NOM : lambert. PRÉNOM : siam. SURNOM : aucun, mon prénom est déjà assez court comme ça. ÂGE : 26 yo. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 14 juillet à paris. ORIGINES : françaises. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. STATUT CIVIL : célibataire, mais il est toujours dans sa tête. ÉTUDES/MÉTIER : à quoi bon travailler ? je suis déjà une héritière pleine aux as. PASSION(S) : les soirées où l'alcool coule à flot, ça me permet de tout oublier. GROUPE : black opium de ysl. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ : inventé.

CARACTÈRE : rebelle, fragile, insouciante, fêtarde, excessive, éternelle insatisfaite, profondément gentille et généreuse. son côté sombre a pris le dessus depuis presque un an maintenant. TICS ET TOCS : a énormément de mal à s'acheter une robe à moins de 2000 euros. - ne l'avouera jamais mais supporte très mal le fait que ses parents ne lui prêtent pas attention. - il vaut mieux l'avoir dans ses amies que dans ses ennemis. - n'a jamais perdu son côté enfantin.

QUEL EST L'ENDROIT QUE TU PRÉFÈRES A PARIS ? il fût un temps, j'aurais pu vous dire partout étant donné que seule sa présence me faisait aimer un endroit. mais aujourd'hui, je ne me plais qu'en discothèque. QU'EST-CE QUI TE PLAÎT LE PLUS DANS LE FAIT DE VIVRE ICI ? c'est la capitale, c'est la ville la plus célèbre de france. ET CE QUI TE PLAÎT LE MOINS ? les parisiens, tout simplement. ils ne sont jamais satisfaits et ne savent que râler. POUR FINIR, DÉCRIS LA CAPITALE EN TROIS ADJECTIFS : célèbre, souvenirs, attirante.

Siam Anna Lambert. 26 ans. Fille unique. Famille décomposée. Héritière d'une grande chaîne d'hôtel. Compte en banque fleuri. Déceptions. Hôtels de luxe. Soirées à répétition. Alcool, drogues, rock'n'roll. Dressing hors de prix. Crises de folie. Insomnies. Manipulations. Le coeur en miettes. La tête emplie de lui. Matthéo. Scandales. Tabloïds. Une de magazines. Provocations. Désillusions. Johan. Cigarettes. Matthéo. Encore et toujours Matthéo. Tant pis pour elle...

