NOM : Lavigne, nom qu'elle porte fièrement puisqu'il lui vient de son papa qu'elle aime de tout son cœur... Enfin, elle risque de prochainement changer de nom de famille, mais dans son cœur, elle restera toujours une Lavigne, n'en déplaise à son fiancé. PRÉNOM : La jeune femme a la particularité de porter trois prénoms. Le premier, celui par lequel on l'appelle, n'est autre que Gaïa... Prénom un peu bizarre, vous en conviendrez, mais qui témoigne de la passion de son paternel pour la mythologie grecque. Ensuite, la demoiselle a pour second prénom celui de son grand-père du côté paternel, que ses parents ont eu l'idée de féminiser... Ainsi, Fernand est devenu Fernande et si ce prénom n'est toujours pas du goût de la demoiselle, l'amour qu'elle porte à son aîné l'emporte. Tout comme pour son troisième prénom, Yves est devenu Yvette, prénom qui lui vient, cette fois-ci, de son autre grand-père, elle l'aborde avec un regard rempli d'un amour tendre. SURNOM : Si on oublie les "ma puce" ou "mon canard" de la part de ses parents, la jeune femme n'a pas vraiment de surnoms. Ses deux sœurs se sont toujours amusées à la surnommer "Gaga", mais disons qu'elle ne l'a jamais vraiment assumé. ÂGE : Actuellement âgée de vingt-sept années, la jeune femme n'assume pas totalement son âge. Vieillir ne lui fait pas tant peur que cela, disons que les responsabilités ont tendance à simplement la faire fuir. Gaïa est et restera probablement toujours une grande enfant, n'en déplaise à ses parents qui se désespèrent un petit peu plus jour après jour. DATE ET LIEU DE NAISSANCE :  Notre petite brunette - ou blondinette, elle aime bien changer de couleur de cheveux... - est née un certain 21 avril de l'année 1988, au sein de la belle capitale française. C'est dans un hôpital du treizième arrondissement qu'elle a poussé son premier cri... Quartier que l'on appelle aussi le "quartier chinois"... D'après sa mère, son arrondissement de naissance explique l'amour de la jeune femme pour la gastronomie chinoise. ORIGINES : Française de sang et de culture, la jeune femme possède également des origines diverses, notamment italiennes du côté de sa maman, mais disons que c'est assez lointain et si la jeune femme est du genre curieuse et avide de découvrir d'autres cultures, elle se sent profondément attachée à son pays de naissance. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle affirmée et assumée, Gaïa n'en est pas moins une fervente défenseure de l'égalité pour tous. Pour elle, l'amour est un sentiment puissant et qui ne devrait pas être freiné parce que certaines personnes ne peuvent comprendre que deux personnes du même sexe puissent s'aimer d'un amour véritable. STATUT CIVIL : Longtemps malheureuse en amour, Gaïa a connu de nombreuses mésaventures... Pourtant, tout a changé le jour où elle a rencontré Bastien... ce mec très certainement un peu trop parfait pour elle, mais qui, depuis, la comble d'un bonheur sans limites. Fiancée à cet homme tout droit sorti d'une comédie romantique comme elle les aime, Gaïa organise son mariage d'un main de maître... enfin, c'est ce qu'elle raconte pour se donner bonne conscience. ÉTUDES/MÉTIER : Depuis environ quatre ans, Gaïa est réceptionniste pour l'officiel magazine. Ce n'est pas le métier le plus passionnant du monde, puisque la jeune femme passe quatre-vingt-dix pour cent de son temps à répondre au téléphone, mais disons que ça lui suffit pour payer son loyer, au final, c'est le principal. PASSION(S) : Gaïa est une passionnée de comédies romantiques... oui, ça fait un peu niaiseux dit ainsi... et disons que ça l'est un peu, mais c'est plus fort qu'elle. La jeune femme collectionne les DVD dans ce domaine et a toujours rêvé de trouver le grand amour. GROUPE : SHALIMAR DE GUERLAIN. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : personnage inventé.

