NOM : Le Guerec. Nom typiquement Breton, il est très fière de son patronyme et du père qui le lui a légué. Un nom qui a traversé les âges et qu'il compte bien transmettre à son tour plus tard à sa meute. PRÉNOM : Yann est le prénom que sa mère a choisi et qu'il porte sans prétention. La coutume voulant qu'il en est un second, il fait honneur à son grand-père paternel en affichant sur ses papiers le prénom Pierrick. SURNOM : Aucun. Son prénom étant déjà assez court, pourquoi se compliquer la vie ? ÂGE : Vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 11 novembre à Quimper dans le Finistère. Il est né face à l'océan, le sang de la liberté dans les veines. ORIGINES : Breton by the way. Il aurait quelques racines irlandaises du côté de sa mère.ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel. Il n'a encore jamais été troublé à la vue d'un corps masculin. Il préfère les courbes graciles, leurs fragilités déconcertantes et leurs parfums qui illuminent la beauté du jour. Les chieuses en réalité. STATUT CIVIL : Célibataire. Il n'est pas de ceux qui collectionnent les conquêtes. Il privilégie les relations sérieuses, mais les filles Parisiennes étant bien trop sophistiquées pour ce fils armoricain. Elles laissent parfois le Breton pantois et nostalgique de la simplicité des nanas campagnardes. ÉTUDES/MÉTIER : Etudiant en art; serveur la nuit pour se payer le cagibi où il vit. PASSION(S) : Les arts le font vivre, le dessin l'aide à esquisser ses rêves sur le papier taché. Photographier tout ce qui bouge, tout ce qui est pourri. Du pigeon malingre à la capote usagée, de la pétasse quintessenciée à la jouvencelle débauchée en train de pisser entre deux tramways. Fumer, boire pour parfois oublier qu'il se sent s'y seul dans cette jungle urbaine. Il aime tout particulièrement la musique, jouer de la gratte sur les toits, s'enivrer de soirées jusqu'à oublier qui il est. Sentir et ressentir, le contact, les rencontres hasardeuses entre deux pannes de métro. Il aime vivre au lieu de survivre, désabusé par la faune parisienne. Il n'a rien d'un putain de bobo ou d'un hipster à la mode. Il chine, il voyage et bande à chacune de ses nouvelles découvertes. Un mort en sursis amoureux de la vie, il a beaucoup voyagé et il s'arrêtera quand il ne pourra plus marcher. Lire pour apprendre, fouiner pour s'évader. Il méprise le communautarisme, préférant côtoyer des gens différents pour apprendre, échanger. Le sport lui permet d'expier ses angoisses, la nature à le faire relativiser sur l'être insignifiant qu'il est. Un Breton à Paris, gerbe dans la Seine. GROUPE : BLACK OPIUM DE YSL. POSTE VACANT, SCÉNARIO, LIEN PRÉ-DÉFINI OU PERSONNAGE INVENTÉ : Inventé.

