NOM : Lecomte. PRÉNOM : Emma. SURNOM : Em', c'est moche, mais toujours mieux que "mama". ÂGE : Dix-neuf ans, un peu plus mentalement. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 24 mai 1997, dans le plus grand hôpital de Rennes. ORIGINES : Bretonne - la preuve, comme tous les bretons, elle considère que c'est plus qu'une région, c'est un véritable pays. ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. STATUT CIVIL : Plus ou moins célibataire. ÉTUDES/MÉTIER : Études de journalisme. PASSION(S) : Folle du Paris Saint-Germain, soutient d'ailleurs que ça n'a rien à voir avec sa décision de monter à la capitale - ment carrément. Si l'image et les réseaux sociaux peuvent être considérés comme des passions, ça aussi. GROUPE : J'adore de Dior. Ambitieuse, sûre d'elle, ça lui va comme un gant. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : Perso' inventé.

   CARACTÈRE : On ne va pas tarder à la voir, son train vient d'arriver. Attendez. Ça ne serait pas... ? Mais si, c'est bien elle. Regardez, enfin ! Ses cheveux d'un brun pur se balancent dans son dos, ses yeux gris sont rivés sur son portable. Elle doit être en train de peaufiner la légende de sa toute nouvelle photo Instagram, ça doit se résumer à « Enfin à Paris #VilleLumière #Chezmoi ». Ou alors, elle programme une super soirée pour son retour en Bretagne, puisqu'elle devra s'y coller quand elle retournera chercher ses derniers cartons. Ou, encore plus probable, elle répond à un SMS d'un mec plutôt beau gosse qu'elle a dragué l'autre soir. Mh, ça doit être ça. Bon, d'accord, on la suit. Arrête de regarder ses fesses comme ça, bon sang, on va passer pour des pervers. Cela dit, je t'accorde qu'elles sont plutôt jolies. C'est un jean bas de gamme, pourtant, du Jennifer ou une connerie du genre. Qu'est ce que j'en sais ? En tout cas, elle est là pour grimper l'échelle, pour réussir ses études et sa vie. Ouais, elle est censée bosser, ici. Mais je te paris tout ce que j'ai qu'elle va passer voir le Parc des Princes pour s'acheter un maillot à la boutique. Elle sera la plus magnifique des supportrices, puis regardera craintivement autour d'elle, pour vérifier que personne ne l'a vue, ça ne colle pas avec son image de porter ces fringues censées accueillir la sueur de mecs de trente ans. Elle le fourrera dans son sac, ni vu ni connu, et se baladera. Bon, elle travaillera un peu, sans doute, mais risque bien de faire ressortir ses penchants nymphomanes, - bon, d'accord, peut-être pas nymphomane, mais elle a tout de même une certaine capacité à draguer et à sauter sur tout ce qui bouge, non ? -  elle se plaira à se raconter qu'elle ne croit pas à l'amour, et puis, elle ira sur les Champs, respirer l'air pollué, éviter les cacas de chiens, jeter des regards noirs aux touristes qui, décidément, sont bien empotés. Elle ne se considère pas comme une touriste, elle, ni même comme une provinciale. Paris, c'est sa ville, elle le sait depuis le jour où elle y a mis les pieds. TICS ET TOCS : Caricature typique de cette génération accro à l'image qu'elle renvoie ; jolie, le sait ; a toujours vécu en Bretagne, l'assume étonnamment bien ; adore les chiens, en plus, c'est pratique pour les postbad ; pas de tatouages, pas de percing, paraît que ça abîme la peau ; fan du PSG depuis sa plus tendre enfance, ne l'assume qu'en présence de supporters, quand elle est certaine d'être la plus belle en maillot de foot ; diplômée en drague, comme on dit ; se persuade qu'elle n'a pas de cœur, c'est un peu vrai, il a été massacré quand ses parents ont divorcé.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? Tout, la moindre rue, le moindre pont, le plus petit recoin. Elle est censée ne pas avoir de sentiments, mais Paris, c'est son véritable amour. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? Ici, elle peut tout faire, c'est la ville des possibles. Elle peut se fondre dans la masse pour mieux se démarquer, elle peut prendre des selfies face à la Tour Eiffel, faire de l’œil aux étrangers beaux gosses qui se diront que les françaises sont jolies, elle devenir quelqu'un et se faire un nom. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? La pollution, c'est moche et ça pue. Oh, et puis, la mer lui manque, clairement, et les nuages bretons s'accordaient à merveille avec ses yeux, c'est dommage. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : Lumière, rapide, vivre.

C'est une jolie scène, on pourrait croire qu'elle est tirée d'un film. Emma, vêtue d'un gros pull et un jean qui semble trop serré, ses cheveux bruns balayant son visage d'ange, ses yeux perles rivés vers un bout de papier qu'elle tient entre ses doigts manucurés comme s'il lui était nocif. C'est une photo, où quatre personnes qui sourient. Ils ont l'air heureux et détendus, ça à l'air bien. Le plus grand est un homme, d'une trentaine d'années peut-être. Il a des cheveux blonds un peu ébouriffés, des yeux clairs, un sourire fier. Il est beau, et sa main est posée sur l'épaule d'une femme, juste devant lui, comme s'il tenait sous sa main son trésor le plus précieux. Anne Lecomte a la même couleur de cheveux que sa fille, et des yeux bruns et chaleureux. Son sourire en dit long sur son bonheur, il a l'air de dégouliner par chacune de ses pores. Il y a aussi un garçon, de dix-sept ans ou un peu moins, qui ressemble à son père – blond, yeux gris. Il porte un maillot de football d'une fameuse équipe espagnole, il a le même air de défi qu'ont tous les adolescents qui sont trop exposés. Au premier plan, une gamine, souriante, déjà belle malgré son jeune âge. Vêtue d'une robe rose à dentelle, avec des baskets couvertes de boue. Elle vient de jouer au football avec le garçon plus âgé, et tient précieusement un chiot gris et noir dans ses petits bras potelés.

Cette photo date de treize ans, ils ont posé un peu gauchement à l'occasion de l'achat de ce chiot, devant leur maison, en Bretagne. Un an à peine plus tard, Emma découvre pour la première fois un stade de foot. Deux ans ajoutés, l'adolescent quitte sa famille pour l'étranger, l'Inde ou la Chine ou quelque chose dans ce genre, ne reviendra jamais sur la terre addictive de l'Ouest de l'Europe. Six mois plus tôt, Anne découvre que David a une maîtresse, et ce, depuis bien avant la naissance de la cadette. Les disputes s'enchaînent, deviennent de plus en plus violentes, vomissent leur agressivité sur les deux enfants. Le garçon préférera partir, la fillette se bâtira une image indestructible pour ne jamais laisser ces souvenirs de nuits où les cris les laissaient éveillés déborder sur une vie dont elle rêve. Trois ans après l'abandon du garçon dont le nom ne sera plus jamais prononcé, le divorce est officiel et définitif, la gamine doit s'organiser pour ne pas oublier ses affaires entre les deux maisons, pour accepter que les petites-amies de son père veuillent à tout prix l'emmener faire les magasins, pour regarder sans pleurer sa mère boire une autre bouteille de vin. À quinze ans, il ne reste rien de l'enfant énergique et joyeuse qu'était alors Emma. Elle est devenue une adolescente, belle, qui le sait, qui en joue. Elle marche dans les couloirs du collège comme dans un défilé de mode, pianote sur son portable, organise des soirées, connaît les joies des relations avec des garçons, devient accro à cette porte de sortie, même pour une heure, une minute, une nuit, qui l'emmène loin de sa réalité si gênante. Elle se construit de toutes pièces un monde, une image, une personnalité. Elle grandit, devient comme les autres, mais si différent, si 'plus'. De la photo, il ne restait plus que le chien, qui a grandit et qui est devenu un clébard idéal pour les photos Insta – restait, il est mort deux mois avant son départ pour la capitale, écrasé par une voiture. Papa est parti se refaire une vie, pas trop loin d'ici, la chanson tourne en rond dans sa tête, elle le revoit, le dernier jour où elle a croisé son regard. Il lui avait dit qu'il partait en voyage, un truc bateau, n'est jamais revenu.

Elle garde un souvenir de ce soir-là, elle avait seize ans, était postée sur le quai de la gare du Nord, à Paris, il allait prendre l’Euro-star. Il l'a serrée dans ses bras, sa nouvelle femme aussi, avec un sourire triste comme si ça la concernait. Il lui a dit qu'il l'aimait, qu'elle ne devait pas l'oublier, jamais, qu'il allait revenir, mais ça sonnait faux, l'adolescente sentait que c'était des adieux, refusait d'y croire, a marmonné un « Génial, à plus » qui lui déchire encore aujourd'hui le cœur, il est monté avec des larmes dans les yeux, elle a détourné le regard. Elle a traîné dans Paris toute la nuit et toute la matinée du lendemain, se sentant à chaque pas un peu plus Parisienne. Deux ans plus tard, bac en poche, elle quitte sa mère et cette maison qui referme tant de souvenirs, passe quatre heures coincée entre un gamin bruyant qui lui ressemble quand elle était petite et un vieux qui ronfle et pue. Puis elle pose le pied sur le quai, respire l'air surchargé, se fait bousculer par une dizaine de personnes à la suite, un mec lui lance un regard intéressée, une femme lui signifie des yeux qu'elle ferait mieux de déguerpir. Elle descend les marches de Montparnasse, regarde autour d'elle, elle est enfin à la maison. Emma lève les yeux, se force à retenir ses larmes, repose la photo. C'est du passé, se répète-t-elle, et cette phrase stupide s'ancre dans son esprit, apaise les souvenirs. C'est du passé. Elle range la photo dans un livre, le seul qu'elle n'ouvrira jamais, le camoufle derrière un cadre la représentant devant la Tour Eiffel. C'est du passé, papa est parti se refaire une vie pas trop loin d'ici, maman danse la valse toute seule, elle coupe la radio, ce qu'ils sont cons, ces chanteurs marseillais, à bavasser sur les divorces. Elle a autre chose à faire, elle, que de se rappeler que sa famille n'en est plus une.

PSEUDO/PRÉNOM : -m, vous n'en saurez pas plus. ÂGE : mystère mystère. SEXE : F. VILLE : la même que Emma. RAISON(S) DE L'INSCRIPTION : Depuis le temps que je cherche un rpg sur Paris ! J'avais aussi envie d'écrire sur le perso' d'Emma, c'est une sorte de concours de circonstances qui fait que je débarque ici. IMPRESSIONS : Carrément bonnes. J'attends d'en voir plus, je suis un peu perdue. FRÉQUENCE DE CONNEXION : J'ai les cours, donc, je ne suis pas disponible h24 pour rp, mais je le suis toute la journée (vive les portables), pour répondre aux trucs urgents et aux messages. UN DERNIER MOT ? //

bravo, bravo, tu es venu(e) à bout de ta fichounette et tu as été accepté(e) à Paris. maintenant tu es libre de faire tes premiers pas en toute tranquillité - mais pas trop quand même. tu débarques peut-être en solitaire alors vas vite te faire de nouveaux amis qui n'ont qu'une envie : t'avoir dans leur agenda. ne sois pas triste s'il te manque quelqu'un dans ta vie, file créer son scénario pour le voir débarquer près de toi et te redonner le sourire. en plus, tu as la possibilité de demander des liens pour ce fameux scénario aux autres petits membres, et même de te proposer pour combler le vide de quelqu'un d'autre en te rendant par-là. en attendant, si tu es un fou/une folle de rp, accro jusqu'à la moelle - oui oui, on comprend ça très bien - tu peux aller rechercher un partenaire, le staff se chargera de vous concocter une petite scène juste pour toi et tes nouveaux amis. t'as vu comme tout le monde est mignon ici ? alors n'hésite pas à débarquer sur le flood et/ou la chatbox pour devenir le number one du délire. ne t'en fais pas si tu as un peu peur de faire le premier pas : les petits timides, on leur fait de gros câlin, et on les aide à s'intégrer grâce au parrainage. et puis si tu nous aimes, tu peux même voter pour nous, on te fera des crêpes pour te remercier ! on est un club de folie nous, et on a hâte de partager des tas de choses avec toi ! en attendant, amuse-toi bien parmi nous !