CARACTÈRE : accueillante △ aimante △ ambitieuse △ amusante △ attentionnée △ attachante △ audacieuse △ bavarde △ bordélique △ capricieuse △ charismatique △ communicative △ coquette △ créative △ curieuse △ cynique △ caractérielle △ courageuse △ désordonnée △ digne △ directe △ distraite △ émotive △ énergique △ enthousiaste △ excentrique △ excessive △ expressive △ extravertie △ fêtarde △ fière △ fougueuse △ franche △ gaffeuse △ gentille △ gourmande △ imaginative △ impatiente △ impudente △ impulsive △ intelligente △ intrépide △ joueuse △ loyale △ maladroite △ malicieuse △ nerveuse △ ouverte △ optimiste △ passionnée △ possessive △ puérile △ rancunière △ rebelle △ rêveuse △ sensible △ sociable △ spontanée △ susceptible △ taquine △ têtue △ tolérante △ vive. TICS ET TOCS : Elle déteste le lait, ça lui a toujours donné envie de vomir. Elle a un peu moins de mal avec les yaourts, mais ce n'est quand même pas sa tasse de thé. △ Elle chante comme une casserole, mais elle adore ça. Que ce soit sous la douche, en voiture ou juste pour passer le temps, elle aime chanter. △ Gaïa a perdu sa virginité à l'âge de seize ans, avec Loïc, son voisin et garçon très populaire au lycée. Ils sont restés quelques mois ensemble, même si c'était une relation secrète. Gaïa n'a compris que plus tard qu'il l'utilisait et qu'une fois sa virginité envolée, Loïc se fichait complètement d'elle. △ Au lycée, elle était du genre un peu trop gaffeuse pour réellement être adulée. △ Elle a étudié à l'université pendant trois ans, obtenant une licence en langues étrangères appliquées. Elle est donc bilingue et parle parfaitement bien le français et l'anglais. Elle a quelques notions en espagnol également, mais disons qu'elle a un peu perdu de sa fluidité avec le temps. △ Gaïa a longtemps enchaîné les histoires d'amour foireuses, ne choisissant que des mecs qui ne voulaient pas la même chose qu'elle. Finalement elle a trouvé chaussure à son pied. △ Gaïa est une désordonnée de nature. Son appartement est propre, mais elle a franchement du mal à ranger ses vêtements. △ Constamment en retard, sa mère ne supporte pas ce trait de caractère chez elle. △ Bien qu'employée depuis quatre années, Gaïa n'est pas du genre irréprochable. Au contraire, elle enchaîne les boulettes et la plupart du temps, elle en vient à se demander comment il est possible qu'elle soit toujours là. △ C'est une grosse gourmande et pour ne pas prendre trop de poids, elle se fait violence pour faire un peu de sport, même si la flemmardise l'emporte souvent. △ Gaïa aime prendre soin d'elle, sans pour autant être dans les extrêmes. △ Elle est très proche de sa famille. Sa maman est infirmière à domicile et son papa professeur de grec ancien à l'université. △ L'organisation de son mariage la rend complètement dingue. △ Elle possède un chat, Moustache, âgé de deux ans.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Amoureuse de Paris, Montmartre est et restera probablement à jamais l'endroit le plus que j'ai eu la chance de voir. Déjà adolescente, j'aimais y venir. Même lorsqu'il y a du monde (ce qui est constant), je trouve en ce lieu une sérénité que je ne retrouve que rarement ailleurs. C'est comme plonger dans une autre époque... QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? J'aime le fait qu'une ligne de l'histoire se soit écrite à chaque coin de rue. Paris peut sembler trop grande ou touristique, mais j'adore cette ville. C'est le comble du romantisme, une plongée dans l'histoire de France qui n'en est pas des moindres. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? Ce que j'apprécie le moins est probablement cette magnifique odeur d'urine dans le métro (notez l’ironie). Si le réseau sous-terrain de la capital est franchement pratique, l'odeur laisse à désirer, tout comme la chaleur qui me fait ressembler à un porcinet, même en hiver... C'est pas le top du glamour. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Brillante, romantique et surprenante.

Les trois petites filles étaient assises sur l'imposant canapé qui trônait au milieu du vaste salon. Leurs pieds pendaient dans le vide tandis que leurs dos semblaient enfoncés dans les énormes coussins beiges. Gaïa était installée au milieu. C'était sa place. Elle avait toujours été "celle du milieu". Second enfant d'une fratrie de trois, elle aimait être le pont qui reliait sa grande sœur à sa petite sœur. C'était elle, le lien qui les unissait, la traversée entre l'esprit scientifique et aiguisé de la grande contre celui plus bohème et artistique de la cadette. Gaïa était "au milieu", pas plus créative ou intelligente que ses sœurs. Iris commençait à s'impatienter. L'aînée n'avait jamais été du genre patiente, de toute façon. Malgré son jeune âge, la petite fille était dotée d'un esprit vif et d'un caractère très compétitif. Lorsqu'elle voulait quelque chose, elle faisait tout pour l'obtenir... C'était une qualité que Gaïa admirait chez sa sœur. Elle n'avait pas cette force de caractère qui définissait si bien Iris. De l'autre côté, la cadette, Thalie, chantonnait une mélodie qui était inconnue à Gaïa. L'air pensif, la petite fille laissait ses jambes balancer dans le vide, l'air rêveur. Thalie était très différente d'Iris. Son esprit encore enfantin laissait tout de même deviner une attirance évidente pour le monde de l'art. La danse, le chant, la peinture... Elle avait tout essayé, mais ce qui semblait véritablement lui plaire était très certainement le théâtre. Thalie était une âme pure, un esprit peut-être trop rêveur pour un monde aussi cruel... Et c'était aussi pour ça que Gaïa mettait un point d'honneur à couver sa petite-sœur adorée. Finalement, elle était loin d'être aussi charismatique que ses sœurs. Elle n'était pas des plus belles, ni des plus intelligentes. Elle n'avait pas de talents particuliers pour la musique ou l'art en règle générale, et n'avait pas sauté de classe comme Iris. Gaïa était dans la moyenne. Elle se fondait dans la masse dès lors que sa célèbre maladresse la laissait un peu tranquille. Finalement c'était un peu ça qui la définissait. Iris était l'intelligente, Thalie la rêveuse et elle... et bien elle était la maladroite.
Enfin, leurs parents entrèrent dans le salon, s'installant en silence sur les deux fauteuils installés en face du canapé où étaient assises les trois petites filles. Gaïa les observait en silence. C'était étrange. Elle était jeune mais savait parfaitement que quelque chose était en train de se passer. Jamais encore sa mère n'était entrée dans sa chambre avec un visage aussi fermé pour lui ordonner de venir dans le salon. "Nous avons quelque chose à vous dire", avait-elle annoncé de cette voix grave qu'elle n'utilisait généralement que lorsqu'elle avait fait une bêtise. Comme cette fois où elle avait trébuché sur le tapis de l'entrée et s'était rattrapée au petit meuble, brisant en mille morceaux le vase qui y trônait. Un vase venant d'un pays dont Gaïa ne se souvenait même plus et qui semblait avoir coûté une bonne petite fortune. Elle avait été privée de télévision pendant deux semaines. "Votre mère et moi avons quelque chose d'important à vous annoncer...", commença le seul homme de la famille. Gaïa observait son papa, qui, lorsqu'il croisa son regard, lui offrit un petit sourire. L'homme commençait à voir son crâne se dégarnir et l'imposante barbe qu'il portait semblait lui donner un air plus patriarcal. C'était un homme qui aimait passionnément ses trois filles, leur donnant comme prénoms des patronymes grecques témoignant de son autre passion : la Grèce Antique. Perdant probablement patience, la mère de famille coupa son époux, levant le voile sur le mystère qui entourait cette réunion improvisée. "Nous allons divorcer...". Et voilà, c'était dit. Divorcer ? Gaïa savait ce que ça voulait dire, plusieurs de ses copines à l'école avaient des parents qui étaient divorcés, mais cette fois, c'était différent. Ses parents ne s'aimaient plus, ils se séparaient et leur famille ne serait plus jamais la même. "Ça veut dire quoi divorter ?", demanda la cadette, lâchant ce pouce qui avait tendance à beaucoup trop traîner dans sa bouche. "Divorcer ! Ça veut dire que papa et maman vont plus vivre ensemble", lâcha d'un ton sec l’aînée, en voulant visiblement à ses parents. Iris était tendue. "Mais pourquoi ?", demanda Thalie de sa petite voix d'enfant. "Parce qu'ils ne s'aiment plus !", lâcha tout aussi durement Iris, ce qui fit immédiatement réagir leur maman. "Ne dis pas de sottises Iris, ton père et moi nous aimons et ce sera toujours le cas, mais... plus de la même façon qu'avant...". Gaïa ne comprenait pas vraiment. Comment était-il possible que ses parents s'aiment mais plus de la même manière ? Toutes ces histoires de grands lui donnaient mal à la tête... Du coup, elle se concentra sur la seule question qui semblait être importante. "On va vivre avec qui alors ?", demanda-t-elle d'une petite voix. Sa copine Cindy lui avait expliqué que lorsque ses parents avaient divorcé, elle avait dû choisir chez qui vivre. Finalement, elle vivait chez sa maman, mais avait également une chambre chez son papa et deux fois plus de cadeaux à noël et aux anniversaires... Finalement c'était pas si mal que ça... "Vous allez vivre chez maman une semaine et l'autre semaine vous serez avec moi...", répondit l'homme, laissant planer derrière sa révélation un silence un peu étrange... Oui, la vie n'allait plus être la même...


"J'suis à la bourre, je sais, vous avez le droit de me frapper !", lâcha Gaïa en posant négligemment sont sac sur le bord de la chaise. Son souffle était court à force d'avoir couru dans les rues beaucoup trop peuplées de la capitale. Pourtant, cet effort presque surhumain de la part de la jeune femme ne l'avait pas empêché d'arriver en retard... Ce que ne manqua pas de lui rappeler Iris. "T'as plus d'une heure de retard Gaga, putain t'aurais au moins pu répondre à ton téléphone !". La jeune femme savait parfaitement qu'elle avait mis sa grande-soeur en rogne en arrivant aussi en retard, mais elle ne releva pas, posant sa veste au dos de la chaise et finissant par s'y installer. Elle lâcha un soupire et passa une main maladroite dans ses cheveux désordonnés. "Pardon, pardon, pardon ! J'ai fait une bourde au boulot, du coup, j'ai dû rester un peu pour tout arranger et j'ai pas fait gaffe à l'heure. Et puis dans le métro, y a pas de réseau, c'est la merde !". Thalie lâcha un petit rire, son visage témoignant d'une joie qui semblait lui être habituelle. Thalie était un vrai petit rayon de soleil... ce qui avait tendance à énerver Iris qui ne comprenait pas comment sa soeur faisait pour sembler toujours aussi heureuse. "T'inquiète pas, c'est pas grave, on a commandé à boire du coup !". Gaïa posa alors son regard sur le verre de vin devant elle et un sourire ravi illumina son visage rougi par l'effort. "Merci Louloute, t'es la meilleure !". Sa petite-soeur lâcha un petit rire avant qu'Iris ne reprenne la parole. "Bon alors, tu vas enfin nous dire pourquoi tu as voulu qu'on se voit ce midi et surtout, pourquoi t'étais aussi excitée au téléphone ?". Immédiatement, le sourire de la jeune femme s'élargit un peu plus. Depuis la veille au soir, elle était dans un état second. Même le ton tranchant de sa patronne, ce matin là, n'avait réussi à réduire sa bonne humeur. Alors, de cet air toujours aussi mutin, la jeune femme dévoila sa main gauche... montrant avec fierté le petit diamant qui pendait à son doigt. "Oh mon Dieu !!!", lâcha immédiatement Thalie, ses grands-yeux fixant le bijou avec admiration. "Me dis pas que...", commença Iris, toute aussi étonnée que sa cadette. "BASTIEN M'A DEMANDE EN MARIAGE !!!", lâcha Gaïa surexcitée. Son visage était lumineux, jamais elle n'avait été aussi heureuse. Elle qui avait toujours rêvé du grand amour et n'avait connu que des histoires bancales avait enfin trouvé l'homme de sa vie en la personne de Bastien. Cela faisait deux ans qu'ils se fréquentaient et un an qu'ils vivaient ensemble. Depuis qu'elle avait renversé son verre sur sa pauvre chemise durant une soirée organisée par un ami en commun, la jeune femme en était totalement tombée amoureuse... Et pour une fois, cela semblait avoir été réciproque. "Oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu !!!", continua Thalie, toute aussi excitée que sa sœur, alors qu'Iris semblait plus tempérée. Gaïa savait parfaitement que sa sœur était contente pour elle... mais Iris était une scientifique. Elle fonctionnait par des faits et pour elle, un mariage sur deux se finissait en divorce. Gaïa avait tendance à se dire que sa sœur n'était jamais véritablement tombée amoureuse pour penser ainsi... mais Iris affirmait le contraire. "Félicitation !", finit par lâcher l'aînée, tout de même foncièrement heureuse pour sa sœur, ce qui toucha cette dernière. "Merci ! J'suis tellement heureuse ! C'était tellement romantique en plus, il m'a fait sa demande dans un petit restaurant à Montmartre, et vous savez à quel point j'aiiiiime Montmartre !". Pourtant, Bastien n'était pas du genre très romantique, mais c'était à croire qu'il voulait vraiment marquer le coup. Il avait réussi. "Papa et maman sont au courant ?", demanda alors la cadette après avoir longuement admiré le bijou. "Non, vous êtes les premières de la famille à le savoir !", répondit Gaïa, ne pouvant se défaire de ce sourire lumineux qui ornait ses lèvres... Pour la première fois de sa vie, elle se sentait heureuse, vraiment heureuse... et pourtant, au fond d'elle, la peur que tout ce bonheur ne soit qu'éphémère lui tiraillait les entrailles.

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