« Je ne sais pas trop comment on va faire pour le lui annoncer... Il n'apprécie pas les Lesca et je pense que se n'est pas prêt de changer. » Avais-je entendus se jour là en rentrant dans l'appartement familial, mon oreille avait traîné sans le vouloir jusqu'au salon où étaient assis ma mère et l'homme qui me sert de père. Bon en tant normal je n'y aurais pas prêter attention, leurs histoires qui ont un rapport avec les Lesca ne m'intéresse pas du tout. Mais j'ai bien compris qu'il parlait d'une personne en particulier, et autre que moi, qui pourrait détester cette sous-race ? Relevant un sourcil je me suis approché discrètement pour en entendre plus sans me faire remarquer. Ils devaient donc me dire quelques choses, c'était un sujet bien délicat apparemment. D'une nature curieuse et le cœur un peu lourd, je en pouvais me décrocher de l'endroit. Je savais que c'était une mauvaise idée, puis je ne pouvais m'attendre qu'à une très mauvaise nouvelle a en prendre compte le ton de ma mère semblant si lasse, anxieuse aussi je dirais.

« Voyons, il peut comprendre non ? C'est un grand garçon maintenant ! Puis il n'a pas a choisir de l'avenir de sa petite sœur. Moi même je n'approuve pas, mais je la laisse libre de ses choix, si elle est enceinte de se Tybalt, c'est son choix. Aurélien n'en aura rien à redire. » Mon sang ne fit qu'un seul tour dans mes veines et automatiquement mes poings se serrèrent si fort que mes phalange en devinrent blanche. La mâchoire crispé j’attrapai mon blouson de cuir sur le manteau tout en tournant les talons direction le garage. Comment pouvaient-ils me cacher une chose pareil. Depuis quand cet espèce de chien galeux peux prétendre poser ses sales pattes sur ma petite sœur ! Déjà que j'avais envie de lui éclater sa tête, maintenant je vais lui creuser sa tombe. Faisant attention de ne pas claquer la porte, je ne voulais certainement pas alerter mes parents de ma venue dans l'appartement, puis il ne faut pas qu'ils se doutent que j'ai tout entendu à leurs regrets certains.  Descendant les marches à vive allures je me retrouves face à mon bijoux de course noir en moins de quelques secondes, moi qui prend toujours le temps de m'admirer afin de faire attention à chaque détails de ma perfection cette fois je ne prends pas ses quelques secondes, faisant ronronner le moteur de la voiture, je pars comme un fou sur la route. Direction chez Ambre.

Sur le chemin je suis a semi-pensif et a semi-furieux. Je vais la tuer, je vais le tuer. Elle enceinte ? Non c'est impossible, j'essaye de me persuader qu'il s'agit d'une très mauvaise blague ! Se genre d'animal n'est pas en droit de se reproduire, qui plus est avec ma petite sœur. Mes mains serrent le volant tellement fort que je me brûle avec le cuir, mais la douleur n'est que secondaire à mes envies de meurtres. Je passe une main dans mes cheveux blond soufflant longuement essayant de faire passer la colère, mais il va être dure pour moi de rester calme une fois que je serais arriver. Elle va se prendre une bonne paire de claque, ça lui rafraîchira peut-être la mémoire à cette pauvre gourde ! Non mais quelle idiote vraiment. Bon elle serait tomber enceinte d'un autre homme se serait passer... Enfin plus ou moins, mais se lesca non sa ne passe et ne passera jamais ! Déjà que je ne suis pas d'accord pour le mariage, mais pour un enfant je le suis encore moins. Après une dizaine de minutes à rouler, je me gares sur le trottoir face à chez-eux. Je descend claquant la portière et avance d'une démarche assurée et déterminé. Grimpant tout aussi vite les étages une fois que je me retrouves face à la porte, je passes encore une fois ma main dans mes cheveux, soufflant une nouvelle fois, prend un ton enjouée cachant ma colère, je frappe doucement. Je ne dois pas lui montrer ma colère. « Ambre, c'est Aurélien tu viens ouvrir s'il te plaît ? » Mon ton est froid, sec. J'espère pour l'autre gitan qu'il ne sera pas dans le coin, sinon je le fais valdinguer par la fenêtre.