CARACTÈRE : Yann n'est pas dépourvu d'un certain charme, mais il n'en joue pas forcément. Il préfère plaire par les démarches sensées et subtiles de son jugement dantesque que par sa séduction pourtant innée avec son entourage. Souple et adroit, adaptable, il possède une aisance verbale certaine et s'exprime avec un vocabulaire choisi, tant pour le plaisir de jouer avec les mots que pour ne pas passer inaperçu. C'est un homme réservé, mystérieux qui, bien que charmant et communicatif, n'aime pas parler de lui-même et demeure secret. Il sait se montrer dynamique et volontaire. Doué d'une grande force de persuasion, il est à même de commander et d'avoir la première place. Yann possède des capacités d'organisation et n'apprécie guère de n'être qu'un simple exécutant. Son intelligence est pratique mais aussi analytique et son esprit tend à être sceptique, critique et parfois caustique ne l'empêche pas d'être ouvert et tolérant avec ce qui l'entoure. C'est en effet pour se défendre ou se protéger qu'il glisse une pointe d'humour noire ou d'ironie dans ses propos. Orgueilleux, il donne l'impression d'être sûr de lui-même, déteste la médiocrité et les bassesses. La méchanceté, l'intolérance et le racisme le dégoûte profondément. Il aime rire, s'enivrer et partager son humeur avec les gens qu'il croise. Il aime jouir de sa liberté, apprendre pour pouvoir transmettre avec générosité. S'enivrer dans ses soirées pour oublier parfois le quotidien douloureux d'une vie sans effets. Le courage l'habite tout comme la gentillesse et la politesse envers les autres. C'est un gars simple, qui n'aime pas se prendre la tête et encore moins emmerder les autres. En somme c'est un lambda, un torturé qui se cache sous des airs je m'en-fou-tiste pour faire croire au monde qu'il n'est que le gars ordinaire sur un vélo caché derrière son appareil photo. TICS ET TOCS : il est végétarien ▪ il vient d'une famille assez aisée, mais il préfère se démerder par lui-même et ne rien quémander ▪ il est trilingue, il parle l'anglais, l'espagnol et le breton (si c'est une langue) ▪ sportif, il aime courir au bois et fumer une clope avec les putains jobardes ▪ il est simple, s'habille pas vraiment à la mode ▪ sa vie se résume à l'art, la musique et à l'écriture ▪ il joue de la guitare, du piano et du violoncelle. c'est un autodidacte ▪ six mois qu'il est à paris, sa bretagne lui manque ▪ il étudie aux beaux art, ne sais pas ce qui veut faire plus tard ▪ épicurien, fêtard, il aime profiter de la vie sans se prendre la tête ▪ il se déplace à vélo ou en skate ▪ n'aime pas conduire à paris ▪ il a pour habitude d'aller au  musée tous les dimanches matin ▪ il méprise la médiocrité, le racisme et l'intolérance ▪ il a une petite-sœur qu'il adore emmerder ▪ il vote pour le parti anti-capitalisme ▪ il chausse du 44 et mesure 1m85 ▪ il est finement musclé, barbu et l'allure souvent négligée ▪ il fume énormément, il a la voix souvent cassée ▪ n'aime pas la télévision ▪ il compte se faire tatouer, mais ne trouve jamais le temps ▪ il a déjà voyagé dans énormément de pays et à fait deux mois d'humanitaire en afrique ▪ préfère souvent la compagnie des animaux à celle des humains ▪ il arbore un mode de vie simple, il l'est ▪ n'aime pas les bobos ▪ il aime le réel et l'authentique ▪ la nuit l'inspire, le jour l'aveugle ▪ militant ▪ même bourré il fait les meilleures crêpes du monde

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Montmartre, où j'espère croiser dans une ruelle aux mauvaises étoiles la silhouette gracile de Amélie Poulain. J'aime les quartiers populaires où on y côtoie une foule hétéroclite. C'est la quintessence du vrai et du beau. C'est là-bas que je traîne le plus. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? La diversité sociale et culturelle sans aucun doute. Comme New-York c'est une ville qui ne dors jamais. Paris est une ville chargée d'histoire, on en apprends tous les jours. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? La froideur et l'arrogance de ces habitants. Je viens d'une ville où tout le monde sourit et se parle. J'ai pris une grosse claque dans la gueule quand je fus confronté pour la première fois à l'indifférence douloureuse des Parisiens. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Colossale, diversifiée et historique.

(Paris, 5h00 du matin.) La routine, encore et toujours cette monotonie gaillarde aux aubes douloureuses. Toujours les mêmes gestes, renouvelés à l'infini dans un balais de lassitude, matin en matin. Tendre la main vers le radio-réveil pour couper le sifflet à un prétendu journaliste débitant comme chaque jours un bulletin de désinformation visé par quelques comités de censure. Tâtonner dans l'obscurité à la recherche de ce putain d’interrupteur. Serrer les paupières pour lutter contre la morsure cuisante de la lumière trop vive. Et puis s’asseoir au bord du lit, regarder la chambre en bordel sans la discerner réellement, les yeux mi-clos, mi-éblouis. Un soupir, un juron à peine audible tandis qu'il quittait le matelas pour ouvrir les volets sur un Paris à peine éveillé. Cité des anéantis, ville des lumières artificielles. Il laissa entrer la clarté de l'aube afin de chasser peut-être  ses nuits entaché de sombres cauchemars venu gâcher la beauté du matin. Rester debout à la fenêtre pour assister à ce spectacle paisible d'un soleil qui se levait en silence, la clope aux coins des lèvres, les sens en éveille, reconnaissant. 

Une douche salvatrice venu le laver des péchés consumés la veille, la nausée au ventre, l'ivresse enivrante et pesante sur son précieux véhicule de vie. Une eau brûlante qu'il savourait, la brosse à dent dans la bouche et les crachats colgate sur la faïence abîmée. Une journée qui s'annonçait sur le signe de la procrastination, des heures consacrées à l’exploration d'une ville en pleine ébullition. Elles étaient loin les côtes armoricaines, les chants celtiques et les pluies battantes de sa douce patrie qu'il trompait honteusement avec son amante citadine qu'était la ville lumière.