« Nous allons sortir » Johan attrapa sa veste sur la chaise, regardant en direction d'une Siam insatisfaite. « Vous êtes mon garde du corps. La dernière fois que j'ai vérifié, JE donnais les ordres » dit-elle, assise et rejetant une bouffée de fumée de sa cigarette. Siam leva les yeux sur un Johan grincheux et soupira : « Très bien, je suppose que nous pouvons aller dans un club ou autre chose » « Non, nous allons dîner » affirmait-il. Se retrouvant derrière elle, il posa sa main sur le bas de son dos et la dirigea à travers les pièces. Soudain, elle s'arrêta net. « Un rencart ? » se moqua-t-elle. Un rendez-vous romantique était son plan initial. Ils auraient dîné aux chandelles dans un petit voilier sur la Seine. Il voulait qu'elle puisse découvrir son côté romantique et quel petit-ami attentionné il pouvait être. Pourtant, il est devenu trop nerveux au moment de lui dire ce qu'il avait prévu depuis deux semaines. « Vous pouvez appeler ça vous vous le voulez, j'ai juste faim ». Mais quel imbécile, se jeta-t-il à lui même. […] « Johan, que faisons-nous ? » Il la guida sur le petit bateau, ignorant totalement son interrogation. Elle n'avait fait que poser des tas de questions durant le voyage en voiture et il avait dû sélectionner celles auxquelles il répondrait. Enfin, elle en avait eu assez et s'était arrêtée net sur le petit pont. « Johan, dîtes-moi ce que nous faisons ! » Il finit par céder en soupirant : « Ceci est... un peu comme un rencart ». Il regardait ses chaussures, les mains dans les poches. Siam ne put s'empêcher d'éclater de rire. « Ce n'était pas la réaction à laquelle je m'attendais » lui dit-il dans un souffle. « Attendez, vous êtes sérieux ? » « Ouais... » Johan s'arrêta. « Bon, nous ne devrions pas être ici, vous ne voulez pas être ici. Nous pouvons... » « Non, nous allons rester. Je veux dire, c'est une belle nuit, on ne devrait pas la gâcher » Siam franchit enfin la rampe et monta sur le bateau. Elle se posa sur le côté et regarda l'eau. Pendant un moment, il la regarda craintif. Il pensait qu'avoir un rendez-vous avec lui serait bien la dernière chose qu'elle ferait. Mais, ils étaient là. Elle était si belle et il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle le choisirait lui plutôt qu'un autre. « Vous venez ou quoi ? » Il sortit de ses pensées quand il entendit sa voix. Elle était appuyée contre la balustrade, en face de lui avec un petit sourire. Il hocha la tête et la rejoignit. Quand le bateau a démarré, ils ont commencé à discuter. « Je ne savais pas combien Paris était belle de nuit. Je sors rarement profiter des choses simples, comme ça par exemple. C'est l'inconvénient quand on est une héritière pleine aux as » rit-elle. « Vous voulez un verre de vin ? » lui demanda-t-il, avant de se diriger vers la table où il attrapa la bouteille dans le seau à glaçons. « Toujours » « Le dîner sera bientôt prêt » avoua-t-il en lui tendant le verre de vin blanc. « Ok » Elle marqua une pause. « Johan ? » « Oui mademoiselle » « Puis-je vous poser une question ? » Il hocha la tête, presque nerveux ne sachant pas à quoi s'attendre. « Avez-vous quelqu'un ? » Il fronça les sourcils. Remarquant sa confusion, Siam poursuivit : « Si vous veniez à tomber malade et que vous alliez à l'hôpital, vous auriez quelqu'un pour prendre soin de vous ? Vous n'êtes pas obligé de répondre, je suis juste curieuse » Siam laissa opérer son charme, en attendant sa réponse. « Pas vraiment » Il haussa les épaules. « Je veux dire... J'ai des amis mais si je devais tomber malade et être placé dans un hôpital, ils ne viendraient pas. Nous ne sommes pas si proches » Siam hocha la tête, pleine de compréhension. « Qu'en est-il de votre famille ? » « Mes parents ne veulent absolument rien avoir à faire avec moi » « Cela me rappelle quelqu'un » Ils partagèrent un rire ensemble avant qu'un nouveau silence s'installe. Siam fût surprise que converser avec Johan fût finalement aussi facile. « Avez-vous des frères et sœurs ? » Johan resta silencieux pendant un moment avant de sortir une photo de deux enfants. Le garçon avait son bras enroulé autour des épaules de la petite fille alors qu'ils souriaient à la caméra. La jeune fille avait les cheveux courts blonds et des tonnes de tâches de rousseur; le garçon lui ressemblait beaucoup. « C'est Amélia. Elle avait dix ans quand je l'ai vu la dernière fois » « Je suppose que c'est vous à côté d'elle ? » Johan acquiesça. « Vous étiez si mignons » Siam s'empara de la photo et la regarda attentivement. Elle ne mit pas longtemps à remarquer la petite cabane en bois derrière eux et une femme plus âgée sirotant de la limonade sur le porche. « Qui est cette femme ? » « Ma grand-mère, la plus grande dame que vous ne rencontrerez jamais. Elle nous a pratiquement élevée ma sœur et moi » Il marqua une pause. « Mais quand elle n'a plus été capable de prendre soin de nous, les services sociaux sont venus nous chercher. Ma sœur et moi avons été séparé et elle fût adoptée presque immédiatement » Siam s'assit en silence, elle ne savait vraiment pas quoi dire. « Wahou. Je vous ai sous-estimé garde du corps » « C'est vrai » Il le pensait vraiment. « Le dîner doit être prêt maintenant » Il lui tendit la main pour l'aider à se relever et elle l'a pris gracieusement. […] Johan était un vrai gentleman, il raccompagna Siam jusqu'à chez elle et ils marchèrent en silence jusqu'à sa chambre. Elle était toujours aussi étonnée du comportement de Johan ce soir. Il n'avait jamais été aussi ouvert avec elle ou avec n'importe qui d'autre. Alors qu'il lui tenait toujours la main, il entrelaça leurs doigts. Pourquoi avait-il choisi d'être si affectueux avec elle ? Une fois qu'ils eurent atteints la chambre, elle retira sa main. « Je vous remercie pour ce soir, c'était vraiment super » lui dit-elle, anormalement timide. « Quand vous voulez mademoiselle » Soudain, elle se pencha pour l'embrasser. D'un baiser simple, chaste. Mais quand elle se dégagea, il enveloppa rapidement son bras autour de sa taille, l'attirant plus près de lui. Siam se recula pour se dégager presque aussitôt. « Je ne couche jamais le premier soir, Johan ». Elle lui adressa un clin d’œil avant de disparaître dans sa chambre.

