il avait l'intelligence. Et les mecs intelligents et en plus violent on voit bien c'que ça fait. M'étonne pas qu'il ait fini par faire ce qu'il a fait. Ils disent quoi les psys ? Décompenser ? Ouais v'là, il a décompensé. Dommage que ça soit sur sa joie dame là...

Tu as véritablement imaginé que nous puissions sortir ensemble au restaurant ce soir ? Vraiment Vincent... D'ailleurs, je te remercie pour l'invitation mais... Comment dire... Avoir fait mon devoir à ma place ne te donne pas le droit de t'imaginer de telles choses... D'ailleurs, que t'imagines-tu ? Non laisse. Je ne veux pas savoir. Ecoute, désolée mais je sors avec Thibault tu sais et... Allez. On se voit toujours ce soir ? Tu sais j'ai ce cours de neuroscience et il y a bientôt les partiels... Tu seras un amour merci !

Belmont ? Vincent Belmont ? Mais quelle surprise lorsque j'ai apprit la nouvelle ! Il n'avait rien de violent vous savez ? C'était même plutôt ce que l'on peut appeler un... Bon garçon. En revanche c'était un loup solitaire il faut dire qu'avec la tête qu'il avait... Je suis d'ailleurs étonnée qu'il ait trouvé si belle épouse. Son argent sans doute... Parait-il que c'était une artiste ? Encore une grippe-sous si vous, voulez mon avis. Cela dit... Il avait sans doute de quoi l'entretenir... Un psychiatre de sa trempe ! Je n'ai jamais douté de lui vous savez ? Comment ça si je le trouvais étrange ? Oh... C'était un rat de bibliothèque timide qui ne parlait pas beaucoup. Je le voyais toujours stylo à la main quand il n'étudiait pas mais... Maintenant que vous le dîtes... C'est vrai qu'il avait une drôle de manière de vous regarder... Ces yeux, avez-vous vu ces yeux ? Cette manière de vous fixer, de lire à travers-vous... Un regard de fou furieux si vous, voulez mon avis ! Mais... Maintenant... Cela ce tient. Belmont n'avait rien pour lui sinon son argent et son intelligence... Si sa femme le trompait et -entre nous- je pense bien que pareille créature le trompait rien d'étonnant à ce qu'il est... A ce qu'il soit... Passé à l'acte. C'est comme ça qu'on dit dans votre jargon ? Oui. Le passage à l'acte.

Elle ne te mérite pas Vinc'. Bon, je te l'accorde. Emilie est une femme délicieuse et... Je ne peux qu'imaginer qu'elle te comble à tous les niveaux notamment celui dont tu es friand mais... Elle est trop jeune, trop instable. Oui je sais. M'abstenir d'analyser tes petites amies mais, écoute, il y a véritablement quelque chose chez elle... Comme un gouffre... Une tristesse. Connais-tu sa mère ? Pas de belle famille ? Mort ? Enfin elle doit bien avoir un oncle ou un cousin quelque part ! Comment ça tu ne veux pas savoir ? Tu vas te marier avec une femme sans connaître un minima son passé ?! Un enfant ? Toi père ? Ah. C'est elle qui le souhaite. Comment tu l'as rencontré déjà ? Vinc'... T'as pas fait ça...

Vincent est un homme brillant. Jamais nous n'avons connu psychiatre aussi brillant et aussi jeune que lui depuis des années entendez-vous ? Je fus son superviseur pendant longtemps. Il était fin, attentionné, suffisamment délicat pour percevoir avec netteté lorsqu'un patient lui mentait ou le menait à la dérive. Il soignait la majorité de ses patients sans avoir recours aux médicaments savez-vous ? C'est si rare... Surtout avec des patients comme les siens... Personnalité limites, schizophrènes, paranoïaques, dépressifs cela vous parle ? Et puis... Et puis Emilie est apparue dans sa vie... Une femme sublime comme vous avez pu le constater mais... Dangereuse aussi. J'ai tenté de le prévenir mais... Vincent était particulièrement buté quand il s'agissait des femmes. Faible aussi. Il les a toujours aimé plus jeune. Et Emilie... Elle était un peu son ultime trophée vous comprenez ? Lui qui c'était toujours trouvé si repoussant revivait à ses côtés je le sais bien mais... Dîtes-moi... J'espère que tous ces dires resteront entre nous ? Je connais les journaux, je ne souhaite pas que cela s'ébruite. Très bien. Quelques jours avant... Avant le... Décès d'Emilie, Vincent m'a avoué qu'elle fut l'une de ces premières patientes... Oui. Violation du code de la déontologie. Oui j'aurais du le dénoncer si... Si il ne c'était pas passé... Vous savez... Le... Drame. Malgré tout je peine encore à croire que Vincent est put ainsi passer à l'acte. Il voulait la faire mère de ses enfants vous savez ? Tant de projets, tant d'espoir pour l'avenir... Elle a forcément fait ou dit quelque chose... Non je n'entends pas que l'on puisse justifier son acte mais... Vincent l'aimait. Il l'aimait vraiment je n'arrive pas à croire qu'il puisse être un de ces... Maris qui deviennent fous... Crime passionnel oui... Ce n'est pas son genre. Je n'y crois pas. Veuillez m'excuser je... Je ne peux témoigner plus.

"Tu es unique Vincent. Unique."
Paupières lourdes, myocarde hurlant. "Unique." Les lèvres brûlent, la langue cherche, lèche les larmes. "Unique." Mots qui résonnent, lointains. Comme elle, elle qui s'éloigne, elle qui s'endort, pour toujours. "Unique." Que les cauchemars sont longs quand règne l'obscurité. "Unique." Le mot plus fort qu'un je t'aime, le mot qui flatte l'égo. Et les yeux. Les yeux dans les siens, le corps dans le sien, qui flotte, qui sombre ou qui fusionne, surement les deux. "Je veux un enfant de toi." Promesse. "Je suis enceinte." Espoir. "J'le veux plus tu entends ?! J'le veux plus putain !" Les cris sont des lames, lames qu'elle plante dans son ventre encore et encore. Le sang, trop de sang. Lui qui vient tard. Trop tard. Non. "Tu es unique." Trop tard. "Crime passionnel." Trop tard. "Il a décompensé." Trop tard. "On devrait le prendre !" Trop tard. "Tu es unique."

Vincent vous conseille de ne jamais aimer. Ça pourrait bien vous tuer.

PSEUDO/PRÉNOM : Camille ÂGE : 23 ansSEXE : F VILLE :Lyon RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Je me suis déjà inscrite il y a un certain temps. Le forum était alors au point mort et je me suis laissée couler, un peu dépité. Mais il me fait de l'oeil encore donc je retente l'aventure une fois de plus. IMPRESSIONS : Je le trouve toujours aussi beau, aussi accueillant et il me fait toujours autant envie. J'espère pouvoir réussir à creuser ma ptite place parmi vous. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 4/7 UN DERNIER MOT ?

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !