L'odeur du chocolat chaud arrive à vos narines, un petit bonnet rouge est posé sur votre tête, des tas de petites cabanes sont alignées côte à côte et forment une belle allée. Un vendeur de marrons grillés vous sourit gentiment lorsque vous passez devant lui. Des guirlandes électriques ont été installées dans les arbres qui la bordent. Il fait froid. Un froid polaire, un froid d'hiver. Mais dans votre beau manteau, une écharpe autour du cou et muni de votre paire de gants, vous n'en souffrez pas trop. Dans une de ces cabanes, vous pouvez acheter des guirlandes, dans une autre du pain d'épice. Vous ne connaissez personne qui n'aime pas ça, il vous rappelle tellement les fêtes de Noël. Tout le monde est heureux d'être là, vous y compris. Des petits garçons et des petites filles courent entre vos jambes et s'envoient des boules de neige à la figure. Des amoureux s'embrassent et se réchauffent mutuellement. Et c'est là que vous recevez un doux flocon sur le nez... Et puis, un autre et encore un autre... Des exclamations et des rires se font entendre. Il est rare d'avoir de la neige à Paris, ce qui rend l'instant encore plus féérique. Toute cette activité, cette effervescence vous fait sourire. Noël est une fête merveilleuse si on oublie l'aspect commercial présent partout et surtout dans la capitale. Noël est magique... Noël c'est le moment de se retrouver en famille, entre amis pour s'offrir des cadeaux et se parler autour d'un bon repas concocté avec amour. Noël, c'est le moment idéal pour ouvrir la bonne bouteille de vin que vous gardez dans votre cave depuis des lustres. Ce n'est pas donné à tout le monde et c'est pourquoi vous avez généreusement offert quelques pièces à un homme assis dans le froid, en bordure du trottoir. Un sans abris, sûrement. Que c'est triste de savoir ces personnes seules pour célébrer une fête qui est censée rassembler plutôt que diviser. Sur ces marchés, qu'on trouve un peu partout à Paris, il y a toujours une bonne ambiance, une ambiance chaleureuse, joyeuse. Une ambiance de Noël et qui sait, peut-être est-ce le bon moment pour compléter vos achats de Noël ?

En ce samedi 14 février 2015, le célèbre Moulin Rouge avait ouvert ses portes au public. Des invitations avaient été envoyées en masse et toutes les classes sociales y étaient conviées. La nuit était tombée depuis de longues minutes sur la belle capitale française et le Moulin Rouge illuminait la place Clichy de mille feux. Des hôtesses vêtues de tutus roses et noirs accueillaient les invités dans le hall, lançant des sourires charmeurs à tout va. L'intérieur était si luxueux qu'il semblait sortir d'une autre époque. La musique était entraînante, glamour et l'endroit semblait parfait pour passer la plus belle des Saint-Valentin. Les tables rondes faisaient face à l'immense scène dont le rideau était encore baissé. Les artistes s'échauffaient dans les loges, bien décidés à donner le meilleur d'eux-même une fois le parquet de la scène sous leurs pieds. De longs buffets superbement garnis étaient disposés dans la grande salle, de ci, de là... Et il ne manquait plus qu'une chose pour que cette soirée soit totalement parfaite : l'arrivée des amoureux qui ne devraient plus tarder.

C'est l'heure, l'heure d'une nouvelle intrigue. Hier, vendredi 20 mars, nous avons fêté l'arrivée du printemps (et l'éclipse mais ça n'a aucun rapport). Nous vous avons donc concocté une belle petite intrigue en conséquence. Que pensez-vous d'un pique-nique géant, assis dans la pelouse sous un beau soleil ? Et oui, l'arrivée des beaux jours, des températures douces, des rayons du soleil, des fleurs décorant l'herbe verte, nous ont inspirées cette idée.

Les arbres des allées, de l'immense parc et des petits jardins clignotent en rythme, parsemés avec goût d'un millier de guirlandes blanches. Une patinoire a été installée pour cet événement spécial. Les flocons dansent dans les airs et il est temps d'en faire de même. Il fait froid, mais un froid pas trop humide, agréable. On a envie de lever la tête et de tirer la langue, pour goûter les flocons, comme durant l'enfance. Les grandes portes du château de Versailles, sont ouvertes pour l'occasion, et un tapis de velours rouge vous amène jusqu'à l'immense salle de bal. Le grand bal prend place là, sous vos yeux, dans la plus belle des salles qui soient. Imaginez une salle décorée d'un blanc aussi pur que de la neige vierge. Des lumières étincelantes et douces à la fois. La douceur de plumes, soie ou coton blanc. Des bougies par centaines se reflétant dans les miroirs, trésors du château. L'odeur du chocolat et du champagne se mêlent dans les airs. Un simple duo de gardes s’assure à votre entrée que votre tenue soit en accord avec l'événement, et annonce votre nom de vive voix, pour qu'une fois dans votre vie au moins, vous soyez tous des princes et des princesses.

-21 degré Celsius. C'est ce qu'affichent tous les thermomètres bien réglés de la ville. Personne n'ose y croire. C'est la première fois depuis… toujours d'après les statistiques, que Paris est aussi froid. C'est arrivé presque d'un coup, avec un si bel automne, c'est à peine croyable. Tout le monde est pris au dépourvu, on ne sait pas comment s'habiller pour sortir, on n'a pas les vêtements pour ce climat dans ce que l'on appelait jusqu'alors notre « douce » capitale. Paris est entièrement blanc, des dizaines de centimètres de neige recouvre la moindre parcelle de terre, les voitures, tous les toits, les branches des arbres. C'est à la fois magnifique et terrifiant. Peu de gens mettent le pied dehors, on dirait une ville fantôme. Les canalisations sont gelées, peu de voitures démarrent et parfois même l'électricité ne fonctionne plus. Après deux jours de silence glacial dans la ville, la mairie a mis en place tous les moyens possibles pour rendre les routes praticables et Paris accessible. Les gens peuvent retourner à leurs occupations, à leur nouvelle vie dans le froid.
-20 degré Celsius. Il n'a pas neigé depuis trois jours. A 10h20 ce matin, une tempête de neige commence à s'abattre sur la ville lumière. Des tonnes de neige qui ne s'arrêtent pas de tomber. Encore et encore et encore...