Le matin était arrivé. Siam avait la tête lourde, une migraine abominable et des nausées. Sûrement dues aux boissons de la nuit dernière qui l'avaient aidé à oublier et à s'endormir. Mais comment arriverait-elle à survivre toute la journée ? Il lui manquais, son visage lui manquait, son sourire, sa peau. Elle voulait savoir comment il allait. L'héritière décida de lui écrire une lettre, mais d'abord elle devait prendre une douche. [...] Assise à la table devant un papier blanc et un stylo en mains, elle était prête. Elle ne savait pas si elle devait lui écrire. Après tout, il avait rompu avec elle. Depuis, elle n'avait même pas eu la chance de lui dire comment elle le vivait.
« Cher Matthéo... »
Non, ça ne lui plaisait pas. Elle jeta le papier, c'était déjà le troisième qui finissait dans la corbeille. Sa tête lui soufflait de lui dire ce qu'elle ressentait, tout simplement.
« Matthéo,
Je sais que tu ne veux plus rien avoir à faire avec moi. Je sais que tu as rompu avec moi, que tu ne voulais plus me voir. C'est ce pourquoi je t'écris cette lettre. Pour te dire comment je me sens. Depuis ce jour, je me sens vide, totalement seule. Je sens que je me suis perdue, je ne suis pas une bonne personne sans toi. Je suis perdue dans l'obscurité et tu m'y as laissé. Je ne suis plus moi-même. Ce que je suis devenue, ce n'est pas moi. Pourquoi ? Pourquoi fais-tu ça ? Qu'est ce que j'ai fait ? Que t'ai-je fait pour mériter cela ? Je pensais que tu m'aimais.
Je veux également savoir comment tu vas. Je veux aussi te dire, que peu importe ce que tu m'as fait, peu importe ce que tu m'as dit ce jour-là, je t'aime toujours. Et tu me manques.
Avec tout mon amour, Siam. »
Wow, la brunette avait finalement écrit cette lettre. Mais les larmes emplissaient ses yeux. Tout ce qu'elle était capable de faire était de s'allonger sur son lit et pleurer, pleurer et pleurer jusqu'à ce qu'elle trouve enfin le sommeil. [...] On frappa à la porte, Siam se réveilla. Elle repensa au panneau 'Ne pas déranger' accroché à l'entrée. Pourquoi quelqu'un la dérangeait ? Elle se regarda dans le miroir. Elle ressemblait clairement à un monstre : son mascara avait coulé, ses cheveux étaient en désordre et ses yeux rouges. Elle tenta d'arranger son visage, sans succès. Et elle s'en fichait pas mal, tout compte fait. La demoiselle ouvrit la porte avant de lancer : « Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans 'Ne pas déranger' ? » Et soudain, son cœur rata un battement. Son corps était pétrifié et elle ne fut pas capable de prononcer un mot de plus.