Un cidre abandonné aux profits d'alcools ambrés, le Breton vivait Paris, respirait la capitale et les vapeurs écœurantes d'une pollution omniprésente. Il marchait parmi la foule du sacré cœur, le nikon autour du cou, les mains dans les poches jonchés de tickets de métro périmés. Il se prenait comme chaque matin cette arrogance facture en pleine gueule, la froideur d'habitants blasés et infortunés. Etranger à cette civilisation illuminée, le Breton étirait alors ses lippes moqueuses sur le tout Paris. Il se souvenait des descriptions clichés de ses parents sur la capitale, se rendant à quel point ils étaient loin de la réalité — c'était pire, mais en mieux. Six mois qu'il parcourait les rues pavées de sa nouvelle terre d'adoption, sans se sentir pour autant enfant de cette culture décadente d'un humanisme autolâtre et abrupt. Posé sur les marches, la marlboro entre les babines gercées, il observait les touristes s'émerveiller face à la basilic immaculée, les écouteurs collés aux oreilles qui crachaient de la musique folk. Il sentit une pression sur ses épaules, accolade furtive d'une amie venue l'accompagner dans cette aventure prosaïque. Ô douce Pauline, androgyne saphique aux sourires fastueux et contagieux. Une bise reçue sur sa joue piquante de pilosité tandis qu'il posait ses iris céruléennes sur sa camarade à l'apparence hommasse. « Bien remise de hier soir ? » La bisexuée expire un soupir blasé, la bouche habitée à son tour d'une tige à cancer sous le regard curieux des passants qui tentaient de deviner à quel genre elle appartenait. Des étiquettes dont les deux déchets se moquaient éperdument, c'était sa Paupau, peu importe ses goûts ou ses préférences. « J'ai dégueulé deux fois dans le caniveau. J'ai connu pire. Et toi ? Pourquoi t'es pas en cour ?  » Fumée inhalée, elle se posait à côté de son ami, le corps étendu par ses grands airs garçonnes. « La bouche pâteuse, la tête dans le cul, c'est devenu une routine. » Souffla le protagoniste en enfonçant sur son nez la paire de wayfarer rayée. « J'avais envie de profiter de cette belle journée, pour ça je t'ai appelée. » La débauchée hocha alors la tête, accompagnée d'un clin d’œil amusé. Pauline était la seule sur qui il pouvait vraiment compter dans cette ville, nostalgie de sa Bretagne, de sa famille et des amis qu'il avait laissé pour venir étudier ici. Un choix qu'il ne regrettait pas, curieux de faire de nouvelles rencontres. « Suis pas ta meuf hein. Tu devrais te trouver une copine avec qui sortir ! Avec moi tu gagnes pas au change, on baise même pas.  » Le protagoniste envoya valser le mégot consumé sur le côté, la mine faussement outrée en roulant ses yeux fatigués. « Non sérieux hier soir y'avait une bombe elle était à fond sur toi. Dommage qu'elle aime pas les crustacés d'ailleurs. » Le paumé laissa entendre son rire franc, secouant la tête en étendant ses longues jambes sur les marches crasseuses abandonnées. « T'es sale. Tu parles de Marjorie ? Non merci. C'est le genre de nana à sortir avec un mec juste parce-que il porte une barbe et une chemise à carreaux. Puis suis pas désespéré, je préfère encore payer une pute. Histoire de voyager par la pensée et d'avoir une vraie discussion. Elle croyait que Dali c'était un pays t'sais ... » Pauline éclata de rire tandis qu'elle se levait, le sac à dos hissé sur ses épaules diaphanes et dénudées. Yann quitta les marches à son tour, enlaçant alors sa fidèle acolyte par la taille pour l'entraîner loin de ce lieu sain et profané par leurs verbes tranchés. « Ouais c'est pas jojo. Des putes hein ? Tu dois avoir grave envie de baiser. » Il secoua alors la tête pendant plusieurs secondes puis il esquissa un sourire en hochant finalement sa gueule barbue, ce qui provoqua l'hilarité chez la saphique qui s'allumait une énième cigarette.

PSEUDO/PRÉNOM : S. ÂGE : 25 YO. SEXE : F. Non merci. VILLE : Lyon. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Hum j'ai vu de la lumière, suis entrée. IMPRESSIONS : C'est beau, frais & très épuré. FRÉQUENCE DE CONNEXION : Régulière. UN DERNIER MOT ?    

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !